Histoire de la danse et du ballet de l’opéra.
La danse existe depuis l’antiquité.
Mais au XVI eme siècle, la France est sous l’influence de l’Italie, François 1er fait venir beaucoup d’artistes italiens à la cour.
Catherine de Médicis fait organiser de nombreux spectacles pour divertir la cour.
Le premier grand ballet de cour date de 1581 « le ballet comique de la Reyne ».
Au XVII eme siècle, époque baroque et l’âge d’or du ballet de cour sous (Henri IV, Louis XIII et Louis XIV), il se développe jusqu’en 1670. Il s’agit d’un spectacle privé qui est donné à la cour pour elle-même, destiné à faire de la propagande politique. Le roi, les grands noms de la noblesse y participent, le ballet reste le spectacle le plus populaire à la cour pendant cette période.
Epoque Louis XIV, c’est la naissance de la danse classique.
Le roi créé une fondation nationale de la danse en 1661, afin de figer le mouvement dans des règles.
Charles Louis Pierre de Beauchamps (1631-1705) est apparenté au à une famille de maitre de danse. Il débute à la cour de Louis XIV en 1648, il à un rôle décisif dans l’élaboration et codification de la technique classique.
Molière, Lully Beauchamps inventent la comédie- ballet dans laquelle la danse à plus d’importance que le texte. La meilleure illustration est le bourgeois gentilhomme créé en 1670.
1672, création de l’académie royale de musique et de danse (ancêtre de l’opéra de Paris).
Raoul Auger Feuillet (1660-1710) danseur et chorégraphe est l’ inventeur d’un système de notation de la danse. En 1700 il publie un ouvrage « chorégraphie ou art de décrire la danse »
XVIII eme siècle, siècle des lumières, la danse classique évolue. C’est la naissance de l’opéra-ballet, la danse est intégrée dans l’œuvre lyrique, un exemple avec les Indes Galantes de Rameau en 1735. Quelques noms de danseurs célèbres : Louis Dupré, Marie Sallé, Marie Anne Cupis de Camargo.
1713, Louis XIV fonde une école de danse à l’opéra de Paris, le but garantir la qualité des artistes. Cette école est ouverte aux enfants à partir de 1764.
Jean Georges Noverre (1727-1810), commence la danse très tôt, élève de Dupré grand danseur de l’époque, il connait bien la danse, il est distribué dans des spectacles donnés au collège Louis Le Grand, alors qu’il a 14-15 ans et l’année suivante il danse dans des spectacles donnés à la cour, puis engagé à l’opéra comique il est 1er danseur en 1744. L’opéra comique étant obligé de fermer l’artiste part à Berlin avec Dupré, et reviens en France, à Marseille en 1748, puis dans différentes autres villes, en 1750 il est à Lyon, 1755 à Londres.
Il rédige « les lettres sur la danse et sur les ballets » dans ces 15 lettres, il explique ses idées sur la danse :
La composition des ballets, il traite de tous les éléments du spectacle de danse c’est à dire décors, costume et autres …….
Il critique en particulier pour la chorégraphie le recours trop fréquent de la symétrie (caractéristique du XVI eme siècle),
Il évoque également les connaissances nécessaires que doivent avoir les maitres de ballet, (anatomie, peinture)
Une étude critique et historique des ballets, avec un long développement sur ceux de l’Académie Royale (assez critique).
Il aborde aussi la question de l’expressivité du mouvement, son centre d’intérêt.
La formation du danseur.
Ces lettres sont publiées en 1760.
Sa doctrine se résume sur deux principes : la danse doit être naturelle et expressive, c’est la pantomime, le ballet doit peindre une action dramatique sans s’égarer dans divertissements qui nuisent à sa progression, c’est le ballet en action.
XIX eme siècle période romantique :
Le ballet romantique est un ballet d’action sur un livret romantique. C’est l’apparition des pointes.
