Les premières relations entre la France et la Chine datent du XIII eme siècle.
A cette époque, les deux pays s’affrontèrent pour le partage du monde connu. :
Mongols, Islam, Chrétiens
Les Mongols déferlèrent sur l’Europe de l’est, arrivant aux portes de Vienne en 1242, le pape et roi de France décidèrent d’envoyer des émissaires. La géopolitique avait mis en place le procédé d’un système d’alliance.
Philippe Auguste œuvra à la construction du royaume de France. Il voulait faire de Paris sa capitale et était fondateur du Louvre. Contemporain de Gengis Khan, souverain des mongols, conquérant de l’Asie. Son petit-fils s’installa à Pékin, il y fit construire un palais dès 1271.
Charles V, réaménagea la forteresse militaire de son ancêtre pour en faire une résidence en1360.
L’empereur Youngle (dynastie Ming), reconstruisit totalement la cité interdite en 1406.
Autres périodes importantes entre les deux pays, Les XVII et XVIII eme siècle :
Avec Louis XIV et Kangxi, et, Louis XV et Qianlong
Ils eurent tous les deux des règnes longs et des palais transformés. Louis XIV entreprit d’agrandir sa demeure, dans la cité interdite les empereurs densifièrent leurs domaines privés, ils multiplièrent les palais à leur usage. Le pouvoir avait des traits communs : l’image du souverain devait être à cheval, comme le montrait les statues équestres parisiennes et les peintures chinoises.
Un grand changement s’effectua au XIX eme siècle :
En France huit régimes de la monarchie à la République se succédèrent, en Chine les difficultés se succédèrent également avec la guerre de l’opium, les visées impérialistes des puissances occidentales.
Le Louvre était amputé de son palais des Tuileries brulé en 1871, le palais d’été, près de Pékin, fut pillé et incendié en 1860.
Repères Chronologiques :
France | Chine |
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1285-1314 Régime de Philippe Le Bel | 1279-1368 Dynastie YUAN |
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1364-1380 : Règne de Charles V Le Louvre est transformé en résidence royale Par R. du Temple architecte (1364-1369)
| 1368-1644 Dynastie MING
1368-1398 Ere HONGWU |
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1380-1422 Règne de Charles VI | 1403- 1424 Ere Yongle 1417-1420 construction du Palais impérial. 1421 La capitale Nankin est transférée à Pékin
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1515-1547 Règne de François 1er fait démolir le Louvre médiéval pour un palais plus moderne en 1527. 1546 : Lescot et Goujon reconstruisent l’aile ouest du Louvre au goût de la Renaissance
| 1514, les portugais abordent les côtes de la région de Canton |
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1560-1574 : Règne de Charles IX 1564, Catherine de Médicis fait faire à Philibert Delorme la construction d’un grand Palais aux Tuileries en 1570 | 1522-1566 Ere JIAJING Destruction des édifices bouddhiques de la cité interdite datant des Yan en 1536 1557 : les portugais s’implantent à Macao |
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1574-1589, Règne d’Henri III | 1572-1619 Ere WANLI 1601 : Le jésuite Matteo Ricci s'installe à Pékin |
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1589-1610 : Règne d'Henri IV 1595-1609, Construction de la Galerie pour relier Le Louvre et les Tuileries
| 1644-1911, Dynastie des QING |
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| 1645 : Le père Schall Von Bell à la tête du service Astronomique du Palais |
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1643-1715 : Règne de Louis XIV
1667, le projet du Bernin est abandonné au profit de La « colonnade » imaginée par Le Vau, Le Brun et Perrault
| 1662-1722, Ere KANGXI 1715, arrivée du jésuite Giuseppe Castiglione à Pékin
1723-1735, Ere YONGZHENG |
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1715-1774 Règne de Louis XV | 1736-1795 Ere QIANLONG 1747 : Construction d ‘édifices de style européen au Palais d’été près de Pékin |
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1774-1792, Règne de Louis XVI 1793 : Le 10 aout, ouverture du Musée du Louvre dans la grande Galerie
| 1792-1794 : Ambassade anglaise de Lord Macartney.
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| 1925 : le 10 octobre, ouverture du Musée du Palais. |
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Les dynasties :
Les Yuan 1279-1368
Sous cette dynastie la Chine était encore sous domination mongole. Ce qui lui vaut encore de nos jours une très mauvaise image auprès du peuple et des intellectuels chinois. En effet, c’était la première fois, qu’une dynastie d’origine non Han, dominait l’intégralité de l’empire. En 1206, année où, avant de partir à la conquête de la Chine, Temudjin fut élu grand khan sous le nom de Gengis Khan.
