Jean-Philippe Rameau nait en 1683 à Dijon et meurt à Paris en 1764. Compositeur et théoricien de la musique française.
1701, l’artiste fait un séjour en Italie
1702, il devient organiste à la cathédrale de Clermont-Ferrand
1704, il est organiste au collège de Clermont à Paris. Publication du premier livre de pièces de clavecin.
1709, Il est organiste à Notre-Dame de Dijon
1715, l’artiste est de nouveau organiste à la cathédrale de Clermont-Ferrand
1722, il s’installe définitivement à Paris. Publication du Traité de l ‘harmonie réduite à ses principes naturels.
1724, publication des pièces de clavecin avec une méthode pour la mécanique des doigts.
1726, il épouse Marie-Louise Mangot en février, elle est musicienne et chanteuse, elle a participé à certaines œuvres de son mari.
1728, il publie son troisième et dernier livre de clavecin. Il compose sa dernière cantate "Le berger fidèle".
1729 à 1739, l’artiste, au côté de Piron et Fuzelier, fait partie des convives de la société du caveau (il s’agit d’une association festive et chantante).
Grâce à Piron Jean-Philippe Rameau entre en relation avec Alexandre Le Riche de La Pouplinière, l’un des hommes le plus riche de France, amateur d’art qui entretient autour de lui un cénacle d’artistes dont Rameau fera partie, rencontre détermine la vie de l’artiste ce qui lui permet de rencontrer en contact avec ses futurs librettistes tel que Voltaire.
1731 Rameau dirige l’orchestre privé, de grande qualité, financé par de la Pouplinière.
1732, second enfant chez les Rameau.
1733, Rameau à 50 ans, il est devenu un théoricien rendu célèbre, par ses traités sur l’harmonie, musicien de talent il est apprécié à l’orgue, au clavecin, au violon et à la direction d’orchestre, en tant que compositeur, il se limite à quelques motets et cantates et trois recueils de pièces de clavecin. Le succès arrive avec Hippolyte et Aricie, montée au printemps 1733.
De 1733 à 1739 le temps de sa carrière lyrique.
1741, publication de Pièces de clavecin en concert avec un violon, une flute et une viole ou un second violon
Durant les dernières années de sa vie, Jean-Philippe Rameau fera plusieurs versions de ses œuvres lyriques
1752, l’artiste publie de Nouvelles réflexions sur sa démonstration du principe de l’harmonie.
1754, publication "D’observations sur notre instinct pour la musique".
1755, publication des "Erreurs sur l’harmonie dans l’Encyclopédie".
1760, publication du "Code de la musique pratique aux méthodes pour apprendre la musique"
1764, il décède à Paris.
L’œuvre lyrique de Rameau marque la plus grande partie de sa contribution musicale et marque l’apogée du classicisme français.Il fut l’une des plus grandes personnalités musicales et intellectuelles du siècle des Lumières en France.
L’exposition est organisée pour les 250 ans de sa mort, elle présente les œuvres
scéniques de l’artiste, entre hier et aujourd’hui. De nombreux manuscrits, autographes, partitions, livrets, dessins de costumes, maquettes de décors, tableaux, costumes. L’exposition montre également à quel point ces différentes reprises reflètent des choix esthétiques, des convictions riches et variées.
Le livret et la musique :
Le caractère du poème lyrique est réglé dans le style d’écriture des livrets, des plus uniformes, chargé des figures mises à l’honneur par la littérature précieuse. Il existe une première nomenclature qui s’applique au genre lui-même, lequel, du plus noble au plus commun selon une hiérarchie qui est le reflet de la société, qui va de la tragédie à l’opéra bouffon en passant par le ballet et la pastorale (ceux-ci pouvant être élevé au rang d’héroïques). Les éléments qui partent dans la définition de chaque genre sont d’ordre divers : la forme, le ton, les personnages. A la tragédie correspond la proportion de l’action développée sur cinq actes précédés d’un prologue.