Le premier ballet romantique est la Sylphide créé en 1832. Le costume évolue la tunique, il a été chorégraphié par Philippo Taglioni pour sa fille Marie (1804-1884).
1841, création de Giselle, chef d’œuvre romantique pour Carlotta Grisi.
1870, naissance du ballet académique. Marius Petipa 1818-1910), danseur, chorégraphe et maitre de ballet, signe environ 60 ballets. Il a développé l’art de l’intrigue romantique, il conçoit des ballets de trois ou quatre actes, ainsi le ballet dure une soirée entière et ne sert plus des divertissements entre deux pièces de théâtre. Il alterne la pantomime et le grand ballet, la distribution est nombreuse, le corps de ballet et les figurants mettent en valeur les solistes. Il fixe le déroulement des pas de deux (adages, variations hommes/femmes). Il passe une partie de sa vie en Russie.
La belle au bois dormant (1890), Casse-noisette (1892), le lac des cygnes (1895), Raymonda (1898) représentent quelques uns des chefs-d’œuvre du ballet académique.
XX eme siècle période contemporaine :
La compagnie des ballets Russes nait à Paris en 1909, grâce au mécène Diaghilev, l’après-midi d’un faune en 1912 et le Sacre du printemps 1913 de et avec Nijinski (qui fait scandale et révolution dans le monde de la danse). Ces ballets sont les deux chefs-d’œuvre.
Aux Etats-Unis on découvre une nouvelle liberté dans l’expression du corps avec la modern dance. Les principaux représentants de ce courant Isadora Duncan (1878-1927) , Ruth Saint-Denis (1878-1968), Ted Shawn (1891-1972) , Doris Humphrey (1895-1958), Martha Graham (1894-1991) , Merce Cunningham (1919-2009).
La danse jazz fait son apparition c’est le résultat d’un métissage de culture traditionnelle africaine et culture européenne. Une nouvelle voie s’ouvre à toute l’histoire de la danse, entre danse savante et danse populaire.
En Allemagne, la danse expressionniste suit le chemin de la danse américaine ; avec Rudolph von Laban (1879-1958), Mary Wigman (1885-1973), Kurt Joss (1901-1979), Pina Bausch (1940-2009) et son théâtre dansé.
En France, le ballet académique néo-classique triomphe à l’opéra de Paris avec serge Lifar (1905-1986) danseur et chorégraphe. Il est réformateur du mouvement et de la technique de la danse à laquelle il a ajouté deux positions de pied, il est l’un des créateurs qui imposa ce style, il utilisa ce terme pour son ballet suite en blanc (1943) Aux USA c’est avec George Balanchine (1904-1983) chorégraphe, co-fondateur et maitre de ballet du New York city ballet.
1955, Maurice Béjart (1927-2007) il développe son langage chorégraphique tant sur les bases de la danse académique et que sur les courants néo-classiques. Son ballet symphonie pour un homme seul, annonce l’arrivée de la danse contemporaine en France, il ouvre la danse au grand public.
Une nouveauté à partir de la fin des années 60, installation de compagnies de danse dans les maisons de la culture. C’est le début des centres chorégraphiques nationaux et de ce fait l’épanouissement de la danse contemporaine.
L’exposition retrace l’histoire du ballet de l’opéra de Louis XIV à aujourd’hui……..
De nombreuses photos de danseurs, des tableaux, bronzes, costumes évoquent l’histoire du ballet de l’opéra.
Le long du parcours, alternance de costumes et photographies de quelques danseurs :
Photos :
Jean-Paul Andreani (1954-67), nommé danseur étoile en 1954, il créé le rôle du prince dans Blanche neige de Lifar en 1951. Il quitte l’opéra en 68
Claude Bessy 1956-1972, nommée étoile en 57, elle fut directrice de la danse en 1970 et 1971 et dirigea l’école de danse jusqu’en 2004.
Peter Van Dyk, étoile de 1955-58, ensuite fut danseur à l’opéra de Hambourg et professeur au centre national de danse contemporaine d’Angers de 92 à 94
Josette Amiel, étoile de 58-71, de 1980 à 97 elle fut professeur à l’école de danse.
