Milly La Forêt est environ à 50 km de Paris dans l’Essonne. Selon les écrits de Dom Guillaume Morin, historiographe du Gâtinais, ce fut d’abord un village gaulois datant de 285 avant JC, fondé par Dryus, 4eme roi des Gaules, ce fut un centre d’initiation druidique, en témoigne, le menhir de la pierre droite. A l’époque de la Gaule Romaine, le village se situait sur la voie romaine, encore aujourd’hui matérialisé par le chemin de Grimery. Des médailles romaines furent trouvées en 1825 ainsi qu’une pièce d’or à l’effigie de Faustin de Rome (chrétien, martyr à Rome en 304). A l’ouest de la rivière en 52 avant JC fut installé un camp romain.
Ce fut le lieu de naissance de Saint Wulfram dans les années 640, (fils d’un officier de l’armée de Clovis II, il fut archevêque de Sens en 682 et cela pendant deux ans, ensuite il partit en Hollande avec quelques moines bénédictins pour la conversion de la Frise) Charles Martel récupéra les terres au décès du Saint, Milly ainsi rentrait dans le domaine royal français.
Dans les années 860, la Province revint au Comte d’Anjou, ce n’était plus un domaine royal, c’est seulement en 1068, que Foulque le Rechin (comte d’Anjou et de Tours) rendit la terre à Philippe 1er de France (roi des Francs de 1060 à 1108). Le domaine fut offert aux Seigneurs méritants par les rois de France. Le premier fut Adam de Milly, il reçut le titre en 1080, son père était vicomte de Sens, la famille obtient ses armoiries et sa devise en 1214, lorsque ses seigneurs se battirent auprès de Philippe Auguste pour défendre le royaume. En 1136, Guillaume de Milly céda ses terres à l’Eglise, ce qui permit la construction de la chapelle Saint-Blaise. Guillaume de Milly en 1147, fit une nouvelle donation à l’abbaye de Barbeau, et un don en 1175 à celle de Longpont, en 1180 il épousa Agnès de Nemours, avant de partir pour la V eme croisade.
1283-84, le roi Philippe le Hardy, vint régulièrement chasser sur les terres de Milly.
1286, c’est Philippe le Bel qui l’offrit à son chambellan Hugues II de Bouville, ce domaine comprenait le château de Forest et les terres de Mondeville et l’érection en baronnie-pairie (à cette époque, en Europe certains pays reconnaissaient certains droits à des nobles, lorsque regroupés à l’intérieur d’un corps législatif, ils formaient une pairie. La pairie de France était un groupe de grands vassaux de la couronne nés au moyen âge, qui élisaient les rois, avant que la couronne ne deviennent héréditaire, cette classe nobiliaire était dotée de privilèges spécifiques sous l’ancien Régime, tel que le droit de siéger au Parlement). Ainsi Hugues de Bouville devint propriétaire de la totalité du domaine.
Il fonda le chapitre de Notre-Dame, confirmé en 1304, par l’archevêque de Sens.
1320, Blanche de Bouville épouse Olivier de Clisson au château, devant le roi Philippe le Long.
1337, la terre appartient à Guillaume de Meullant, puis à son frère Jean, évêque de Meaux, de Noyon et archevêque de Paris
En 1356, suite à la défaite de Poitiers, la ville fut ravagée par des pillards et ruinée par les anglais.
1371, les troupes d’Edouard de Woodstock (ou Edouard de Plantagenet dit le prince noir) qui prirent la ville.
Dès 1373, Isabelle de Meulan accorda le droit de chasse sur les terres de la paroisse aux Milliacois.
Au XV eme siècle, la ville fût rebâtie et fortifiée par Louis Malet de Graville (chevalier de l’ordre de Saint Michel, il est nommé amiral de France en1486, il est entre autre seigneur de Milly la Forêt dès 1499). Cette reconstruction se fit autour du quartier juif, communauté importante localement, à l’origine de la prospérité commerciale, cette petite ville est dotée d’une des foires les plus importantes de la région parisienne. Centre agricole important, ville commerçante, se situant sur le passage de la route de Lyon (avait un relais de poste) jusqu’au XVII eme siècle, mais les axes routiers et ferroviaires s’en sont écartés, elle perdit de son intérêt. Henri IV en 1598, qui séjournait à Fontainebleau, descendit à l’hôtel du Lion d’or (place du marché).
Durant le conflit de 1870, des combats eurent lieu entre les francs-tireurs et les troupes prussiennes le 26 septembre. Des habitants furent pris en otages et rendus contre une rançon de 20 000 francs or.
