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13 mai 2009 3 13 /05 /mai /2009 16:41

 

Onéguine, d’Alexandre Pouchkine.

Cette œuvre est le reflet de la société aristocratique russe du XIX eme siècle, le roman fut achevé en 1828.


Ballet en trois actes.   

Musiques de Tchaïkovski choisies par le chorégraphe John Cranko,

Argument extrait du programme

Le premier acte se déroule dans le jardin de Mme Lorina, ses filles reçoivent leurs amis, la joyeuse Olga est tout à sa robe tandis que Tatiana plus romantique est dans sa lecture, dans le miroir Olga découvre le visage de son fiancé, le poète Vladimir Lenski, tandis que Tatiana découvre le visage d’un inconnu, il s’agit d’Eugène Onéguine, il vient de Saint Petersburg rencontrer son ami Lenski. Il ne prête pas vraiment attention à Tatiana, c’est après son départ qu’elle est troublée. Lorsqu’elle est dans sa chambre Tatiana écrit une lettre à Onéguine qu’elle déchire et réécrit, elle rêve à cet homme qu’elle voit dans son miroir………………

Le deuxième acte, on fête l’anniversaire de Tatiana dans la maison de Mme Lerina, Lenski et Onéguine font partis des invités, Onéguine invite Tatiana à danser malgré qu’il garde ses distances, il s’installe à une table de jeu, Tatiana qui attendait un signe en réponse à sa lettre  est décontenancée, il lui rend sa lettre, elle éclate en sanglots. Le prince Grémine arrive, il est ami de la famille, Onéguine va flirter avec Olga, ce qui occasionne la jalousie de Lenski, ils se provoquent en duel. Alors que dans un parc désert au petit matin, Lenski arrive le premier, Tatiana et Olga le conjure de renoncer à ce duel, il refuse, Onéguine arrive avec un pistolet, il tire Lenski s’écroule.

Troisième acte, bal chez le prince Grémine, après 10 ans Onéguine a voyagé et revient à Saint Petersbourg, il est invité au bal, il reconnaît Tatiana mais elle est l’épouse du prince, l’adolescente romanesque est devenue une femme élégante, il se précipite vers elle, et voit défiler ses souvenirs et s’aperçoit qu’il a gâché sa vie en ayant négligé son grand amour.

Dans son boudoir, Tatiana  reçoit une lettre d’Onéguine lui annonçant son arrivée, elle supplie son mari de rester près d’elle, mais en vain. Onéguine arrive et lui voue ses sentiments, Tatiana tente de le repousser, ne voulant pas lui avouer son amour, elle déchire la lettre qu’il lui a fait parvenir sous ses yeux.

Cette chorégraphie est d’une grande sensibilité théâtrale, magnifiquement interprétée par les étoiles et danseurs de l’opéra de Paris. Le raffinement est au rendez-vous, le décor, est fait de toiles translucides. Beaucoup de délicatesse et de légèreté dans les costumes, ils ondulent avec les mouvements, les tons sont pastels avec quelques nuances de bruns.   

Le 11 mai : Onéguine : Manuel Legris , Tatiana : Clairemarie Osta, Lenski ami d’Onéguine Mathias Heymann, Olga sœur de Tatiana, Mathilde Froustey , le prince Grémine  Christophe Duquenne.

Manuel Legris fait ses adieux à la scène sur ce ballet.

Ce programme est présenté à l’opéra Garnier jusqu’au 20 mai. www.operadeparis.fr

 

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10 mai 2009 7 10 /05 /mai /2009 10:10

 

Carnet de bal à new York

New York, dégage une atmosphère particulière, elle est une ville cosmopolite. Les émigrants venus de tous horizons, ont apportés différentes cultures. La musique y occupe une place importante et est diversifiée, venue des pays de l’est et de toute l’Europe, d’Amérique centrale et du sud, d’Afrique.

