26 février 2010
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Frédéric Chopin est né à Żelazowa Wola le 1er mars 1810 près de Varsovie.
Son père Nicolas né à Marainville en 1771, le duché de Lorraine appartient à Stanislas polonais il le reçu en 1735, en 1779 pacte polonais. Le premier partage eut lieu en 1772 entre la Prusse-la Russie et l’Autriche. Il est le fils du syndic (il reçoit un bon enseignement).
1793 à 1795, partage de la Pologne, Nicolas reste en Pologne, il enseigne le français, l’histoire. Il travaille chez le comte Skarbek, il y rencontre Justyna Krzyżanowska, dame d’honneur et cousine de la comtesse Skarbek, elle a 20 ans il en a 31. Le comte Skarbek lui avait en effet proposé en 1802 de s'occuper de ses 4 enfants et de son manoir de Zelazowa Wola, à 50 km de Varsovie. Nicolas épouse Justyna, ils eurent 4 enfants dont Frédéric en 1810. La même année, Nicolas prend le poste français à Varsovie, la famille vit dans l’aisance.
Fréderic est élève au conservatoire ou son père enseigne le français, il compose très tôt dès 8 ans, en 1818 il donne son premier concert, il fait de la musique avec le fils du Tsar qui est roi de Pologne. Ses études musicales se terminent en 1829, il est aussi passionné d’histoire, théâtre et littérature. La santé de Frédéric est fragile, ses parents choisissent une destination proche de Varsovie pour les vacances d’été, tous les ans la famille se rend à la campagne. Frédéric montre un intérêt pour la musique rythmée. Il assiste a de nombreuses fêtes populaires ou il y entend les mazurkas, ceci est fondamental pour son œuvre future.
Très tôt il découvre Bach et quitte son pays pour la première fois en 1828, il part à Berlin et découvre tous les grands de l’époque tel que Weber, Cimarosa, Haendel. Il assiste à un concert de Paganini, il dit qu’un musicien peut se réaliser avec un seul instrument de musique c’est ce qu’il fera. Il veut se produire à l’étranger et part pour Vienne en 1829, il va à l’opéra et donne un 1er concerto au théâtre impérial, il obtient une excellente critique, il est différent des autres pianistes. Il va à Prague, Dresde Varsovie, il rencontre Henriette Sontag (Weber a écrit pour elle), elle sera un de ses amours. Il termine son 1er et second concerto, l’orchestre y est modeste il met en valeur le soliste, intensité lyrique.
1830, il est de plus en plus proche de l’opposition nationale. C’est la Révolution à Paris et à Bruxelles, alors qu’il prépare un voyage vers Paris, mais il s’arrête dans un premier temps à Vienne, il va à l’opéra et apprend que la révolution éclate à Varsovie, sa famille lui défend de revenir il reste à Vienne (il compose son premier scherzo).
Il quitte Vienne le 20 juillet 1831 pour Paris en passant par Munich, Stuggart. À Paris, il fait la connaissance de compatriotes polonais exilés suite à la défaite polonaise, et découvre une intense activité culturelle et musicale, notamment l'opéra italien (Rossini, Bellini).
Sa première période parisienne va jusqu'à 1838. Paris à cette époque est le haut lieu du piano en Europe, la ville est dynamique c’est l’éclosion du romantisme, Delacroix, Géricault sont à l’honneur ainsi que l’opéra, il y entend la Malibran, il va écouter les concerts au conservatoire, il rencontre Rossini, Cherubini, le grand pianiste Brenner, il fait aussi la connaissance de Mendelssohn, invité chez la princesse Belgiojoso, il rencontre Franchomme violoncelliste, et Bellini qui est sensible à son lyrisme mélancolique. Berlioz est un grand ami dramatique éclatant, Frédéric , le lyrisme intime et confidentiel. Il connaît Liszt autre ami intime, George Sand, Marie D’Agout.
Il va chez Kalkbrenner qui l’introduit dans ce milieu pianistique et lui organise son premier concert dans les salons Pleyel en 1832, ce soir là au programme, concerto, mazurka, polonaise. Sa réputation de virtuose est faite (le critique Fétis, dans la revue musicale, en mars 1832, après le grand concert de Kalkbrenner, fera l'éloge du jeune Polonais) ce qui va lui permettra très rapidement de devenir le professeur le plus recherché dans les milieux aristocratiques parisiens, il va habiter rue de la chaussée d’Antin, il joue dans les salons, il développe une grande amitié avec une élève.
