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13 septembre 2012 4 13 /09 /septembre /2012 16:16

Illiers Combray,

Commune française située dans l’Eure-et-Loir, région Centre. Nous sommes à 25 km de Chartres, 20 de Bonneval et 29 de Châteaudun.

Illiers  vient de Illhari ou Islar, qui signifie nom d’une personne germanique, Hilaire est le nom du patron de la paroisse.

Le nom de Combray est venu plus tard, grâce à Marcel Proust qui décrivit dans son œuvre Illiers sous le nom de Combray, c’est depuis 1971 que le nom de la commune est devenu Illiers-Combray.

Illiers, l’une des plus anciennes baronnies de la région de Chartres, le sire d’Illiers fut l’un des 4 barons qui avait le  privilège de porter le nouvel évêque de Chartres lors de son entrée solennelle dans la ville. Les Seigneurs de cette famille, avaient donné plusieurs nom de la famille au diocèse de Chartres, ils se sont souvent distingués aux grandes époques de l’histoire : Florent d’Illiers (1400-1475), sire d’Illiers, de Maisoncelles, de Mons, Chantemesle sous le règne de Charles VII, fut un des plus braves compagnons de Jeanne d’Arc, il contribua a rendre au roi de Bourges son héritage, avec La Hire ( Etienne de Vignoles, dit La Hire,  suivit Jeanne d’Arc en 1429, à partir de Blois, il a combattu auprès d’elle au siège d’Orléans, il a fait des prodiges de valeur lors des différentes batailles Jargeau et Patay. En 1431, après la capture de Jeanne d’Arc à Rouen, il a voulu délivrer l’héroïne et est tombé aux mains des anglais). Dunois (fut également compagnon d’armes auprès de Jeanne d’Arc) et Xaintrailles (Jean Poton seigneur de Xaintrailles, maitre de l’écurie du Roi, bailli de Berry, et sénéchal du Limousin, il a secondé Jeanne d’Arc au siège d’Orléans et a gagné la bataille de Gerberoy avec La Hire).  

Illiers possédait des  murs qui protégeaient la ville, disparus depuis longtemps, il ne reste que quelques traces du château.

Pendant la guerre franco-prussienne (1870-71), ce lieu a subi les douleurs de l’invasion   et un début de bombardement.

Illiers était un des centres les plus actifs du département, il y avait 5 foires annuelles, et un commerce important de  bestiaux et de grains, on y fabriquait des draps et de la bonneterie, il y avait également plusieurs tuileries.

En 1834, ce fut la naissance d’Adrien Proust, il fut un célèbre médecin hygiéniste de la seconde moitié du XIX eme siècle, et le père de Marcel Proust. A partir de l’âge de 6 ans Marcel ayant une santé fragile vint à Illiers  pendant les vacances avec son frère Robert jusqu’en 1880, dans la maison  de Jules et Elisabeth Amiot oncle et tante de Marcel et Robert du coté paternelle.

 

Marcel Proust, nait à Auteuil, le 10 juillet 1871. Son père est professeur agrégé de médecine à Paris, sa mère Jane Weil, est  fille d’un riche agent de change. Il est issu d’une famille riche, cultivée.

Marcel à une santé fragile, il a de l’asthme, toute sa vie en sera perturbée.

Il est l’élève du cours primaire Pape-Carpentier, il y rencontre Jacques Bizet fils du compositeur Georges Bizet et de Geneviève Halévy, fille du compositeur Jacques-fromental Halévy, elle tiendra  son propre salon, lorsqu’elle se remariera avec l’avocat des Rothschild, Emile Straus en 1886. Marcel Proust en sera un familier.


1873, naissance de Robert, frère de Marcel. La famille s’installe boulevard Malesherbes.


1879, Adrien Proust,  père de Marcel est élu à l’académie de médecine.