La musique compte parmi les accessoires qui contribuent à amplifier l’effet du texte et de l’action. Elle ne doit pas faire trop écran en se donnant à entendre pour elle-même
Exposé :
Exposé : De Jean-Philippe Rameau :
Partition de" Zéphyre" acte de ballet, manuscrit autographe entre 1745-1755
Partition de la "Naissance d’Osiris" ballet allégorique, manuscrit autographe de 1754
Partition des "Paladins comédie-ballet" 1760
Partition de Daphnis et Eglé" pastorale héroïque de 1753
Partition du "Retour d’Astrée" prologue des "Surprises de l’Amour"1748
Le livret des fragments présenté devant le roi à Fontainebleau, "la naissance d’Osiris", l’acte des Incas du Pérou en 1754
La fabrique du spectacle :
Jean-Philippe Rameau compose vingt œuvres scéniques destinées à la cour comme à l’opéra. Il collabore avec 15 librettistes, il aborde et renouvelle tous les genres en faveur au XVIII eme siècle. Tragédie, ballet, pastorale, bouffon.
Rameau et la scène :
Exposé :
Un portrait de Rameau par Van Loo
Son traité de l’harmonie daté de 1722
Un divertissement pour les courses de Tempe pastorale d’Alexis Piron en 1734
Buste de l’artiste par Caffieri 1760
Décors, costumes et mise en scène.
La continuité d’une esthétique à l’opéra du XVIII eme siècle au XXI eme siècle
Décors :
De la création d’Hippolyte et Aricie (1733) aux représentations de Castor et Pollux (1785), Les décors de l’opéra montrent une large permanence, qui s’impose aux œuvres de Rameau comme à celles de d’autres compositeurs. Leur esthétique est encore très souvent tributaire de celle que leur ont conférée Torelli, Berain, Vigarani au siècle précédent, elle est fondée sur l’adoption d’une perspective centrale, donnée grâce à une disposition symétrique de châssis latéraux ; leurs tailles décroissantes et une toile de fond peinte en trompe l’œil qui accentuent encore cet effet. Leur répertoire iconographique est tout aussi formalisé que leur structure et répond à une typologie assez stricte : jardins, places publiques, enfers, palais (héroïques, bibliques, célestes). Fin XVII eme et début XVIII eme siècle , les sujets historiques et exotiques apportent une certaine variété et permettent aux artistes d’imaginer des constructions d’inspiration médiévales ou orientales, des vues des ports, sérails etc…..Les décors sont dessinés par les premiers peintres, mais l’exécution de ces créations revient à une équipe d’ artistes.
C’est Jean-Nicolas Servandoni qui est chargé des décors de l’opéra au moment où Rameau créé son premier ouvrage lyrique. François Boucher lui succède de 1737 à 1748 et de 1761 à 1766, il dessine en particuliers les décors et costumes de la reprise des Indes galantes de mai 1743, en 1763 il conçoit les décors pour la reprise de Castor et Pollux en janvier 1764 et pour celle de Nais. Entre les deux périodes d’activité de Boucher il est remplacé par Algieri de 1749 à 1750 et 1755 à 1761, qui conçoit les décors de Platée, Naïs, et Zoroastre Charles André Tremblin de 1750 à 1755, conçoit les décors de La Guirlande, et Acanthe et Céphise en 1751, Algiéri est surtout et aussi l’auteur de documents conservés sur la scénographie des œuvres de Rameau encore aujourd’hui dans les opéras, six maquettes sur vingt pour les surprises de l’amour, Dardanus, les Paladins et Zaïs
Exposé :
Quelques dessins de décor :
Des dessins et maquettes de décors pour différentes comédies-ballets :
" L’enlèvement d’Adonis " première entrée des " surprises de l’Amour", opéra-ballet daté de 1757 d’Algieri, gouache rehaut d’or, paillettes d’or et d’argent
" L’appartement d’Anacréon orné pour une fête" dans les surprises de l’amour, daté de 1757 gouache rehaut d’or et d’argent d’Algieri
La partition des "fêtes de Polymnie", ballet héroïque en 1745
Décor : Un palais dans le gout chinois ouvert sur les côtés ouvrant sur un jardin pour les Paladins
Les costumes :
Sous l’ancien Régime, les costumes ont des caractéristiques générales semblables à celles des décors, on retrouve les costumes de paysan, berger, zéphyr, fleuve, faune, matelot, guerrier, magicien, sylphe, berger galant, amour, démon, esprit aérien. Comme pour les décors les costumes sont réemployés. Les costumes de scène sont un miroir des vêtements que porte l’aristocratie à la cour et les matières précieuses qui les constituent sont souvent récupérées d’une production à l’autre (cause d’économie).