Pendant la dynastie Yuan, de nombreuses influences enrichirent la culture et les connaissances. Les connaissances techniques et scientifiques étrangères entrèrent en Chine.
La cartographie et la géographie progressèrent. Les mathématiciens, Zhu Shijie et Guo Shoujing poursuivirent les efforts commencés sous les Song. L’astronomie progressa grâce à la création d’une clepsydre très perfectionnée, aux observatoires à Dadu et sur le mont Song.
Jamal Al-Din, astronome persan, créa le calendrier de la dynastie. De nouveaux instruments scientifiques furent inventés, dont la sphère Armillaire.
Le théâtre connut un grand essor. Les empereurs entretenaient des troupes au Palais, et c’est à cette époque que furent introduit l’accompagnement instrumental, la littérature en langue vernaculaire, le roman et la littérature de voyage se développèrent.
C’est aussi à cette période que les premiers explorateurs arrivèrent en Chine. Parmi eux, Marco Polo, il y resta de 1275 à 1291, son ouvrage « le livre des merveilles du monde » est à l’origine de la fascination que la Chine exerçait sur les européens. C’est pendant la période Yuan que voyagèrent la poudre explosive, l’imprimerie, les techniques d’ingénierie et les pratiques médicales.
Une nouvelle écriture vit le jour, pour unifier l’écriture multilingue de l’empire Mongol. Un lama tibétain de l’école Sakiapa, du bouddhisme tibétain, avait modifié l’écriture tibétaine traditionnelle. Et il créa une nouvelle série de caractères appelés Phagspa finalisée en 1628. Kubilaï Khan l’utilisa comme écriture officielle de l’empire, à la place des idéogrammes chinois. Ce fut le développement de la céramique chinoise, et la naissance du céladon, avec de nombreuses productions, les motifs étaient empruntés à la nature, les couleurs claires dans les tons de vert, gris, bleu blanc
Pendant cette dynastie quatre grands peintres firent leur apparition : Huang Gongwang, Wu Zen, Ni Zan, et Wang Meng. Ils furent les animateurs de la résistance au souverain Yuan. A cette période, l’académie disparaît, elle imposait des règles depuis la cour des Song, cela leur offrait la liberté et l’individualisme dans le choix des sujets. Des sujets évoquant l’inflexibilité, le renouveau, la pureté et le retrait donnèrent tout leurs sens cachés aux peintures des « quatre nobles » bambou, fleurs de prunier, orchidées et chrysanthèmes, ou aux pins et au lotus. En ce qui concerne les relations, au sein d’une composition entre ses constituants, cela donna encore plus de signification : quelques exemples :
Une relation entre le bambou et le rocher, (l’un plie l’autre résiste), entre l’espace vide et sujets soumis aux aléas des éléments, relation entre l’échelle minuscule d’un lettré retiré dans une humble chaumière ou un simple abri et la nature immense, montagne ou bord de mer. Un esprit identique et contestataire se manifesta dans les poèmes accompagnant les peintures « fleurs et oiseaux », ou, « herbes et insectes » de Qian Xuan
Les Ming de 1368 à 1644
Quelques empereurs :
Hongwu 1368-1398
Yongle 1403-1424
Jiajing1522-1566
Wanli 1522-1566
Après 89 ans de domination mongole sous les Yuan, la population chinoise s’était révoltée contre le « tyrannique règne des étrangers ». Une suite des révoltes paysannes repoussa la dynastie des Yuan dans les steppes de Mongolie et établie la dynastie Ming en 1368 jusqu’en 1644. Dynastie qui comptait 16 empereurs, elle fut supplantée en 1644 par les Qing.
Cette dynastie s’ouvrit sur une renaissance culturelle, et surtout par l’industrie de la porcelaine qui se développa. Avec la protection de la dynastie pendant plus de 10 siècles de règne, la culture du peuple Han était restaurée. Ce fut la période de son épanouissement : construction d’une grande flotte, comprenant des navires à 4 mats de tonnage supérieurs à 500 tonnes. L’armée régulière comprenait 1 million d’hommes et plus de 100 000 tonnes de fer étaient produites par an en Chine du nord, de nombreux livres étaient imprimés à l’aide de caractères mobiles inventés au XI eme siècle.