En Pologne plus d’autonomie politique, les universités sont fermées, on pille les musées, Paris devient la capitale de la Pologne, on se réfugie à l’hôtel Lambert, pour les riches polonais, les artistes . Une société littéraire polonaise ouvre à Paris en 1832, la bibliothèque se situe quai d’Orléans no 6. Il existe un comité français Hugo, Gauthier, La Fayette en font parti.
De 1832 à 1838, ce sont des années fécondes pour Frédéric, il compose les 21 nocturnes, 5 mazurkas, des scherzos. Un événement en 1835 ses parents se rendent en cure thermale, ils passent à Dresde.
Sa seconde période parisienne de 1838 à 1848. Au cours de ces années, Chopin va donner peu de concerts mais de nombreuses représentations pianistiques dans différents contextes.
Pour le décès du ténor Adolphe Nourrit (décédé en Italie en 1839), lors de la messe de requiem célébrée pour le défunt, il interprète à l’orgue de Notre Dame du Mont, les astres, et un lied de Schubert. La même année, le roi Louis Philippe l’invite à Saint-Cloud, il y joue ses études et nocturnes et une sonate à quatre mains de Mozart avec le pianiste Moscheles, ce fut un triomphe.
1841, il donne à nouveau un concert à Pleyel, commenté dans la gazette musicale par Franz Liszt. Les années suivantes il donne des concerts privés dans son appartement de la rue Pigalle,entouré de ses amis parmi lesquels Sainte-Beuve, Delacroix, Mickiewicz, Berlioz et de nombreux amis polonais.
De 1836 à 1847, ou les années George Sand, ils mènent une vie mondaine ils ont une grande admiration l’un pour l’autre. Chopin ayant une santé fragile, le couple décide de partir pour Valldemossa à Majorque, mais le séjour hivernal se passe dans des conditions précaires dans la chartreuse, il y compose son cycle des 24 préludes, op. 28 et sa 2e ballade, sa santé se dégrade à nouveau.
Ils décident de rentrer en France, Chopin va beaucoup mieux jusqu'en 1846. Il séjourne souvent à Nohant, dans la magnifique résidence de campagne de George Sand, proche de La Châtre. L’été est idyllique, les visiteurs sont nombreux, Balzac, D’Agout, Delacroix, Liszt, Sand écrit ’ Consuelo ‘ c’est l’image de Pauline Viardot (cantatrice), ils passent 6 mois à Nohant et rentrent à Paris. C’est une période heureuse pour l’artiste il y compose quelques-unes de ses plus belles œuvres : la Polonaise héroïque, op. 53, la 4e Ballade, la Barcarolle, op. 60, les dernières Valses.
Frédéric se produit à Pleyel, aux Tuileries et cela jusqu’en 1847, c’est un rythme idéal Nohant, Paris.
1846, le musicien est de plus en plus affaibli par la fin de sa relation avec l’écrivain, et décide de partir en Angleterre afin d’y effectuer une tournée organisée par une élève, Jane Stirling, voyage épuisant physiquement et moralement. A Londres il joue devant la reine Victoria et rencontre Charles Dickens, mais sa santé s’aggravant de jour en jour, il rentre à Paris son état est au plus bas.
Chopin meurt quelques semaines plus tard, le 17 octobre 1849, 12 place Vendôme, à l'âge de 39 ans. Enterré au cimetière du Père-Lachaise, après une cérémonie à la Madeleine le 30 octobre 1849, on y joue le requiem de Mozart, la marche funèbre et Pauline Viardot chante, on y voit Pleyel, Delacroix, Meyerbeer, son monument funéraire est de Clésinger. Conformément à ses dernières volontés, Ludwika (sa sœur ainée) ramène à Varsovie son cœur qui se trouve actuellement dans un cénotaphe inséré dans un pilier de l'église Sainte-Croix.
Chopin immense pianiste virtuose de son temps, il préfère la composition au concert, plutôt avec un public choisi dans de petites salles, il a eu la volonté consciente d’être un musicien national. Sa période musicale a été marquée par une évolution singulière de la technique pianistique. À l'instar de ce qui avait été développé quelques années plus tôt par Paganini pour le violon. Il fait parti des grands virtuoses du début XIXe, Liszt n'est pas le seul à avoir perfectionné la technique pianistique au cours des années 1830-1840 ; il affirme lui-même que de nombreuses avancées sont dues à Chopin.
De nombreuses manifestations autour de Chopin pendant l’année 2010 en France, Paris , à Nohant, chez george Sand, mais aussi en Pologne.
Beaucoup d’enregistrements pour cet événement.
A Paris des concerts, salle Pleyel, cité de ma musique, Théâtre des Champs Elysées, au musée de la vie Romantique, festival Chopin à Bagatelle en juin.
Des expositions dont une au musée de la vie romantique à Paris.