George Scriabine, étoile de 57 à -61.
Maria Tallchief 56-61, en 1947 elle est invitée à l’opéra de Paris avec Balanchine ( elle a été son épouse de 46 à 51) , elle rejoint le New York city ballet , elle danse avec l’American ballet en 1949, avec le ballet russe de Monte Carlo en 1954, avec le ballet de Hambourg en 65. Elle créé le Chicago city ballet en 1980.
Quelques costumes :
Un Tutu porté par Christiane Vaussard dans "soir de fête " ballet de Léo Staat, daté de 1956
Costume de Nicolas Paul dans "d’Ores et déjà ", ballet de Béatrice Massin , création pour l’école de danse en 2013.
Une photo de Claire Motte, étoile de 1960 à 77, directrice de la danse à la Scola Cantorum de 69 à 75, professeur à l’école de danse de l’opéra de Paris de 77 à 1983, professeur à l’opéra de 83 à 85
Le costume pour " Roméo et Juliette ", ballet de Sasha Waltz en 2007
Autres photos :
Flemming Flindt, étoile de 61-64, nommé à la tète du ballet royal danois en 66, en 1978 il fonde sa compagnie, le Dallas ballet de 1981 à 89, il travaille comme chorégraphe indépendant pour le ballet Cullbert et Roland Petit.
Atilio Labis, étoile de 61-72, ensuite il devient professeur à l’école de danse de Paris et maitre de ballet à l’opéra.
Cyril Atanassoff, étoile de 1964-86, il a enseigné la danse au conservatoire national de musique et de danse de Paris et professeur à l’opéra.
Jacqueline Rayet, étoile de 61-74, elle est maitre de ballet à l’opéra de Paris dès 1979, elle devient maitre de ballet au Béjart ballet du XX eme siècle en 1981, ensuite elle enseigne au conservatoire national de Paris de 1986 à 1998.
Costume de "la petite danseuse de Degas ", ballet de Patrice Bart 2003
Autre costume pour la fille de la nuit , ballet de Lifar 1947 dans "les mirages"
Celui de Caesonia dans "Caligula ", ballet de Nicolas Leriche 2005
" Une guêpe dans son apparence " ballet de Marie-Agnès Gillot 2012
Photos :
Georges Piletta, étoile de 1969 à 89, il enseigne la danse. Son épouse est professeur de mime à l’opéra de Paris
Wilfried Piollet, étoile de 1969 à 90, nommée étoile à l’issue de la représentation d’Etudes, avec son mari Jean Guizerix elle anime la compagnie Piollet-Guizerix
Noëlla Pontois, étoile de 1968 à 1983, elle devient professeur à l’opéra de Paris de 1988 à 2007
Jean-Pierre Bonnefous, étoile de 1965 à 70, il part au New York city ballet. 1980 il prend la direction du North Caroline Dance Theater, en 1985 devient directeur de la danse de ‘Indiana University.
Nanon Thibon, étoile de 1965 à 77, nommée étoile à l’issue de la représentation Noces
Christiane Vlassi, étoile de 1963 à 78, elle danse par la suite en tant qu’interprète indépendante sur toutes les scènes du monde. Elle enseigne à l’école de danse de 1981 à 2004.
Claudette Scouarnec, étoile de 1970 à 80, elle danse par la suite en tant qu’interprète indépendante sur toutes les scènes du monde, elle enseigne au conservatoire de Vincennes, puis celui de Paris et à la Villette. De 83 à 2006 elle donne des cours à l’école de danse l’opéra de Paris
Jean-Pierre Franchetti, étoile de 1971 à 1989,
Michael Denard, étoile de 1971 à 1989, nommé étoile a l’issue de la représentation l’oiseau de feu, de 93 à 96 il est directeur de la danse au Staastsoper de Berlin. Il devient professeur et maitre de ballet à l’opéra de Paris et est également acteur.