New York fut un foyer important du jazz, du rock, du blues, la salsa y est née, ainsi que  le hip hop, beaucoup de musique irlandaise et juive (Klezmer), il existe de nombreuses salles de concerts et studios d’enregistrements,un grand nombre d’orchestres classiques, Broadway est le centre mondial des comédies musicales.  


Ce concert de musique de chambre, fut interprété par les musiciens de l’orchestre de l’opéra de Paris.

Au programme,  des œuvres  de Gershwin, Eric Sammut, Bela Kovàcs, John Williams (musique du film terminal), William Walton, Paquito d’Rivera, Leonard Bernstein, Alec Templeton, Artie Shaw. De la musique classique à la musique latino, Klezmer, au jazz, à la musique de film.

Grand moment musical aussi bien par sa diversité que par le talent des interprètes.

Quelques anecdotes, de la nostalgie, clin d’œil à Benny Goodman, ces artistes ont fait vibrer le public.

Philippe Cuper, clarinette,

 Jean-Dominique Burroni, pianiste,

Philippe Noharet, contrebasse,

 Damien Petitjean, percussions. 

 

Ces musiciens se produisent partout dans le monde, Usa, Europe, Amérique du sud, Australie.

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4 mai 2009 1 04 /05 /mai /2009 09:50

Séraphine Louis, dite de Senlis,


Comme  les artistes de la Renaissance, Séraphine Louis, prend le nom de sa ville, et devient ainsi Séraphine de Senlis

Née en septembre 1864, à Saint-Nicolas-d’Acy, proche de Senlis, née dans un milieu pauvre, elle n’a qu’un an au décès de sa mère, et 7 ans à celui de son père, elle est élevée par sa sœur. Pour assurer sa survie, elle devient bergère puis fait des ménages à Senlis chez des bourgeois.

 Wilhelm Uhde, collectionneur allemand vivant depuis 1904 à Paris, avait organisé la première exposition du Douanier Rousseau, ami de Picasso et de Braque avait acheté plusieurs de leurs œuvres, il loue un appartement à Senlis, découvre par hasard, le talent de sa femme de ménage en 1912. 
Etre artiste et femme, d’un milieu modeste à cette époque, malgré le talent cela reste difficile.
 

Illustre inconnue dans le domaine de l’art, ne faisant parti d’aucun courant artistique. C’est par la peinture que Séraphine s’exprime, peignant à la bougie le soir chez elle, isolée du monde, son contact, la nature, avec qui elle a une relation particulière, elle parle aux arbres et aux fleurs. 
 

 C’est du « primitivisme moderne » dira Wilhelm Uhde.

 Contraint de quitter la France en 1914, il demande à Séraphine d’améliore son art, ce quelle fera, il ne  reprendra contact avec elle qu’en 1927.


 1929, il organise une exposition ce qui permet à Séraphine d’accéder à une certaine  prospérité.
 

Malheureusement, elle sombre très vite dans la folie, et rentre dans un hôpital psychiatrique en 1932, elle renonce à la peinture, elle meurt en 1942, à 78 ans.

 L’art de Séraphine est dense, elle fait partie des primitifs, avec une grande modernité, autodidacte elle confectionne ses couleurs elle-même, son mélange reste un secret. Sa signature gravée quelques fois au couteau laisse apercevoir une sous-couche de couleur contrastée

Les marguerites

Ses premières œuvres sont de petits formats. Son thème est  orienté vers les compositions végétales, des mélanges de fruits et fleurs, souvent imaginaires, des grappes de raisins se mêlant aux feuilles, des marguerites, des pommes, délicatement posées sur la toile avec un rythme dans la composition, sa palette est vive, les  tons bien harmonisés. Sur certaines œuvres, elle laisse une marge en bas du tableau  ou l’on y trouve un autre aspect de la composition, les fruits et les fleurs continuent de s’épanouir avec d’autres éléments, les feuilles plus sombres que sur le reste du tableau, comme si on pouvait voir les racines et tout ce qui est sous terre.                                                       

                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                    
 Les feuilles

On ressent une force de créativité, même une obligation de peindre, Séraphine avait la foi, et n’avait vu que les vitraux et  la rosace de la cathédrale de Senlis, dont elle s’est surement inspirée.