En 1882, Marcel rentre au lycée Condorcet, il y obtient de brillants résultats, malgré sa santé fragile. Il est l’élève en philosophie d’Alphonse Darlu. Il est ami avec Jacques Bizet et rencontre Fernand Gregh (qui sera critique littéraire, poète, et membre de l’académie française)  et Daniel Halévy, cousin de Jacques Bizet ( qui sera historien et essayiste français), les talents littéraires de Marcel se manifestent rapidement, il  est secrétaire de la revue "lilas" au lycée. 


1889, il obtient son bac, devance son service militaire qu’il fait à Orléans. Il rencontre Robert de Billy et deviennent amis (Robert de Billy sera ambassadeur). A cette époque il rencontre également à Paris Arman de Caillavet (auteur dramatique français) et son épouse Jeanne Pouquet, ils deviendront amis très proche, plus tard,  Proust participera aux salons de Madame de Caillavet. 


En 1891, rendu à la vie civile, il fait des études à la faculté de droit  et à l’école libre des sciences politiques dans les cours d’Albert Sorel et d’Anatole Leroy-Beaulieu, et à la Sorbonne a ceux d’Henri Bergson, dont l’influence va être majeure sur son œuvre. C’est à cette époque qu’il commence à fréquenter les salons littéraires et collabore à la revue " le banquet " fondée par Gregh.


1892, Chez  Madame Straus (veuve de Georges Bizet) il  rencontre Emile Blanche (l’artiste fera son portrait, présenté ci-dessous), Oscar Wilde et Maurice Barrès.  Il fréquente aussi le salon de la princesse Mathilde et celui de madame de Cavaillet (amie d’Anatole France).


marcel proust portrait emile blanche


1893, ayant son diplôme en poche, il se destine à une carrière de bibliothécaire chez Madeleine Lemaire (également peintre et aquarelliste). Il rencontre Robert de Montesquiou (homme de lettres et dandy).

La fortune familiale lui assure une existence aisée, il ne travaille pas et fréquente les salons de la bourgeoisie et de l’aristocratie du faubourg Saint Honoré et Saint Germain. Il y rencontre artistes et mondains, Robert de Montesquiou lui fait rencontrer la comtesse  de Greffulhe (Marcel Proust en fera la duchesse de Guermantes, dans son œuvre), cousine du poète, ainsi que  la princesse de Wagram (née Rothschild) et   la comtesse d’Haussonville.  De ce fait il a une réputation de mondain. 


1894, il passe ses vacances à Trouville et à Cabourg. L’affaire Dreyfus éclate, sa mère Jane et son frère Robert sont comme lui dreyfusards, tant qu’à son père Adrien il est antidreyfusard. C’est aussi l’année ou il  fait la connaissance de Reynaldo Hahn   (compositeur, chef d’orchestre et critique musical, né à Caracas naturalisé français en 1912).

 

marcel proust photo de hann devant le piano

 

1895, Proust a une licence es lettre (philosophie), pendant l’été il est attaché à la bibliothèque Mazarine. Il demande un congé et part en vacances à Dieppe dans la villa de Madame Lemaire et a Belle-Ile avec Reynaldo Hahn.  

IL entreprend d’écrire un roman, Jean Santeuil, et va y travailler jusqu’en 1899.  Beaucoup plus tard, il sera publié, il s’agit d’un jeune homme qui évolue dans Paris au XIX eme siècle.  


1896, Sous le patronage d’Anatole France, il fait paraître son premier  livre  " le plaisir et les jours" ,.recueil de poèmes en prose, portraits  et nouvelles de style fin du XIX eme siècle. Son grand-père maternel décède Monsieur Weil. La même année, il devient ami avec le fils d’Alphonse Daudet Lucien


1898, dreyfusard, il assiste au procès de Zola. C’est le début de la maladie de sa mère.


1900, La famille Proust s’installe rue de Courcelles.  Après le décès de John Ruskin, qu’il avait découvert grâce à son ami Robert de Billy, diplomate à Londres, il entreprend de traduire les œuvres de celui-ci (dont les ouvrages sont sans succès). Il décide de partir sur les pas de Ruskin  à Amiens puis à Venise en compagnie de sa mère. Les premiers écrits sur Ruskin  paraissent dans la gazette des  beaux-arts. Sa première traduction est la bible d’Amiens en 1904


1902, il voyage en Hollande et y voit  "la vue de Delft" de Vermeer, il est un  grand admirateur de l’artiste.

proust- vue delf

 

1903 décès de son père.