Exposés :
Dessin de Louis–René Bocquet d’un costume d’un « plaisir céleste dans "Castor et Pollux" à l’encre et l’aquarelle
Dessin du costume de Pierre Jélyotte dans le rôle-titre de" Pygmalion" au crayon rehaussé de lavis d’aquarelle
Dessin de Louis-René Bocquet pour M Lyonnais tenant le rôle d’un paladin dans les "Paladins " Comédie-ballet à la mine de plomb, encre metallogallique et aquarelle.
Une partition de Jean-Philippe Rameau "Pygmalion" acte de ballet de Ballot de Sovat datée de 1748
Les interprètes de Rameau à l’opéra :
Les grands chanteurs Pierre de Jélyotte ; Marie Fel, Sophie Arnould, les danseuses Marie Sallé, Marie-Madeleine Guimard, Marie-Anne Cupis de Camargo.
Pierre de Jélyotte (1713-1797),il fait ses débuts au concert spirituel de Paris en 1733, il est engagé par Jean-Philippe Rameau la même année à l’Académie Royale de Musique chanteur et compositeur, il devient rapidement le plus grand interprète de son temps, l’homme a un charisme exceptionnel et une virtuosité vocale hors du commun, sa voix était très rare , soit par le volume et la plénitude des sons.
Marie Fel (1713-1794), chanteuse d’opéra, elle est la fille de l’organiste Henri Fel, elle entre à l’opéra de Paris en 1733, elle chante avec Pierre de Jélyotte les opéras de Rameau
Sophie Arnould ‘1740-1802, cantatrice et actrice. Elle se distingue par son jeu et l’agrément de sa voix.
Marie Sallé (1707-1756) danseuse, fille des danseurs Etienne Sallé et Marie-Alberte Moylin, elle fait partie de l’Académie Royale de Musique en 1721 dès 1725 elle part à Londres, elle entre à l’opéra de Paris en 1727, elle danse dans les Indes Galantes en 1735, dans les fêtes d »Hébé en 1739 en ce qui concerne les œuvres de Rameau.
Marie-Madeleine Guimard (1743-1816), elle est la plus célèbre danseuse de la seconde partie du XVIII eme siècle. Son mari Despreau est professeur de danse, elle est la muse du peintre Fragonard. Elle commence la danse en 1758 à a Comédie Française qui possédait un corps de ballet, elle est admise en 1761 à l’Académie Royale de Musique.
Marie-Anne Cupis de Camargo (1710-1770) danseuse et fille du compositeur belge Jean-Baptiste Cupis de Camargo. Elle débute à l’opéra de Paris en 1726. Elle danse dans les Indes galantes et dans les fêtes de Polymnie de Rameau
Exposé :
Portrait supposé de Pierre de Jélyotte en Apollon surement dans le temple de la gloire vers 1750 de Van Loo
Autre portrait de l’artiste Pierre de Jélyotte à la guitare en 1755 par Alexandre Roslin
Un portrait de Marie Fel pastel de Maurice-Quentin de la Tour en 1882
Une partition de Pygmalion datée de 1748 Jean-Philippe Rameau
Un buste de Marie-Madeleine Guimard par Gaétan Merchi 1770
Un portrait de Marie Sallé par Van Loo daté de 1737
Quelques dessins de costumes pour Zoraostre
Le théâtre de Rameau à travers le temps :
L’artiste s’installe à Paris en 1722, il publie son traité.
