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7 avril 2014 1 07 /04 /avril /2014 15:47

Gustave Caillebotte naît en 1848 à Paris, il est issu du troisième mariage de son père Martial avec Céleste Daufresne. Deux autres enfants naissent l’un René en 1851 et Martial  en 1853, né d’un précédent mariage, leur demi-frère Alfred est ordonné prêtre en 1858. La famille Caillebotte à fait fortune en vendant des draps aux armées de Napoléon III.

1857, Gustave rentre au lycée Louis Legrand à Paris il y obtient son bac en 1869. Après l’obtention de sa licence Gustave est mobilisé pendant la guerre franco-prussienne, il participe à la défense de Paris dans la garde mobile. La même année il entre dans l’atelier du peintre académique Léon Bonnat (peintre portraitiste et collectionneur).

1860, Les parents de l’artiste achètent une demeure qui devient leur résidence d’été  à Yerres. A cette époque Gustave commence le dessin.

En 1872, Gustave part en Italie avec son père, rencontre un ami Giuseppe de Nittis (peintre italien), il peint pendant son voyage "Une route à Naples"

1873, il est reçu 46 eme au concours de l'école des Beaux-arts à 25 ans, la même année il peint sa première oeuvre connue "Femme nue sur un divan". Il rencontre Degas, Renoir, Monet.

 1874, son père décède et laisse une fortune, sa mère garde  la  propriété Yerroise.

L’artiste peint depuis 1872 de nombreuses œuvres dans cette propriété et dans la région plus de 80 tableaux. La fortune laissée par son père lui permet de  se consacrer à sa passion : la peinture.  

Il réside le reste de l’année avec son frère Martial à Paris, à l’angle de la rue Miromesnil et de la rue de Lisbonne, puis boulevard Haussmann. Les deux frères partagent la même passion (jardinage, horticulture, yachting, philatélie), et ont le même cercle d’amis jusqu’au mariage de Martial en 1887.

1875, Gustave séjourne et travaille à Yerres, il peint 'L'Yerres, effets de pluie", 'Le billard". Il présente "les raboteurs de parquet" au Salon, il est refusé. Le sujet traité heurtant par son coté quotidien ordinaire. Il garde des contacts avec des artistes comme de Nittis et Béraud.

 1876,année importante, il fait l'acquisition d'une oeuvre de Manet et se représente sur le pont de l'Europe construit depuis peu, achevé en 1868, ce pont surplombe les aménagements de la gare Saint-Lazare. Gustave devient membre du cercle de la voile à Paris et participe à la seconde exposition impressionniste, il y présente 8 toiles dont "Les raboteurs de parquets".

1877, il organise et finance la 3 eme exposition impressionniste, il y présente plusieurs toiles dont : "Rue de Paris", "Temps de pluie", "Le pont de l'Europe", "Les peintres en bâtiment", "Portrait à la campagne".

 

1878, décès de sa mère, il réalise « les orangers ».

1879, la propriété Yerroise est vendue. Gustave Caillebotte présente de nombreux tableaux à la 4 eme exposition impressionniste dont les canotiers, le  grand  triptyque   périssoire, les baigneurs, pêche avec Zoé.

1880, acquisition de la maison du petit Gennevilliers. 5 eme exposition des peintres " Indépendants ", on note l’absence de Renoir et de Monet qui exposent au Salon officiel. L’artiste présente 11 toiles dont « dans un café ». A la même période il peint : "la partie de Bésigue", " nu au divan ".

1882, 7 eme exposition impressionniste, l’artiste y présente 17 œuvres

1884, la production de l’artiste est dense  dans les dix dernières années de sa vie.

"Vues du petit bras de la Seine à Argenteuil ". " Vues des champs autour de Gennevilliers   et Colombes ". "Vues de Trouville ". " Le Père Magloire à Etretat" (le père Magloire était un jardinier). "Richard Gallo et son chien au Petit-Gennevilliers"  (Richard Gallo rédacteur au journal le "Constitutionnel", quotidien politique français fondé à Paris pendant les cent jours par Fouché sous le titre de l’Indépendant, il prendra son titre définitif que sous la seconde restauration) et "Homme sortant du bain".