Son œuvre comporte environ 80 toiles, les chardons 1920, bouquet de fleurs au fond rouge 1925, feuilles d’automne 1928,  un arbre de vie en 1928, l’arbre du paradis en 1929, les grappes de raisins 1930.

L’exposition présente une vingtaine de tableaux, elle est prolongée jusqu’au 18 mai, www.museemaillol.com,

Suite au succès du film, qui retrace la vie de l’artiste, interprété magnifiquement par Yolande Moreau. Ce film vient d’obtenir 7 césars. Il est également en DVD.  

L'arbre de vie 


 



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19 avril 2009 7 19 /04 /avril /2009 16:48

 

 Prato au XV eme siècle est une ville très prospère, grâce au développement des affaires et du commerce. De nombreuses commandes civiles et ecclésiastiques sont passées aux artistes du XIV eme au XVI eme siècle, échanges politiques et culturels avec Florence qui se situe à 15 km. C’est une période positive, c’est l’âge d’or de Prato. Des princes viennent vénérer la sainte ceinture exposée dans la cathédrale.

De nombreux artistes, architectes, peintres, sculpteurs, ciseleurs viennent s’installer à Prato. Filippo Lippi y reste 14 ans.

Filippo Lippi né en 1406, décède en 1469, c’est un religieux, il découvre Masaccio qui travaille à la chapelle Brancacci à Florence, tout proche de son couvent.

Masaccio apporte quelque chose de nouveau, les personnages peints de profils, les anatomies se rapprochent de la réalité, les auréoles suivent la perspective. Filippo sera influencé par celui-ci, mais aussi par Fra  Angelico, Masolino.  

 A Florence en 1420, les artistes, Lorenzo Monaco, Gentile Fabiano, sont au gothique international, l’art est raffiné élégant, de beaux costumes, ils travaillent sur panneaux de bois, la tendance : l’unification de l’espace, beaucoup d’or.

Filippo Lippi part à Prato en 1452, pour décorer la chapelle du chœur de la cathédrale.

Il à un fils Filippino en 1456 avec un de ses modèles que l’on retrouvera dans plusieurs de ses œuvres, Lucrezia Buti, elle est religieuse, ils se mettent en ménage, c'est très mal vu en Italie. Côme de Médicis ira même voir le pape, il ne faut pas oublier ils sont religieux. 

Il peint de nombreuses fresques, des petits autels de dévotion, des retables et prédelles, il travaille aussi pour Côme de Médicis. Son dessin est fluide, beaucoup de détails, la gestuelle, les marbres veinés, il essaie de travailler la 3eme dimension, on le voit dans ses volumes, on ressent la présence des corps. Sa palette est sobre, les tons doux.


Salomé danse, fluidité du vêtement. Différentes scènes représentées mises en opposition les unes avec les autres


L’exposition du musée du Luxembourg, www.museeduluxembourg.fr ,propose environ 60 tableaux, du XIV eme au XVI eme siècle. 
 Dès la première salle nous sommes à la fin du gothique, XIV eme siècle, un exemple avec la prédelle de Bernardo Daddi, évoquant la légende de la   Sainte ceinture, un tableau d’Uccello, Le polyptique de Giovanni da Milano.

 La Nativité avec saint George et saint Vincent Ferrer de Filippo Lippi et sa pala (son retable) qui représente  la Vierge à la Ceinture

Quelques tableaux avec des fonds d’or sont aussi exposés, un clin d’œil pour montrer la richesse de la ville.