 

1905, décès de sa mère, il interrompt son activité, il est très affecté et le restera pendant plusieurs années.

 

1906, il s’installe à l’hôtel des Réservoirs à Versailles, puis boulevard Haussmann à Paris.  

 

1907, il fait paraître dans le Figaro in article " Sentiments filiaux d’un parricide ", il y esquisse l’analyse de deux éléments fondamentaux dans sa future psychologie il s’agit : de la mémoire et la culpabilité.


1908, il écrit  à nouveau pour le Figaro, il s’agirait d’éléments préliminaires à son roman.


1909, il se consacre à son œuvre, il entreprend cet immense projet d’écrire une œuvre avec les jours enfouis, elle se nomme   "A la recherche du temps perdu ". Il rédige la première partie "du coté de chez Swann" . Il se renferme chez lui, il se repose le jour et travaille la nuit.


1912, ce premier volume de 700 pages ne trouve pas d’éditeur, quelques extraits paraissent dans le Figaro. Refusé chez Gallimard par André Gide.


1913, c’est chez Grasset que se fera son édition  "Du coté de chez Swann " et annonce pour l’année  suivante  la suite " Du coté des Guermantes "et " le temps retrouvé ".


1914, c’est la mort accidentelle de son ami Alfred Agostinelli (ils se rencontrèrent à Cabourg en 1907, alors qu’Alfred était chauffeur de taxi, il fit visiter la Normandie à Marcel Proust, et cela pendant deux étés. En 1913, ils se retrouvent, Alfred a perdu son emploi et demande à Proust de devenir son chauffeur, ayant déjà un chauffeur, il lui propose de devenir son secrétaire, il lui fait dactylographier ses manuscrits, avec sa compagne ils s’établiront chez Marcel Proust, mais il repartira à Monaco, Proust l’implore de revenir et pour cela lui offre un avion avec lequel Alfred aura un accident). De plus c’est la Guerre et Proust ne fournit pas la suite de son œuvre comme annoncé. Il n’est pas mobilisé son état de santé n’étant pas bon.


1919, Parution  "d’A l’ombre des jeunes filles en fleurs ", avec cette œuvre, Il obtient le prix Goncourt. Pour les deux années suivantes, il annonce la parution de "Du coté des Guermantes " et " Sodome et Gomorrhe". "


1922, parait la seconde partie de Sodome et Gomorrhe.  Epuisé  il décède à Paris des suites d’une pneumonie.

Après son décès, la suite de son œuvre a été publiée, jusqu’en 1927.


Les salons :

Ils existaient depuis le XVI eme siècle, ils sont devenus nombreux au XIX eme siècle, le plus célèbre fut celui de Charles Nodier à la bibliothèque de l’Arsenal ou se retrouvaient les hommes les plus illustres du monde littéraire, et des arts, on y rencontrait : Lamartine, Hugo, Alfred de Musset, Alexandre Dumas, Sainte-Beuve, Balzac, Eugène Delacroix, Liszt. Sous la troisième république de nombreux salons virent le jour, bien souvent tenus par des femmes, on y parlait de l’actualité de l’époque, littérature, philosophie. Il y avait les salons de   comtesse de Greffulhe, George Sand, Anna de Noailles, Madeleine Lemaire, Sophie de Castellane, Mélanie de Pourtalés, Marie d’Agoult, Juliette Récamier, Esther La Païva, Claire de Duras, Julia Allard-Daudet, Marie-Anne de Loynes, la marquise Armande du Plessis, la princesse Mathilde Bonaparte et  bien d’autres. L’un des derniers grand salon littéraire de Paris a été celui de Virginie Ancelot , élue à l’Académie française en 1841.