Patrice Bart, étoile de 1972 à 1989, il devient maitre de ballet et associé à la direction de la danse de l’opéra de Paris en 1990.
Ghislaine Thesmar, étoile de 1972 à 1983, elle dirige le ballet de Monte-Carlo avec son époux Pierre Lacotte de 1985 à 88. Elle quitte définitivement la scène.
Jean Guizerix, étoile de 1972 à 1990, il créé une compagnie avec son épouse Wilfride Piollet, de 90 à 98 professeur au conservatoire national de musique et danse de Paris, maitre de ballet de 98 à 2000 à l’opéra de Paris. Il publie plusieurs ouvrages.
Costumes :
Chasseresse dans " Sylvia ", ballet de John Neumeier 1997
" Galcial Decoy ", ballet de Trista Brouwn 2003
Solor et Nikiya pour "La Bayadère " de Marius Petipa les costumes sont de Franca Squarciapino 1992
O’Ztozoni : " O Composite " de Trista Brown en 2004
Autres photos :
Manuel Legris, étoile 1986 à 2005, nommé étoile à l’issue de la représentation Raymonda, il créa en 1996 sa propre compagnie "Manuel Legris et ses étoiles", aujourd’hui il est directeur de la danse à l’opéra de Vienne
Carolyn Carlson 1974-1980, elle collabore avec l’opéra de Paris en tant que chorégraphe-étoile. L’artiste par plusieurs années à Venise de 80 à 84, puis à Helsinki, Stockholm, puis revient en France à Angers en 95-96, 99 elle installe sa compagnie à Paris.
Dominique Khalfouni, étoile de 1976-1980, devenue étoile dans le rôle Odile-Odette du lac des cygnes. Dès 80 elle travaille avec Roland Petit et Mikhaïl Barychnikov, en 1990 elle enseigne la danse à Marseille.
Charles Jude étoile de 1977 à 1998, directeur de la danse à l’opéra de Bordeaux
Laurent Hilaire, étoile de 1985 à 2007, nommé étoile à l’issue du Lac des Cygnes, par Rudolf Noureev. Il est répétiteur à l’opéra de Paris
Isabelle Guérin, étoile de 1985 à 2001, nommée étoile à l’issue du Lac des Cygnes, par Rudolf Noureev. Son activité se poursuit en tant qu’artiste invitée.
Sylvie Guillem, étoile de 1984 à1989, nommée étoile à l’issue du lac des cygnes dans le rôle Odile-Odette. 1989 elle rentre au Royal ballet de londres.
Costume de Diamant pour le ballet " Joyaux " ballet de Balanchine costume de Christian Lacroix 2000
Photos :
Florence Clerc, étoile de 1977 à 1992, nommée étoile lors de sa prise de rôle dans Giselle. Elle est devenue répétitrice à l’opéra de Paris
Patrick Dupond, étoile de 1980 à 1988, directeur artistique du ballet français de Nancy, en 1990 il est nommé directeur du ballet de l’opéra de Paris jusqu’en 1995, aujourd’hui l’artiste fait quelques spectacles de danse.
Costumes :
Une souris dans " Scaramouche " de José Martinez, Agnès Letestu pour les costumes ballet créé pour l’école de danse en 2005
Moustique dans " piège de lumière " de John Taros , ballet réglé par Elisabeth Platel, d’après une maquette d’André Levasseur pour l’école de danse en 2010.
Photos :
Claude de Vulpian, étoile de 1978 à 1993, nommée à l’issue de la représentation de la belle au bois dormant. Depuis elle est devenue assistante de patrice Bart et de John Neumeier
Jean-Yves Lormeau, étoile de 1981 à 1996, il est devenu maitre de ballet , puis directeur artistique du théâtre de Rio
Elisabeth Platel, étoile de 1981 à 1999, nommée étoile lors de sa prise de rôle dans Giselle aujourd’hui directrice de l’école de danse Nanterre.