 

1885, l’artiste peint "Le pont d'Argenteuil et la Seine" "Tournesols dans le jardin du Petit-Gennevilliers" "Soleils au bord de la Seine" "Enfant au canapé" "Portrait de l'artiste se promenant au bord de la mer" "Portrait de Jean Daurelle".  

1886, "Portrait en pied de Jean Daurelle " "Voiliers sur la Seine à Argenteuil" "Paris sous la neige".

1887 Gustave Caillebotte, laisse à son frère Martial l’appartement du boulevard Haussmann, et s’installe définitivement au Petit Gennevilliers. Il peint le vase de glaïeul

1888 il peint : "Paysage urbain sous la neige" "Portrait de Madame Renoir" "Autoportrait" Scènes de bateaux à Argenteuil et Natures mortes.

1891 : "Portrait de Madame Renoir dans le jardin du Petit-Gennevilliers" "Château au bord de la Seine, Argenteuil"

1892 : "Autoportrait" "Séchage du linge au Petit-Gennevilliers" Fleurs et scènes de bateaux à Argenteuil.

1893 : "Régates à Argenteuil" "Dahlias dans le jardin du Petit-Gennevilliers", "chrysentèmes jaunes et blancs"

1894,  Décès de l’artiste en février.

Sa technique :

Caillebotte aime les vues plongeantes. Il est le maître du cadrage, son sens de la composition est étonnant, il ose des constructions picturales inédites, il est fasciné par la modernité, il fait un arrêt sur l’image ce qui détonne à son époque. Il ne vise pas simplement à reproduire les impressions visuelles, et plus que le sujet, c’est sa la mise en scène qui importe. Les éléments de sa composition deviennent des protagonistes à part entière, dans ses œuvres ce qui frappe c’est sa structure souvent inattendue. Caillebotte s’interroge  non sur ce que le spectateur regarde mais sur la façon dont il regarde, et, sur les conditions de la visibilité.

Surement influencé par son frère Martial photographe. L’artiste a aussi une connaissance de l’art de l’estampe japonaise, on retrouve cet art dans plusieurs de ses œuvres dont  "Yerres, effets  de pluie ", " pont de l’Europe ".

Caillebotte se représente souvent sur ses compositions.

Son style :

Tout au long de sa carrière, il   développe un style, une esthétique, 

Sa palette :

Dès les années 1877-78,  son traitement se rapproche des impressionnistes, sa palette s’éclaircie, avec des touches fragmentées surtout en ce qui concerne les extérieurs,  ses portraits restent classiques. Des épaisseurs souvent extrêmes  dans sa peinture, (lorsqu’il n’était pas satisfait, il ne raclait pas ses toiles comme les autres artistes), il ajoutait couche sur couche, souvent le cas dans les rendus de l’eau. Quelques exemples avec les périssoires, le plongeon, les baigneurs, cela donne une intensité dramatique, avec une présence renforcée par un cadrage  serré.

Ses thèmes :

La botanique, jardins, les jeux d’eaux sur la rivière à Yerres, les scènes familiales, scènes de la vie parisienne.

Gustave Caillebotte était organisateur des expositions des impressionnistes pour les années : 1877, 1879, 1880, 1882. Lié  avec ces artistes, il exposait à leurs côtés.  Mécène et collectionneur, il possédait : 5 Cézanne, 7 Degas, 4 Manet, 16 Monet, 18 Pissarro, 8 Renoir, 9 Sisley.

 

L’époque de Gustave Caillebotte :

1852 proclamation de Louis-Napoléon Bonaparte comme empereur le 2 décembre 1852 jusqu’en 1870.