Exposé :
Une sculpture représentant Jean-Philippe Rameau assis et écrivant.
Les dates de ses œuvres les plus importantes :
1733 créations d’Hippolyte et Aricie, librettiste Pellegrin tragédie lyrique à Académie Royale de Musique
1735 les Indes galantes, opéra-ballet, librettiste Fuzelier, Académie Royale de Musique
1736 les sauvages
1737 Castor et Pollux, tragédie lyrique, librettiste Gentil-Bernard, Académie Royale de Musique
1739 les fêtes d’Hébé, opéra-ballet, Académie Royale de Musique et les talents lyriques
1744 Dardanus, Tragédie lyrique, librettiste Le Clerc de la Bruère, Académie Royale de Musique
1745, création du Prince de Navarre, comédie-ballet, librettiste Voltaire Versailles,
1745, Platée, comédie lyrique librettiste Autreau / Le Valois d’Orville, Versailles 1745, les fêtes de Polymnie, opéra-ballet, librettiste Cahusac, à l’Académie royale de musique,
1745, Le temple de la gloire, opéra-ballet, librettiste Voltaire à Versailles
1747, Les fêtes de l’Hymen et de l’amour, opéra ballet, librettiste Cahusac Versailles
1748, Zaïs, pastorale héroïque, librettiste Cahusac, Académie Royale de Musique
1748, Les surprises de l’amour, opéra-ballet, librettiste Gentil-Bernard, Versailles
1749, Nais, pastorale héroïque, librettiste Cahusac, Académie Royale de Musique
1749, Zoroastre tragédie lyrique, librettiste Cahusac, Académie Royale de Musique,
1751, Acanthe et Céphise, pastorale héroïque, librettiste Marmontel, Versailles
1754, La naissance d’Osiris, comédie-ballet, librettiste Cahusac, Fontainebleau
1757, les paladins, comédie-lyrique, librettiste Monticourt, Académie Royale de Musique
La dernière partie de l’exposition est réservée à quelques œuvres :
Hyppolite et Aricie première représentation le 1er octobre 1733, l’auteur du livret est l’abbé Pellegrin, il s’agit d’une tragédie lyrique, son livret reprend les grandes lignes de l’action rendue célèbre par Racine, l’auteur prend la précaution de se démarquer de son magistral devancier. Le déroulement de l’œuvre se passe dans la Grèce mythologique, sur la côte du Péloponnèse, s’affrontent l’amour incestueux de Phèdre pour l’amour de son beau-fils Hyppolyte et celui qui unit le jeune homme, fils de Thésée, à Aricie, la sœur des Pallantides que Thésée vient de massacrer pour ravir la ville d’Athènes. Un amour contrarié car la princesse a été vouée à Diane sur l’ordre de son vainqueur et qu’elle est poursuivie par la jalousie de Phèdre.
Exposé :
Des dessins de costumes, décors et costume de Phèdre, partitions
Quelques photos de la représentation par Auguste Bert en 1908.