Monique Loudières, étoile de 1982 à1996,nommée étoile à l’issue de la représentation de Don Quichotte. Devenue directrice artistique et pédagogique de l’école Rosella Hightower à Cannes jusqu’en 2009
Françoise Legrée, étoile de 1983 à 1997, nommée étoile pendant l’émission de télévision le Grand Echiquier. elle est devenue professeur au centre national de danse
L’exposition se poursuit dans la bibliothèque-musée de l’opéra, avec tableaux, bronzes sur une thématique de musique, opéra, ballet, quelques maquettes pour les décors d’opéra.
Quelques tableaux représentent ballerines et chanteurs :
"Camille Bos " lors d’une représentation de " la Grisi " nommée étoile en 1925, elle participa à de nombreuses créations dont la Grisi. ballet d’Albert Aveline. Huile sur toile datée de 1936 d’Emmanuel Jodelet (1883-1973) cet artiste élève de Naudin et Guérin, ses premières œuvres sont des dessins et aquarelles. Il travaille comme graveur et lithographe à Dole. Puis il vient à Paris et expose au Salon des Tuileries et au salon d’automne. Il réalise des dessins de guerre. Dans un autre style, il peint les petits rats de l’opéra et de ce fait devient l’artiste de l’opéra, il reçoit de nombreux prix. Il illustre aussi plusieurs ouvrages en partie pour Colette.
Un tondo représentant Anne Heinel , danseuse allemande, elle débute à l’opéra de Paris en 1753 jusqu’en 1808 représentée par Jean-Frédéric Schall vers 1780, l’artiste est agréé par l’Académie royale en 1772 .
Représentation du final de " Suite en blanc " de Serge Lifar vers 1950. Huile sur toile de Monique Lancelot (1923-1982).
"La classe du palais Garnier" vers 1890 d’Emile Friant (1863-1932). Peintre graveur naturaliste français
"Carmen "par Jacques Doucet, il étudie à l’école des Beaux-arts et est grand prix de Rome en 1880, ses peintures dépeignent des scènes brillantes de la vie parisienne, il se distingue aussi comme pastelliste pour ses portraits. Dans son œuvre Carmen il représente la mezzo-soprano Célestine Galli-Marié en 1884.
Un tableau représente "la salle d’opéra de la rue Pelletier" en 1821
Portrait de la danseuse Germaine Yvonne Franck, première danseuse à l’opéra, par Jean-Gabriel Domergue (1889-1962) artiste peintre, la parisienne est le sujet favori de ce peintre mondain, inventeur de la pin-up. Il est le petit cousin de Toulouse-Lautrec.
Portrait de Fanny Cerrito , danseuse italienne qui a fait ses débuts en 1932, elle a dansé sur presque toutes les scènes européennes dont Paris, elle est la grand-mère du sculpteur Paul Belmondo et arrière grand-mère de Muriel Belmondo sœur de l’acteur Jean-Paul. Portrait daté 1840 peint par Jules Laure (1806-1861) élève d’Ingres l’artiste est un habitué des salons.
Marie Taglioni (1804-1884), considérée comme la première grande ballerine romantique, engagée à l’opéra de Paris en 1827, elle crée à l’opéra en 1832 le ballet la Sylphide.Représentée vers 1840, artiste peintre (inconnu).
Portrait d' Auguste Vestris (1760-1842), engagé à l’opéra de paris en 1772 et soliste en 1776, il s’est produit également à Lyon, Marseille, Montpellier, Londres. Surnommé le dieu de la danse, il a marqué les esprits et l’histoire de la danse par son interprétation de la Gavotte en 1785. Le portrait date de 1800 peint par Adèle Romany (1769-1846), artiste peintre portraitiste, elle participe au salon de 1793 et 1833, elle a peint beaucoup d’artistes notamment à la Comédie Française.