Un magnifique enregistrement d’Alexandre Tharaud - Chopin Journal intime
Son père Nicolas né à Marainville en 1771, le duché de Lorraine appartient à Stanislas polonais il le reçu en 1735, en 1779 pacte polonais. Le premier partage eut lieu en 1772 entre la Prusse-la Russie et l’Autriche. Il est le fils du syndic (il reçoit un bon enseignement).
1793 à 1795, partage de la Pologne, Nicolas reste en Pologne, il enseigne le français, l’histoire. Il travaille chez le comte Skarbek, il y rencontre Justyna Krzyżanowska, dame d’honneur et cousine de la comtesse Skarbek, elle a 20 ans il en a 31. Le comte Skarbek lui avait en effet proposé en 1802 de s'occuper de ses 4 enfants et de son manoir de Zelazowa Wola, à 50 km de Varsovie. Nicolas épouse Justyna, ils eurent 4 enfants dont Frédéric en 1810. La même année, Nicolas prend le poste français à Varsovie, la famille vit dans l’aisance.
Fréderic est élève au conservatoire ou son père enseigne le français, il compose très tôt dès 8 ans, en 1818 il donne son premier concert, il fait de la musique avec le fils du Tsar qui est roi de Pologne. Ses études musicales se terminent en 1829, il est aussi passionné d’histoire, théâtre et littérature. La santé de Frédéric est fragile, ses parents choisissent une destination proche de Varsovie pour les vacances d’été, tous les ans la famille se rend à la campagne. Frédéric montre un intérêt pour la musique rythmée. Il assiste a de nombreuses fêtes populaires ou il y entend les mazurkas, ceci est fondamental pour son œuvre future.
Très tôt il découvre Bach et quitte son pays pour la première fois en 1828, il part à Berlin et découvre tous les grands de l’époque tel que Weber, Cimarosa, Haendel. Il assiste à un concert de Paganini, il dit qu’un musicien peut se réaliser avec un seul instrument de musique c’est ce qu’il fera. Il veut se produire à l’étranger et part pour Vienne en 1829, il va à l’opéra et donne un 1er concerto au théâtre impérial, il obtient une excellente critique, il est différent des autres pianistes. Il va à Prague, Dresde Varsovie, il rencontre Henriette Sontag (Weber a écrit pour elle), elle sera un de ses amours. Il termine son 1er et second concerto, l’orchestre y est modeste il met en valeur le soliste, intensité lyrique.
1830, il est de plus en plus proche de l’opposition nationale. C’est la Révolution à Paris et à Bruxelles, alors qu’il prépare un voyage vers Paris, mais il s’arrête dans un premier temps à Vienne, il va à l’opéra et apprend que la révolution éclate à Varsovie, sa famille lui défend de revenir il reste à Vienne (il compose son premier scherzo).
Il quitte Vienne le 20 juillet 1831 pour Paris en passant par Munich, Stuggart. À Paris, il fait la connaissance de compatriotes polonais exilés suite à la défaite polonaise, et découvre une intense activité culturelle et musicale, notamment l'opéra italien (Rossini, Bellini).
Sa première période parisienne va jusqu'à 1838. Paris à cette époque est le haut lieu du piano en Europe, la ville est dynamique c’est l’éclosion du romantisme, Delacroix, Géricault sont à l’honneur ainsi que l’opéra, il y entend la Malibran, il va écouter les concerts au conservatoire, il rencontre Rossini, Cherubini, le grand pianiste Brenner, il fait aussi la connaissance de Mendelssohn, invité chez la princesse Belgiojoso, il rencontre Franchomme violoncelliste, et Bellini qui est sensible à son lyrisme mélancolique. Berlioz est un grand ami dramatique éclatant, Frédéric , le lyrisme intime et confidentiel. Il connaît Liszt autre ami intime, George Sand, Marie D’Agout.
Il va chez Kalkbrenner qui l’introduit dans ce milieu pianistique et lui organise son premier concert dans les salons Pleyel en 1832, ce soir là au programme, concerto, mazurka, polonaise. Sa réputation de virtuose est faite (le critique Fétis, dans la revue musicale, en mars 1832, après le grand concert de Kalkbrenner, fera l'éloge du jeune Polonais) ce qui va lui permettra très rapidement de devenir le professeur le plus recherché dans les milieux aristocratiques parisiens, il va habiter rue de la chaussée d’Antin, il joue dans les salons, il développe une grande amitié avec une élève.
En Pologne plus d’autonomie politique, les universités sont fermées, on pille les musées, Paris devient la capitale de la Pologne, on se réfugie à l’hôtel Lambert, pour les riches polonais, les artistes . Une société littéraire polonaise ouvre à Paris en 1832, la bibliothèque se situe quai d’Orléans no 6. Il existe un comité français Hugo, Gauthier, La Fayette en font parti.