Hongwu 1368-1398
Les bureaucrates mongols issus d’ethnies non Han avaient dominé le gouvernement pendant près d’un siècle. Sou l’ère Hongwu, ils ont étés remplacés par les chinois. Restauration et renouvèlement du système traditionnel des examens impériaux, les fonctionnaires étaient sélectionnés d’après leurs mérites et leurs connaissances littéraires et philosophiques. Les candidats à ces postes devaient passer le concours, avoir des connaissances des classiques chinois, avec des épreuves d’équitation, de tir à l’arc pour les officiers militaires. L’élite confucéenne, éloignée sous le règne des mongols, a pu reprendre son rôle au sein de l’état, ce fut la classe la plus élevée de la société.
Yongle 1403-1424
3 eme empereur de la dynastie Ming. C’est sous son règne que s’effectua la construction de la cité interdite. Il transféra la capitale Nankin à Pékin. Certainement par attachement à sa région d’origine et pour pouvoir mieux surveiller la Mongolie orientale et certains territoires du nord-est. En plus de l’édification urbaine, l’empereur pratiqua une série de politiques pour transformer la capitale en une ville prospère.
En 1403, Yongle avait fait venir plus de 136 000 foyers de la Province de Shanxi, qui emménagèrent à Beijing.
1408, il avait donné l’ordre d’une exemption d’impôts pendant trois ans. Il avait concentré de nombreux artisans habiles du pays afin de participer aux travaux de construction de la ville, créations d’ateliers, des marchés, il avait concentré plus de 300 000 terrassiers pour draguer le Grand Canal. Ainsi la circulation était fluide, et permettait de transporter de grandes quantités de céréales venant du sud en direction de la capitale. Après de nombreuses années de guerre, l’économie de la capitale avait connu un développement rapide.
Yongle était à l’origine de nombreux sites tel que : le Palais impérial, le Temple du ciel, les Treize tombeaux des Ming, la construction du mont Wudang.
Il mena une politique commerciale officielle, et supprima l’interdiction imposée à la population sur les échanges et le commerce extérieur.
Il commandita la plupart des voyages d’explorations maritimes de l’amiral eunuque Zheng He, à chaque lieu où il arrivait, il offrait de la part de Yongle de nombreux présents au roi ou chef de tribu.
Par des échanges commerciaux avec des locaux, Zheng He, acheta des pierres précieuses, des perles, des aromates, du bois et des spécialités locales. Des pays occidentaux envoyaient aussi des messagers amicaux en Chine avec le retour de sa flotte.
Yongle se rendit dans une trentaine de pays en Asie et Afrique, alors qu’il n’avait que 28 ans. Le but était d’établir des relations politiques, économiques et culturelles, sa flotte comprenait plus de 200 bateaux et de plus de 20 000 suites (équipages, soldats, techniciens, interprètes, médecins et autres). Ses marchandises comprenaient, soie, porcelaine, objets en bronze et fer, de l’or, de l’argent.
Ce fut pendant son règle que la monumentale encyclopédie de l’histoire chinoise fut achevée. Yongle n’était pas seulement un militaire, il lisait énormément, il aimait tirer des leçons de l’histoire. Il mourut à 65 ans.
Jiajing- 1522-1566
Désintéressé du pouvoir, plus occupé par une vie galante et à la recherche d’élixir d’immortalité par des rites taoïstes. Il laissa le pouvoir aux eunuques, leur mode de gouvernement précipita le déclin de la dynastie. Sous son règne, les parties latérales et occidentales de la cité interdite étaient en construction. Jiajing, réforma tous les grands rites et sacrifices impériaux, il utilisa la force avec les fonctionnaires réticents, ce fut le cas en 1424.La bureaucratie chinoise s’était divisée entre une minorité des partisans de l’empereur et les autres. Ces réformes rituelles furent vite abandonnées, la rupture entre la bureaucratie divisée en factions et l’empereur était consommée, mais cette situation perdura jusqu’en 1644 fin de la dynastie. Pendant la seconde moitié de son règne, l’empereur fut victime de plusieurs tentatives d’attentats par ses domestiques. Il s’enferma dans un palais annexe de la cité interdite et se tourna vers le taôisme.
Wanli 1572-1619
13 eme de la dynastie Ming. Pendant son règne, le jésuite Matteo Ricci arriva à Pékin. C’est aussi à cette période que le gouvernement des Ming retomba dans la corruption, avec la tyrranie des eunuques, mais aussi avec une pression fiscale très lourde sur la population. Les Mandchous firent des raids dans la partie nord de l’empire. Ils renversèrent l’empire Ming qui était dans un état de déclin avancé.