Un tableau représente un décor d’opéra, 6 eme scène de l’acte 1 de Nitteli (drame d’après le livret de Pietro Metastasio) de Nicola Conforto (1718-1793). Huile sur toile datée de 1756 de Francesco Battaglioli (1722-1796) peintre italien du XVIII eme siècle connu pour ses vedute.
L’église pour le 2 eme tableau de l’acte III de Faust de Gounod opéra de Paris 1875. Détrempe sur toile de Charles Cambon (1802-1875) peintre de décors, élève de Ciceri.
Portrait d’Henri Duponchel, directeur de l’opéra et metteur en scène vers 1840, peintre inconnu.
Une esquisse pour le rideau du 1er tableau de l’acte V, de la chevauchée de Faust et Méphistophélès opéra en V actes de Gounod.
Portrait d'Auguste Rubé (1817-1869) peintre de décors de théâtre et de paysages, il a épousé la fille de son maitre Ciceri. Il a exécuté de nombreux décors pour l’opéra de Paris et l’opéra comique. Peinture datée de 1877 de Paul Mathey (1844-1929), il expose aux salons de peintures à partir de 1868 et devient un portraitiste reconnu.
Portrait de Louis-Luc Loiseau de Persuis (1769-1819), violoniste et chef d’orchestre de l’opéra de Paris de 1817 à 1819, compositeur il compte à son actif plusieurs ballet et œuvres lyriques, opéras et opéras comiques.
Henri-Bernard Dabadie ( 1797-1853) représenté dans Guillaume Tell de Rossini en 1836, baryton particulièrement associé aux œuvres d’Auber et de Rossini. Peint Par François-Gabriel de Guillaume Lepaulle (1804-1886), peintre français qui a fait l’école des Beaux-arts, il étudia l’histoire, le paysage, le genre.
Julie Dorus-Gras (1805-1896) soprano d’origine belge. Membre de la troupe de l’opéra de Paris de 1830 à 1845 dans le rôle de Marguerite de Valois des Huguenots de Meyerbeer en 1836. Peintre inconnu.
Quelques œuvres réalisées pour le foyer de la danse en 1875 par Gustave Boulanger (1824-1888) peintre orientaliste français. Admis en 1846 à l’école des beaux-arts de Paris, il obtient le prix de Rome en 1849, il devient membre de l’Académie des beaux-arts en 1842, il enseigne à l’école nationale des beaux-arts et de l’académie Julian. Il réalise de nombreuses commandes officielles tel que pour le foyer de la danse à l’opéra de Paris :
La danse guerrière, la danse champêtre, la danse bachique, la danse amoureuse.
Une esquisse " Le triomphe d’Apollon" pour la voussure du grand escalier du Palais Garnier. Huile sur calque marouflé sur toile daté de 1875 d’Isidore Pils , il obtient le prix de Rome en 1839 .
Une sculpture en bronze doré de Moreau-Vauthier (1871-1936) sculpteur, " la fortune renommée" offerte à Jules Massenet par les abonnés du théâtre de Marseille le 11 mai 1885
Apollon élevant sa lyre entre les allégories assises de la musique et la danse Euterpe et Terpsichore, ce groupe surmontait le pignon de la scène de l’opéra Garnier 1875
Pour le cycle des tapisseries sur le thème des 4 saisons pour la galerie du glacier datées de 1875 d’Eugène Thirion (1839-1910), il a étudié dans l’atelier d’Alexandre Cabanel et Edouard Picot, auteur de scènes d’histoires et religieuses il a exposé au salon de 1875.
Présentation de l’été et l’automne.
"Les muses et les heures du jour et de la nuit " esquisse pour plafond de l’opéra Garnier en 1872 de Jules Lenepveu (1819-1898), il entre à l’école des beaux-arts d’Angers, élève de Mercier puis il est admis à l’école des beaux-arts de Paris et entre dans l’atelier de Picot. Il obtient le premier prix de Rome en peinture en 1847. Il est rendu célèbre par ses compositions historiques et allégoriques. Il est nommé directeur de l’Académie de France à Rome de 1873 à 1878. On lui doit le plafond de l’opéra de Paris, remplacé par celui de Chagall en 1964, le plafond du théâtre d’Angers et a participé aux décorations du Panthéon à Paris entre 1886 et 1890.