Les salons fréquentés par Proust :

Madame Straus recevait tous les dimanches, elle avait une grande influence dans Paris. En 1898, les Straus s’installerent dans un hôtel particulier qu’ils venaient de faire construire, au 104 rue de Miromesnil. Parmi les  invités des hommes de lettres, des artistes, des politiciens, des notables mondains : Edgard Degas, Ludovic Halévy, Paul Bourget, Jean-Louis Forain, Léon Blum, Lucien Guitry, Réjane, Jacques Emile Blanche, Marcel Proust, la princesse   Edmond de Polignac, la princesse Mathilde, la comtesse Greffulhe, le prince Auguste d’Arenberg, Charles Haas (fondé de pouvoir chez Rothschild frères) l’un des modèles de Charles Swann dans l’œuvre de Proust

Madame Léontine de Caillavet, égérie d’Anatole France.  Modèle de Madame Verdurin dans l’œuvre de Proust. Arman de Caillavet tenait une rubrique au Figaro. Elle tenait son salon  dans un hôtel particulier au 12 de l’avenue Hoche, elle recevait   le dimanche toute l’élite intellectuelle, politique et mondaine, n’aimant pas la musique elle avait exclus les musiciens. On y rencontrait : Joseph Primoli, neveu de la princesse Mathilde,  Jean-Elie duc Decazes, le prince et la princesse Bibesco, le baron et baronne de Rothschild, Robert de Montesquiou, Anna de Noailles, Marie et Pierre Curie, Marcel Proust, Leconte de  Lisle, Pierre Loti, Fernand Gregh, Colette, Réjane, Georges Clémenceau, Paul Bourget, Loïe Fuller (danseuse américaine), Léon Blum, Aristide Briand et bien d’autres……….

Madame de Caillavet donnait des diners le mercredi, dont les conversations étaient dirigées sur des thèmes comme chez madame d’Aubernon de Nerville, on y rencontrait Alexandre Dumas fils, de Hérédia, Ernest Renan, le professeur Pozzi, Leconte de Lisle et Anatole France.

La princesse Mathilde, fille de Jérôme Bonaparte, fut élevée en Italie. Son salon littéraire à Paris était couru, situé dans son hôtel particulier de la rue de Berri, elle recevait les Goncourt, Flaubert, Théophile Gauthier, Paul Bourget, Marcel Proust dans sa jeunesse, il y avait aussi les Straus, le docteur Samuel Pozzi, le comte Benedetti ancien ambassadeur.

 

Son œuvre :

Son œuvre est une réflexion sur la mémoire, sur le temps, mais aussi sur l’amour, la jalousie, c’est une analyse de la société bourgeoise et aristocratique de son époque.

Ce sont des lieux, des souvenirs familiaux. Les séjours  effectués à Illiers pendant son  enfance chez son oncle et sa tante (Maison de tante Léonie) que l’on retrouve au début de son œuvre, mais c’est aussi au fil de ses rencontres, dans l’atmosphère des salons mondains,  qu’il  construit son œuvre"  A la recherche du temps  perdu ".

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Il lui a fallu 15 ans pour l’écrire, reclus dans son appartement du boulevard Haussmann.    

Du côté de chez Swann en 1913

A l’ombre des jeunes filles en fleurs en 1919

Le côté des Guermantes tome I en 1920

Le côté des Guermantes tome II en 1921

Sodome et Gomorrhe tome I en 1922

Sodome et Gomorrhe tome II en 1922 (après son décès)

La prisonnière (publiée par son frère Robert et Jacques Rivière) en 1923

Albertine disparue en 1925

Le temps retrouvé en 1927

 

La maison de Tante Léonie   (musée Marcel Proust). La famille y  venait.

La maison donne sur un petit jardin. Elle est sur plusieurs niveaux.


proust maisn

 

Des objets font référence au texte, d’autres viennent  de chez Marcel Proust, la chambre ou il dormait enfant et la cuisine sont les points forts de la visite, les textes de Proust en sont les supports. L’atmosphère y est décrite dans " du coté de chez Swann ".