Les Qing de 1644-1911
Quelques empereurs :
Kangxi 1654-1722
Yongzheng 1722-1735
Qianlong 1736-1795
Ils se sont montrés curieux des innovations techniques occidentales introduites par les jésuites, dans leurs ateliers de la cité interdite et assimilées à l’art chinois :
Les émaux peints de Limoges sous Kangxi,
L’émail rose sur porcelaine sous Yongzheng,
La perspective et l’art décoratif dans la peinture et le décor sous Qianlong
Ces innovations contribuèrent à définir l’art de leur cour et de les différencier de leurs prédécesseurs.
Giuseppe Castiglione (1688-1766):
Peintre jésuite, il arriva à Macao en 1715, il se rendit à Pékin, et fut présenté à l’empereur Kangxi. Il fut admis dans les ateliers impériaux afin d’y enseigner les techniques occidentales à ses confrères chinois, il élargit ses activités sous le règne de Yongzheng et de Qianlong, il construisit différents pavillons sous le style européen dont le palais d’été.
Kangxi 1654-1722, souverain chinois, fils du fondateur de la dynastie Qing, il appartenait de ce fait à une population barbare, les Mandchous, qui avaient conquis la chine. Kangxi avait repoussé les frontières de l’empire jusqu’en Mongolie et au Tibet. Il avait restauré la souveraineté de Pékin à Taiwan. Au nord, il s’était confronté aux russes, dont les avant-gardes avaient atteint l’océan Pacifique. C’est grâce à une artillerie, mise au point par ses conseillers jésuites, qu’il les repoussa bien au-delà du fleuve Amour. C’est ainsi que la Chine impériale avait atteint sa plus grande extension.
Kangxi avait modernisé l’administration et était devenu lui-même un lettré, amoureux des belles lettres et des arts. Il avait fait un bon accueil aux jésuites occidentaux, de ce fait, ils eurent l’autorisation de prêcher leur religion dans le pays, en remerciement des services qu’ils lui avaient rendus notamment dans le domaine scientifique et dans l’artillerie. Contemporain de Louis XIV, il était passionné de calligraphie.
C’était l’austérité, le goût des couleurs pures que l’intellectuel Kangxi avait imposé aux arts décoratifs de son temps.
Yongzheng, 1722-1735, quatrième fils de l’empereur Kangxi à qui il succéda. Au début de son règne, il avait combattu ses adversaires politiques afin de consolider sa puissance impériale. Considérant le pouvoir de la société Shaolin trop important, il avait fait raser le temple du Fujian, qui s’était rebellé contre son autorité en 1723. Il continua l’œuvre de son père Kangxi, grâce à des réformes qui centralisaient le gouvernement et rationalisaient la fiscalité, il rendit l’administration efficace. Il créa le département des affaires militaires, afin de centraliser et renforcer son pouvoir sur l’armée. Pendant son règne, il renforça la frontière avec la Russie et accroit considérablement le revenu fiscal, installant la base de prospérité pour le règne son successeur, Qianlong.
Le raffinement précieux et subtil de l’art de cour apporté par Yongzheng fut important.
Qianlong, 1736-1795, Fils de l’empereur Yongzheng, son règne fut considéré comme l’âge d’or de la civilisation chinoise, l’apogée de la dynastie Qing. L’empereur était un homme d’état ambitieux et conscient de son devoir, il avait élargit les frontières de l’empire chinois en direction de l’Asie centrale. Poète peintre accompli et maitre de la calligraphie, il avait promu le développement de la culture chinoise dans tout l’empire.
Collectionneur averti, il avait rassemblé une des plus importantes collections au monde. Il avait fondé, la bibliothèque des quatre trésors, Siku Quanshu, afin d’établir la plus grande collection de livres de toute l’histoire de la Chine, Il s’était approprié les connaissances techniques et les savoir-faire artistiques de l’Occident. Il avait accueilli quelques jésuites occidentaux à la cour, ils étaient peintres, architectes, géographes, astronomes.
Style chargé, métissé d’influences chinoises, mandchoues et occidentales, qui caractérisa le règne de Qianlong souverain de cette dynastie. Ce fut pour la Chine une période faste d’expansion territoriale et de stabilité intérieur.
Ce fut pour la Chine une période faste d'expansion territoriale et de stabilité intérieure.
L’exposition présente un parallèle entre les deux pays sur une partie de son histoire.
Le parcours s’effectue en divers lieux du musée, sur les murs de la cité médiévale, une vidéo évoque l’histoire de l’architecture de la cité interdite.
Dans l’aile Richelieu, présentation de la salle du trône de l’empereur Qianlong, de magnifiques peintures sur soie montrent ses chevaux (grandeur nature).
Portrait de l'empereur Qianlong, par Charles Eloi Asselin, 1776, en porcelaire tendre (Sèvres) et bois doré.
Dans les salles du musée, les œuvres présentées couvrent plusieurs dynasties.