L’importance de la sculpture au XV eme siècle, y est montrée, présentation de quelques autels de dévotion privée, il s’agit de petits formats, commandes de particuliers, il faut prier chez soi, ces tableaux peuvent être emporté lors de déplacements. Ils sont en terre cuite rehaussée de polychromie. Quelques exemples avec Donatello, da Maiano, Bliglicci.

Tout au long de l’exposition, nous rencontrons les œuvres de Lippi ainsi que les œuvres faites  avec ses collaborateurs Fra Diamante, Di Zanobi, les œuvres de ses suiveurs tel que Botticelli, qui a travaillé dans son atelier, Tommaso di Piero dit Il Trombetto, Luca Signorelli, Zanobi Poggini, Raffaellino del Garbo et Filippino.

Son  style est novateur, « la maniera », ses  vierges à l’enfant sont exceptionnelles, élégantes, les traits fin, une belle gestuelle, des drapés raffinés.

 
 

 Filipino n’a que 13 ans à la mort de son père, il travaille dans l’atelier de Botticelli, il emprunte  a son maitre les figures allongées et affinées, élégantes. Il connaît rapidement le succès et est choisi pour terminer la décoration de la chapelle Brancacci de l’église Santa Maria del Carmine à Florence. Il peint également les fresques de La chapelle Carafa de Santa Maria sopra Minerva à Rome. A son retour de Rome, Filippino Lippi est chargé  par Laurent le Magnifique de peindre les fresques de sa villa, (aujourd’hui disparues), 

Filippino peint par son père

Ce parcours  nous montre le foisonnement artistique existant à Prato à cette époque et permet de voir l’évolution stylistique de Filippo Lippi, grand de la Renaissance, et de son fils Filippino.

Très belle exposition.

 

 

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11 avril 2009 6 11 /04 /avril /2009 18:19

Une très grande exposition à la Pinacothèque de Paris, Valadon, Utrillo 50 tableaux pour chaque artiste. Suzanne Valadon a évoluée auprès des peintres impressionnistes en tant que modèle, et s’est inspirée de ses maitres pour s’orienter à son tour vers cet art, principalement Degas, dont elle a repris un thème le tub. Ses esquisses nous révèlent son talent dans l’art du dessin. Tout au long de l’exposition on peut  admirer l’évolution de sa technique. Son thème  favori,  les nus,  sont représentés quelques fois avec une certaine violence, transmise par les tons de sa palette. 
 

Ses tableaux sont exposés en alternance avec ceux de son fils, Maurice Utrillo, les œuvres de Maurice présentées sont celles de sa période blanche, sa technique est d’une grande précision et le travail de ses blancs remarquable, ses sujets principaux : le quartier Montmartre où il a vécu, et les églises. Le rendu de la pierre est exceptionnel, la manière de la travailler, ses reliefs. On ressent la détresse de cet artiste dans son coup de pinceau, les représentations des rues sont souvent sans vie.


Ce couple mère-fils nous donne l’impression d’un rendez-vous manqué, un grand respect l’un envers l’autre, tous les deux autodidactes,  leur  succès en alternance, tel un chassé croisé.

 Très belle exposition qui nous montre à travers ces deux artistes l’évolution de la peinture au tournant du siècle,  de l’impressionnisme à l’école de Paris.

Exposition à ne pas manquer.

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7 avril 2009 2 07 /04 /avril /2009 23:22

Bienvenu sur le blog Tinou-évasion.

Ce site est l'expression de mes voyages, expositions, spectacles, livres. Bref tous mes coups de coeur qui enchante notre vie.

Pourquoi les voyages ? car le besoin d'évasion est sans limite. L'envie de découvrir de nouvelles cultures et de nouveaux horizons.

Pourquoi les expositions ?  pour nourrir mon amour de l'art.

Pourquoi les livres ? pour partager une oeuvre d'un auteur.



J'espère que ce site vous donnera satisfaction et au plaisir de lire vos commentaires.

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