Paris connaît de grandes transformations urbaines sous le règne de Napoléon III , sous la direction du Baron Haussmann préfet de la Seine. D’immenses travaux ont bouleversé le Paris de l’Ancien régime avec la percée de grandes avenues et de larges  trottoirs, de nouvelles places, la construction des immeubles haussmanniens, des grands magasins (Printemps, Samaritaine, Bon Marché) l’Opéra Garnier. Le peintre Camille Pissarro peint de nombreux tableaux, il y montre la modernité des aménagements de la capitale, l’activité des grands boulevard, Gustave caillebotte présente également la gare Saint-Lazare, le pont en fer, les immeubles haussmanniens. C’est l’époque de la construction de la Tour Eiffel, des gares Saint-Lazare, Lyon, du Nord, Montparnasse. 

Ainsi Paris peut montrer  toute sa splendeur et toutes les nouveautés technologiques françaises, car la ville organise 5 expositions universelles entre 1855 et 1900.

Le second empire, marque une rupture dans l’histoire artistique du XIX eme siècle en France, l‘art officiel d’un côté de l’autre l’art Indépendant.

La politique culturelle de l’empire est pour l’art académique, représenté par Meissonnier, Cabanel, Bougereau comblés d’honneur par le régime, et à la tête  de l’académie des beaux arts, et dénigre l’art réaliste, illustré par Courbet, Daubigny, Millet, Rousseau.

De 1860 à 1880 la révolution industrielle apporte des changements dans le milieu artistique, le tube de peinture fait son apparition, un groupe d’artistes autour d’Edouard Manet dès 1860 se constitue en groupe indépendant, Degas, Cézanne, Monet, Renoir, Bazille et bien d’autres tentent d’exposer au Salon officiel mais son rejetés par le jury. 1863, le pouvoir décide d’ouvrir un Salon des refusés, on y découvre " le déjeuner sur l’herbe"qui fait scandale, " Olympia " autre tableau de Manet qui provoque également des réactions.  

Après la guerre de 1870, les artistes continuent leur travaille.

La III eme République est proclamée le 4 septembre 1870 par Gambetta, mais elle est instable, la société subi un choc  avec la Commune de  Paris en 1871, cela instaure un climat intellectuel de défiance envers toute innovation ou révolution artistique. Les artistes décident d’organiser leur propre exposition, le photographe Nadar prête son atelier.  

En 1874, le tableau de Monet "impression du soleil levant " est exposé, c’est le critique Louis Leroy qui employa le terme d’impressionnisme. La fin du siècle voit une explosion de styles et de courants dans la peinture française, et, de plus en plus salons voient le jour : dont  le "Salon des Indépendants" en 1884, plus tard  le "Salon d’automne en 1903".

Le marché de l’art s’est développé quelques grands noms Durand-Ruel, Le père Martin, Petit …..Les artistes vendent   leurs tableaux à des acquéreurs. L’art rentre ainsi dans une logique de marché, au même titre qu’un autre produit.

La propriété Caillebotte :

A l’entrée, sur la gauche du parc, le bâtiment principal nommé le « Casin » (nom inspiré de la Casina de Raphael, située dans les jardins de la villa Borghèse à Rome). La construction date de 1830 de style néoclassique, sur la façade une colonnade de style palladien, donne un côté très italien à la demeure. Deux statues dans des niches celle d’Apollon et de vénus.

La bourgeoisie de l’époque avait le goût pour l’Antique.

" Le casin " fait face au parc à l’anglaise de 10 hectares. Sur la droite la ferme Ornée, utilisée comme dépendances à l’époque, devant, une grande volière en forme de rotonde, les oiseaux étant recherchés pour leur chant,  installée en 1860 par Martial Caillebotte nouveau propriétaire et père de l’artiste. En prolongement de la ferme, le chalet suisse, ( laiterie à l’époque), la décoration raffinée, en bois, est  due au père de Gustave.

A coté l'exèdre ( dans le monde Antique, c'est une salle de réunion destinée à la conversation, statuaire gallo-romaine montrant l'enfant à l'oie, sorte de retour aux sources de la civilisation).