Quelques unes des œuvres exposées :
Casques et armures des troupes " Les 8 bannières mandchoues " en soie ornées de cuivre.
" Le grand passage en revue des troupes ", rouleaux d’une série de 4, peints sous la direction de Jin Kim en 1746
Une maquette du palais des empereurs (cité interdite).
Quelques fragments, ornements de faitage vernissé) de la dynastie Qing, une brique à l’effigie de Bouddha, un immortel vernissé en jaune.
Projection animée de l’empereur à cheval sur un mur.
Echange de lettres entre Philippe Le Bel et les Khan ilkhanides (période Yuan), A cette époque Marco Polo réside à Pékin fin XIV eme.
Présentation des lettres de Khan envoyées à Philippe Le Bel.
Le fil d’Ariane reste la céramique, le témoignage le mieux documenté reste l’aiguière Gaignères, une porcelaine chinoise déjà inscrite sur l’inventaire du duc de Berry, que l’on trouve dans les collections du grand dauphin fils de Louis XIV.
Le portrait de l’empereur Yongle (période Ming) en robe de cérémonie. Rouleau vertical encre et couleurs sur papier.
Un atlas catalan vers 1375, une encyclopédie des savoirs. Le livre des Merveilles 1412, 84 miniatures des maitres Boucicaut de la Mazarine, Egerton et Bedford fac-similé sur parchemin.
Un dessin de l’aiguière.
Dynastie Yuan (1271-1368)
Période d’échanges économiques et culturels à l’échelle de l’Eurasie.
1271 de nouvelles règles.
1264, le gouvernement s’installe dans la ville de Khan.
Les Yuan chutent fin XIV.
Des portraits dont un de l’impératrice,
Un autre du second fils de l’empereur. Une patente conférant son nom.
Boite ronde à décors de camélias laque et sculptures de couleur rouge.
Sous tasse et tasse de bol à thé, en forme de fleur de mauve, et à décor de pivoines
Sceau " fils du ciel septuagénaire" en jade blanc, dynastie Qing, période Qianlong
Dynastie Ming
Sous le règne de Hongwu, l’agriculture est remise sur pied
Présenté : un rouleau montre l’empereur assistant à un combat de cailles.
Une coupe à décor de dragons sculptés.
Dynastie Song 960-1279
Une verseuse ornée de symboles,
Une jarre à décor de chevaux marins,
Grand plat décor de lotus
Période Jiajing 1522-1560
Cloche à décor de Pulao
Période Tianqi1621-1627
Yuchuan infuse le thé rouleau daté 1612
Un pinceau laqué à décor dragon période WANLI
Un poème en vers heptasyllabique, rouleau vertical, « Vent dans les pins, lune dans l’eau » période Yongzheng
Dynastie Qing 1662-1722
1 écrin à sceau période Kangxi, en argent fond bleu ciselé, de motifs de dragons et nuages en or.
Grand plat à décor cloisonné, deux dragons jouant avec une perle enflammée
Des bottes de cérémonie pour femme en satin bleu, le bout est pointu, les motifs : des nuages
Armure d’apparat de Kangxi pour le passage en revue des troupes
Portrait de Kangxi un ou il est vêtu à l’ordinaire,
et un en robe de cérémonie, encre et couleurs sur soie monté en rouleau
Kangxi visite le sud, présentation du rouleau décrivant son voyage ;
"Bon augure " cheval baie , encre et couleur sur soie, monté en rouleau de Castiglione
Un vase zun bleu et blanc en porcelaine, en forme de grenade,à décor d'amadouviers, dynastie Ming, Période Xuande (1425-1435)
Epoque YongZheng
Période de transition entre deux longs règnes. Dans l’année qui suit son avènement le peintre milanais Castiglione qui était au palais depuis 1715, exécute une œuvre métaphorique figurant un faucon blanc sur un rocher pour célébrer l’anniversaire impérial. Cette composition précède à la, juxtaposition de deux traditions
Celle de la Chine : de l’encre et de l’allusif
Celle de l’Europe : de la couleur et de l’expressif.
Présentation d’une robe de cérémonie, en soie fine et brodée.
Portrait de l’empereur Yongzheng en costume occidental.
Rouleau faucon et champignon d’immortalité (Castiglione).
Quelques extraits du catalogue.
Cette exposition permet de mieux connaitre les relations entre la France et la Chine, relations qui existent depuis le XIII eme siècle. L’idée de mettre en évidence le Louvre et la Cité interdite est excellente. Très belle exposition à ne pas manquer au Musée du Louvre jusqu’au 9 janvier 2012.