De 1832 à 1838, ce sont des années fécondes pour Frédéric, il compose les 21 nocturnes, 5 mazurkas, des scherzos. Un événement en 1835 ses parents se rendent en cure thermale, ils passent à Dresde.
Sa seconde période parisienne de 1838 à 1848. Au cours de ces années, Chopin va donner peu de concerts mais de nombreuses représentations pianistiques dans différents contextes.
Pour le décès du ténor Adolphe Nourrit (décédé en Italie en 1839), lors de la messe de requiem célébrée pour le défunt, il interprète à l’orgue de Notre Dame du Mont, les astres, et un lied de Schubert. La même année, le roi Louis Philippe l’invite à Saint-Cloud, il y joue ses études et nocturnes et une sonate à quatre mains de Mozart avec le pianiste Moscheles, ce fut un triomphe.
1841, il donne à nouveau un concert à Pleyel, commenté dans la gazette musicale par Franz Liszt. Les années suivantes il donne des concerts privés dans son appartement de la rue Pigalle,entouré de ses amis parmi lesquels Sainte-Beuve, Delacroix, Mickiewicz, Berlioz et de nombreux amis polonais.
De 1836 à 1847, ou les années George Sand, ils mènent une vie mondaine ils ont une grande admiration l’un pour l’autre. Chopin ayant une santé fragile, le couple décide de partir pour Valldemossa à Majorque, mais le séjour hivernal se passe dans des conditions précaires dans la chartreuse, il y compose son cycle des 24 préludes, op. 28 et sa 2e ballade, sa santé se dégrade à nouveau.
Ils décident de rentrer en France, Chopin va beaucoup mieux jusqu'en 1846. Il séjourne souvent à Nohant, dans la magnifique résidence de campagne de George Sand, proche de La Châtre. L’été est idyllique, les visiteurs sont nombreux, Balzac, D’Agout, Delacroix, Liszt, Sand écrit ’ Consuelo ‘ c’est l’image de Pauline Viardot (cantatrice), ils passent 6 mois à Nohant et rentrent à Paris. C’est une période heureuse pour l’artiste il y compose quelques-unes de ses plus belles œuvres : la Polonaise héroïque, op. 53, la 4e Ballade, la Barcarolle, op. 60, les dernières Valses.
Frédéric se produit à Pleyel, aux Tuileries et cela jusqu’en 1847, c’est un rythme idéal Nohant, Paris.
1846, le musicien est de plus en plus affaibli par la fin de sa relation avec l’écrivain, et décide de partir en Angleterre afin d’y effectuer une tournée organisée par une élève, Jane Stirling, voyage épuisant physiquement et moralement. A Londres il joue devant la reine Victoria et rencontre Charles Dickens, mais sa santé s’aggravant de jour en jour, il rentre à Paris son état est au plus bas.
Chopin meurt quelques semaines plus tard, le 17 octobre 1849, 12 place Vendôme, à l'âge de 39 ans. Enterré au cimetière du Père-Lachaise, après une cérémonie à la Madeleine le 30 octobre 1849, on y joue le requiem de Mozart, la marche funèbre et Pauline Viardot chante, on y voit Pleyel, Delacroix, Meyerbeer, son monument funéraire est de Clésinger. Conformément à ses dernières volontés, Ludwika (sa sœur ainée) ramène à Varsovie son cœur qui se trouve actuellement dans un cénotaphe inséré dans un pilier de l'église Sainte-Croix.
Chopin immense pianiste virtuose de son temps, il préfère la composition au concert, plutôt avec un public choisi dans de petites salles, il a eu la volonté consciente d’être un musicien national. Sa période musicale a été marquée par une évolution singulière de la technique pianistique. À l'instar de ce qui avait été développé quelques années plus tôt par Paganini pour le violon. Il fait parti des grands virtuoses du début XIXe, Liszt n'est pas le seul à avoir perfectionné la technique pianistique au cours des années 1830-1840 ; il affirme lui-même que de nombreuses avancées sont dues à Chopin.
De nombreuses manifestations autour de Chopin pendant l’année 2010 en France, Paris , à Nohant, chez george Sand, mais aussi en Pologne.
Beaucoup d’enregistrements pour cet événement.
A Paris des concerts, salle Pleyel, cité de ma musique, Théâtre des Champs Elysées, au musée de la vie Romantique, festival Chopin à Bagatelle en juin.
Des expositions dont une au musée de la vie romantique à Paris.
Un magnifique enregistrement d’Alexandre Tharaud - Chopin Journal intime