 

En continuant, le kiosque ou petit pavillon belvédère , il permet de dominer le parc avec une vue sur le mont Griffon, il est richement décoré, avec  ornements en bois et  griffons sur les vitraux, il est de style oriental. Dessous se trouve la glacière, elle fait 7 mètres de profondeur, permettant de garder les aliments au frais pendant l'été. La porte d'entrée encadrée par des rochers donne l'impression d'une grotte.

 

Proche une chaumière, de style montagnard, utilisée pour le rangement des outils . dans le prolongement, une petite chapelle recouverte de lierre, d'où son nom Notre-Dame du lierre, construite en 1864, à l'initiative du père de Gustave, en hommage à son fils aîné, Alfred, devenu prêtre. Son architecture : fin XIX eme , avec un mélange de style roman (arc en plein cintre) et néo-gothique (formes élancées et découpées). Au fond du parc, se situe le potager, apprécié par Gustave passionné d'horticulture.

En revenant vers le Casin, de l'autre coté du parc, une petite passerelle au-dessus d'un ruisseau, conduit le visiteur vers l'Orangerie, elle est de style néo-classique avec quelques figurines sur le fronton, élégance du bâtiment, utilisée pour abriter les orangers pendant l'hiver, on la découvre sur plusieurs oeuvres de l'artiste.

La rivière l'Yerres, passe tout le long de la propriété.

 

Par sa peinture l'artiste nous transmet sa vie de villégiature à Yerres, l'importance du parc, ses nombreux loisirs autour de la rivière. Toutes les fabriques (mot utilisé à l'époque) existantes dans le parc montrent qu'il y avait  de nombreux domestiques.

 

Plus de 40 tableaux pour le retour de Gustave Caillebotte à Yerres :

Différents thèmes pour illustrer la période Yerroise de l'artiste :

La première salle  est réservée aux activités sur l'eau.

La rivière l’Yerres :

Exposé :

"Périssoires sur l’Yerres " 1877

caillebotte perissoire

" Le canotier au chapeau haut de forme" 1878, Le personnage principal est en costume de ville, il occupe le devant de la scène.

caillebotte partie bateau

Trois  toiles emblématiques datent de 1878, ce triptyque montre les bords de l’Yerres en été : l’eau, la nature,  qui favorisent les activités de la baignade, la pêche, le canotage :

"La pêche à la ligne " 1878, le personnage de profil au premier plan, quelques tâches de soleil passent à travers les arbres sur le chapeau, le dos et la jambe du pêcheur montrent l’intérêt de l’artiste pour la lumière et ses variations.

 caillebotte pecheurs

" Baigneurs,  bord de l’Yerres "  œuvre est plus  audacieuse le  personnage principal est de 3 :4 arrière, le visage caché, les fesses en évidences, il est situé dans la moitié gauche du tableau tourné vers l’extérieur, il est prêt à plonger.

 caillebotte les baigneurs

"Périssoires sur l’Yerres ", la composition est plus cohérente dans la dissymétrie, le dos coupé, Caillebotte est familiarisé avec l’art de l’estampe japonaise.

perissoire.jpeg

 

Yerres, la ferme, le jardin :

Présentation de la palette et de la boite de peinture de l’artiste, depuis peu les tubes sont en étain, sa palette est de dominance de gris, violet, couleurs que l’artiste affectionne.

Gustave Caillebotte a présenté le domaine familial sous de nombreux angles, Yerres, Brunoy, Boussy Saint-Antoine, avec de nombreuses vues du potager.

Présenté :

"Prairie à Yerres" 1875

"Le Casin partie  de la façade sud" 1872-78

"Yerres, la colonnade du Casin" 1870-71

caillebotte colonnade

"Yerres de l’exèdre, le porche et la demeure familiale" 1875

"Vue du jardin de l’artiste et la vallée d’Yerres" 1877

"Le jardin potager" 1875-78

caillebotte jardin potager yerres

"Le mur du jardin potager deux toiles l’une" datée de 1877, et l’autre de 1875-78

"Yerres, le cheval bai cerise à l’écurie" avant 1879

"Yerres devant la ferme Ornée, la volière" 1872-78

"Yerres, l’allée du grand ah ah" 1872-78

"Boussy, la moisson paysage aux cinq meules" 1872-78

"Brunoy, le pont des Soulins" 1872-78, pont datant du XVIII eme siècle, proche la gloriette, dont le premier état fut commandé par Jean Paris de Monmartel (marquis de Brunoy)  à la même époque.