Un autre projet avait eu lieu en 1867
Un portrait de Mademoiselle Sandrini (1871-1927) dans le rôle de Lilia dans la Maladetta, favorite de Pedro Gailhard (1848- 1918), artiste lyrique et directeur de théâtre. Il fut directeur de l’opéra de Paris de 1884 à 1891 et de 1893 à 1907, l’artiste peintre Edouard Debat-Ponsan (1847-1913), élève de Cabanel. Il est le père de Jacques Debat-Ponsan architecte et grand prix de Rome en 1912, il est aussi le grand-père de Michel Debré premier ministre sous le Général de Gaulle, et l’un des rédacteurs de la 5 eme République. Il est l’arrière grand-père de Jean-Louis Debré homme politique. Sa fille Jeanne Debat-Ponsan avait épousé Robert Debré le père fondateur de la pédiatrie moderne en France.
Rose Caron (1857-1930) cantatrice dans "Salammbô" de Meyer en 1897, l’artiste avait rejoint l’opéra de Paris de 1885 à 1887 tableau peint par Léon Bonnat (1833-1922) peintre portraitiste et collectionneur français. Il fit de nombreux portraits des célébrités de l’époque, tel que Victor Hugo, Pasteur, Dumas fils, et bien d’autres
Esquisse à l’aquarelle ; décor de la 1ere scène de " la nuit ensorcelée " en 1923, de Léo Staat (danseur et chorégraphe (1877-1952) ; l’aquarelle est de Léon Bakst (1866-1924), il étudie à l’académie des beaux-arts de Saint-Pétersbourg, peintre, portraitiste, décorateur, il a participé à l’aventure des ballets russes. Il eut comme élève Marc Chagall
Pour le ballet de Bronislava Nijinska (1891-1972) danseuse et chorégraphe, elle a fait parti des ballets russes, Décor pour la " la princesse cygne " en 1928 aquarelle de Bernois, artiste russe (1870-1960) peintre, décorateur, il a fait parti des ballets russes.
Décor pour l’impératrice au rocher "le jardin de l’indépendance, la cour d’amour".
Gouache de Benois pour le mystère de saint Georges de Bouhelier romancier, poète auteur de pièces dramatiques, son but faire renaitre la tragédie, ses sujets la religion, la politique, légendaire. Mis en scène sur une musique Honnegger
Décor pour le 1er tableau du ballet de Roland Petit (1924-2011) "le jeune homme et la mort " pour le théâtre des Champs Elysées en 1946, gouache de Georges Wakhévitch (1907-1984) Russie, créateur de décors, costumier. Il a créé de nombreux décors pour le cinéma, théâtre, opéra et ballet
Un bronze de Jacques Gestalder représente le danseur d’Alexandre Kalioujny (1923-1986) dans un saut des danses polovtiennes du prince Igor. L’artiste a été engagé à l’opéra de paris en 1947 en tant qu’étoile, il quitte l’opéra en 1953 et part aux USA, de 1957 à 1960 il revient à l’opéra de Paris, il se consacre à l’enseignement de 60 à 79, puis va à Nice de 70 à 86.
Jacques Gestalder (1918-2006), ses sculptures se développent sut trois thèmes : la danse, le portrait et la sculpture monumentale. Il a passé sa vie à dessiner et sculpter les étoiles de son époque tel que Lycette Darsonval, Claire, Motte, Wilfride Piollet,mais aussi Jean Cocteau, Louis de Broglie, François Mitterrand, Liliane Béttancourt, Jacques Hébertot, Le Corbusier.
Pour les amoureux de la danse, exposition à ne pas manquer dans ce lieu magique l’opéra Garnier. Jusqu’au 1er septembre 2013.