Dès la première pièce nous découvrons  des photos d’Illiers Combray  à l’époque ou Marcel Proust venait chez son oncle et sa tante Elisabeth et Jules Amiot.

Au rez-de-chaussée, La cuisine est authentique, des objets ayant appartenus à la famille un service à crème à chocolat en porcelaine blanche avec un liseré or, il est composé d’un plateau avec des petits pots, ils servaient donc à mettre le dessert aimé de la famille, (ce dessert était le chef d’œuvre de Françoise dans le texte) on peu voir quelques moules à gâteaux en cuivre. Un grand fourneau, un soufflet, une table ou repose une cafetière un pain de sucre et quelques objets. Un escalier dans un coté de la pièce.

C’est un lieu de vie et d’intimité, c’est pratiquement la cuisine que Marcel Proust a connu enfant. 

 

proust cuisine

 

La salle à manger, les boiseries de style empire des maisons bourgeoises du XIX eme siècle et un magnifique parquet, de très beaux meubles ornent cette pièce, des poteries sont exposées sur un petit meuble, et la lampe à pétrole suspendue au-dessus de la table.

 

proust salle a manger

 

Le salon rouge, renferme  des objets personnels de sa mère Jane, tel qu’une boite à ouvrage, une écritoire.


proust salon rouge

 

Nous empruntons l’escalier pour aller à l'étage. Cet escalier, détesté par l’enfant lorsqu’il montait dans sa chambre pour aller se coucher, il craignait que sa mère ne vienne lui dire bonsoir.

La chambre de Marcel, le mobilier y est classique, le lit dans l’alcôve, derrière de hautes courtines  blanches, deux tables de chevets, dont un lampe à pétrole posée sur l’une d'elle, une cheminée, au dessus de celle-ci un miroir, sur la cheminée une pendule sous un globe de verre, face au lit un fauteuil, sur le dossier repose des étoles ajourées blanches au crochet représentant des roses, face à la cheminée une commode recouverte d’une nappe en guipure, des vases, un sucrier et une carafe sont disposés dessus, accroché au mur, un portrait du prince Eugène. 


    proust chambre marcel

Tout ceci fait  référence au texte.

 

La chambre de tante Léonie,  une commode jaune en citronnier ,une table servant d’officine avec une bouteille de vichy  Célestin, un verre, des ordonnances, des livres de messe, et la célèbre petite madeleine en forme de coquille Saint-Jacques, le lit longe la fenêtre.


proust chambre léonie

 

D’autres pièces évoquent les souvenirs de Jules Amiot, passionné par l’Algérie, pays qu’il avait visité plusieurs fois, d'ou la présence de nombreux objets rapportés de ses voyages, en quelque sorte il orientalisa la maison. Il s’était même fait construire un hammam dans son jardin.


En fin de visite un petit musée, présente des photos de Nadar père et fils concernant Marcel Proust (enfant ci-dessous)

 

proust-par-nadar-copie-1.jpg

 

et ses relations, un tableau de Madeleine Lemaire, un portrait de Reynaldo Hahn,proust renaldo hann

 

proust adulte nadar 

sous vitrine quelques partitions, manuscrits de la main de l’écrivain, des lettres, cartes postales, son diplôme du baccalauréat   et autres objets lui ayant appartenus tel que la légion d’honneur. 


proust manuscrit

Une promenade dans le village nous conduit au Pré Catelan, jardin construit par l’oncle de Marcel, (Jules Amiot, était commerçant et horticulteur), on emprunte le pont vieux sous lequel coule la Vivonne, nous passons devant les aubépines, la végétation y est abondante,


proust pre catelan1-copie-1

 

entre les feuilles des arbres on peu apercevoir l’église Saint Hilaire, parmi les charmilles se trouvent quelques pigeonniers.

proust pre catelan

Magnifique promenade qui nous plonge dans l’univers et l’œuvre de l’écrivain.

Prochainement les journées musicales de Marcel Proust à Cabourg (Balbec dans l’œuvre) 21-22-23 septembre 2012.

 

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