Les Indes galantes créées à l’opéra le 23 aout 1735, dans une version à trois entrées dont le prologue met en scène la déesse de la jeunesse, Hébé, qui invite les nations aux plaisirs ,Mélodrame, tragédie, idylle bucolique, comment l’Amour a triomphée dans toutes les parties du monde exotique, et celles de la guerre, Bellone, qui les pousse à rechercher la gloire militaire. Hébé appelle l’Amour à son secours pour qu’il conduise les plaisirs dans les climats lointains, quand l’Europe l’abandonne, le turc généreux, les incas du Pérou et les fleurs montrent ensuite trois registres. Ainsi, dans le turc généreux, le pacha Osman renonce à son amour pour son esclave chrétienne, Emilie, afin de la laisser convoler avec son amant, Valère. Dans les incas du Pérou, l’officier espagnol, Don Carlos, réussit à arracher la princesse péruvienne, Phani, à l’emprise du grand prêtre du soleil, Huascar, qui périt dans l’éruption du volcan qu’il a lui-même provoquée. Dans les fleurs, le prince persan Tacmas s’unit à l’esclave d’Ali, Zaïre, tandis qu’Ali épouse l’esclave de Tacmas, Fatima, Cette entrée est prétexte à un grand ballet, la fête des fleurs. Il faut citer Pierre de Jélyotte dans les rôles de Valère et de Don Carlos, Marie Pelissier dans le rôle d’Emilie, et Marie Sallé dans le rôle de la rose.
Exposé :
Partition, dessins, décors et costumes,
Un tableau de Roger Chapelain Mudy "scène de l’entrée des sauvages ".
Maquette du décor
Présentation de costumes
Le costume de Huascar par Carzou
Un costume de danseuse pour la reprise en 1952
Castor et Pollux considéré comme les plus beaux chefs-d’œuvre de Rameau. L’artiste a remanié l’œuvre en 1754 donc il y a deux versions. Première version en 1737, l’œuvre est dans une esthétique voltairienne. Voltaire s’intéressait plus à la musique qu’à l’action d’un opéra, et privilégiait les tableaux pour exprimer l’émotion, ce que l’on découvre dans le 1er acte. L’action s’ouvre sur la tombe de Castor où un chœur de Spartiates chante « Que tout gémisse » et continue sur un récitatif entre Télaire et Phébé qui lamente la perte de son amant.
Exposé : dessins et costumes
Dardanus, il existe plusieurs versions. L’histoire se passe dans le palais d’amour à Cythère. Les Grâces et l’amour chantent et dansent. La jalousie tente de perturber la fête. Mais en enchainant la Jalousie, les troubles et les soupçons, Vénus leur demande de devenir ardeur délicate et tendre en chantant l’ariette « quand l’aquilon fougueux » les différentes nations célèbrent les plaisirs au son notamment d’un célèbre tambourin.
Exposé partitions et costumes pour Vénus et Iphise
Platée, Au royaume de Bacchus, Thesis inventeur de la comédie est réveillé par les Satyres. Ménades et autres vendangeurs. Il se résigne à fournir un nouveau divertissement mais sans ménager personne. Momus et l’Amour prêtent leur concours au sujet : les amours comiques de Jupiter.
Exposé : costume pour Platée et un décor peint par Montrésor
Un portrait de Jélyotte acteur de Coypel
Les Boréades, on peut considérer cette œuvre comme la dernière œuvre musicale majeure relevant de l’esthétique baroque. Il n’y a pas de prologue et l’ouverture dans la forme de trois mouvements italiens est reliée directement à l’action principale.
Exposé une partition datée de 1763
Le décor du temple de Diane (décor acte 1)
Photos
Les costumes d’hier et d’aujourd’hui termine l’exposition
Quelques-uns des costumes exposés :
L’esprit du mal pour Zoroastre
Une furie pour Hippolyte et Aricie
Une danseuse fleur pour Zoroastre
Un ottoman, un européen, un mongol pour les Indes Galantes
Le costume d’Huascar pour le chef péruvien des Indes Galantes
Quelques extraits du livre de l’exposition
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C’est un parcours à travers les siècles, on découvre la fabrique d’un spectacle au XVIII eme siècle, partitions, autographes ou éditées mais corrigées par l’auteur, de nombreuses illustrations de décors, aquarelles de costumes de l’époque permettent de cerner la diversité du maitre.
Très belle exposition à ne pas manquer. Jusqu’au 8 mars à L’opéra Garnier Paris