 

La vision de la nature :

Les impressionnistes ont représenté la nature changeante sous l’effet de la lumière, ainsi que les mouvements créés par l’eau, le vent et une variété infinie des couleurs du ciel. Caillebotte a su traduire à son tour ses impressions avec la nature à Yerres.

Exposé :

"Yerres,Effet de pluie" 1875, très bel exemple, comme le montre le motif choisi par l’artiste par sa composition, sa facture. Le point de vue sur la rivière et ses berges est décentré et joue sur les horizontales et les obliques, ce qui donne une profondeur, la rive inférieure est marquée par une diagonale qui contrarie la berge supérieure représenté par une ligne presque horizontale, l’ensemble étant ramené à la verticale dans le plan du tableau, c’est très proche de l’art des estampes japonaises. Un autre point, la pluie est invisible, elle est représentée par des ronds dans l’eau.

G. Caillebotte - L'Yerres, pluie

"Yerres, la pelouse dans le parc couché de soleil" de 1872-73 , quatre effets sont présentés.

"Yerres, sur l’étang les nymphéas" vers 1874

caillebotte nymphéas

"Allée dans le parc à Yerres" 1872-78

"L’Yerres effets de lumière" 1872-78

 

La propriété familiale :

Sa période picturale s’étend sur 5 ans à Yerres :

Présenté :

"Le parc de la propriété à Yerres" 1875, l’ensemble dissymétrique, le banc est petit et semble partir vers le haut du tableau, l’herbe est brossée, le chemin en touches roses allant vers le violet, le personnage à  gauche sur le tableau fait pendant à l’arbre à droite ce qui équilibre la composition, et mène le regard vers le Casin.

caillebotte parc

"Jardin à Yerres" 1876

"Le parc d’Yerres" ,1877

"Peintre sous son parasol "1878,il s’agit de Edouard Dessommes, peintre amateur, ami de la famille invité à Yerres

"Camille Daurelle dans le jardin à Yerres" (fils du valet de chambre de la famille Caillebotte) 1877

caillebotte daurelle

"Autoportrait au chapeau d’été" 1872-78,le portrait est lumineux, grâce à la lumière venant de droite, l’artiste esquisse un léger sourire.

"Yerres, militaires au bois" 1870-71

"Yerres, les bouleaux" 1870-71

caillebotte les bouleaux

"Parc d’Yerres, chemin sous-bois"

"Le billard" vers 1875

caillebotte billard

"Portrait de Zoé Caillebotte" (cousine de l’artiste) 1877

 

L’univers parisien :

L’artiste a illustré de nombreuses scènes de la vie parisienne tel que les raboteurs de parquet, le pont de l’Europe, la leçon de piano 1881, postérieures à la période Yerroise évoque l’univers parisien de l’artiste.

Présenté :

" La leçon de piano "  1881, l’artiste a offert cette œuvre à son ami Monet, deux personnages féminins dans un cadre resserré, les personnes passionnées par la musique, le professeur de piano sur la droite du tableau lève la main surement pour battre la mesure,   l’élève coiffée de son chapeau. Elles sont vêtues de couleurs sombres, sur le piano quelques objets exotiques. 

caillebotte lecon de piano

 

Régate à Argenteuil, cette œuvre rappelle la passion de l’artiste pour la pratique du nautisme et son goût pour la représentation du vent, du mouvement des reflets et de la lumière.

" Le boulevard vu d’en haut " 1880, cette composition audacieuse termine l’exposition.

caillebotte balcon

Un petit film montre la propriété à l’époque sous différentes saisons.

Quelques extraits du catalogue.

Exposition organisée dans la propriété de l’artiste, très belle association du lieu et des œuvres.

A ne pas manquer du 5 avril au 20 juillet, Yerres.

 

 

 

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