1871, une kommandantur fut installée dans le château.
Au XX eme siècle, en 1915, les 1er et 4eme, régiment de zouaves, installèrent leur centre de formation à Milly-la-Forêt, avec 3000 soldats environ.
1917, le centre d’instruction reçut les troupes américaines. Durant la seconde guerre mondiale, la plaine de Chanfroy, fut le théâtre d’exécutions d’otages perpétrées par la Gestapo de Melun. En 1944, 22 détenues y furent abattus , suivi en août de 14 camarades.
La ville devient un lieu de villégiature par les artistes, les parisiens, dont Jean Cocteau, Christian Dior. Elle est devenue la capitale des herbes aromatiques.
Jean Cocteau nait à Maisons-Laffitte en 1889, poète, artiste, graphiste, dessinateur, dramaturge, cinéaste. Il évolue dans un milieu bourgeois à Paris, son père est avocat et peintre amateur. Jean Cocteau n’a que neuf ans à son décès.
Il fait ses études au lycée Condorcet
En 1903, il quitte le domaine familiale il n’a que 15 ans.
1908, il rencontre le tragédien Edouard de Max, celui-ci organise une lecture des poèmes de Cocteau.
En 1909, il publie son premier livre de poèmes "La lampe d’Aladin" il n’a que 20 ans, il devient connu dans le cercle des artistes bohémiens, vu comme un prince frivole. Il rencontre Anna de Noailles et Marcel Proust.
C’est sous ce titre qu’en 1910, il publie son second recueil de poèmes. Edith Warthon (romancière américaine née à New York), le décrit comme un homme pour qui "chaque grande ligne de la poésie était un lever de soleil, chaque coucher du soleil la base de la ville merveilleuse..."
Il est fasciné par le chorégraphe et maitre des ballets russes Serge Diaghilev et ses artistes tels que Léon Bakst peintre et décorateur et le danseur Nijinski.
1911, il collabore avec les artistes russes pour le "Dieu bleu", décor et costumes de Léon Bakst, et la musique de Reynaldo Hahn.
En 1912, Il écrit " La danse de Sophocle", poésie.
1913, C’est la création du Sacre du printemps de Stravinsky, date importante dans l’histoire culturelle du XX eme siècle, Cocteau est en phase avec le mouvement.
1914, il est exempté du service militaire, il décide néanmoins de participer à la guerre, avec un convoi sanitaire civil. Adopté par un régiment de fusiliers marins, il vit à Dixmude, vole avec Roland Garros. Après le nécessaire temps de gestation, il écrira sur cette guerre l’un de ses meilleurs romans : "Thomas l’imposteur".
En 1916, le groupe des Six se forme, il s’agit d’un groupe de compositeurs, leur nom est donné par le critique et compositeur Henri Collet, en référence du groupe des cinq, dans la revue Commedia de 1920 intitulé : "Les Cinq russes, les Six français et Erik Satie ". Ouvrage de Rimsky et de Jean Cocteau
Les membres du groupe étaient : Georges Auric, Louis Durey, Arthur Honegger, Darius Milhaud, Francis Poulenc et Germaine Tailleferre. Leur musique réagissait contre l’impressionnisme et le wagnérisme, ils étaient très influencés par Erik Satie et Jean Cocteau Bien qu'ils aient écrit collectivement, chacun a conservé son style personnel de par la nature même des œuvres (mouvements ou morceaux séparés).
1917, création de parade autre ballet, décors et costumes de Pablo Picasso, musique d’Erik Satie. Cette œuvre inspire à Guillaume Apollinaire, dans une chronique consacrée à ce ballet, dont il est admiratif des décors créés par Picasso, il évoque une sorte de surréalisme, ou il voit le point de départ d’une série de manifestations de cet esprit nouveau qui se promet de modifier de fond en comble les arts et les mœurs. Il à dit : " Cette tâche surréaliste que Picasso a accomplie en peinture, je m'efforce de l'accomplir dans les lettres et dans les âmes "
André Breton, Philippe Soupault suivront pour la création d’un mouvement culturel.
1918, Max Jacob lui présente le jeune Raymond Radiguet, poète, Cocteau va avoir une grande influence sur sa carrière. Enthousiasmé par les poèmes que Radiguet lui lit, Cocteau le conseille, l’encourage et le fait travailler ; il l’aide ensuite à publier ses vers dans les revues d’avant-garde, notamment dans Sic et dans Littérature.Il écrit "le coq et l'arlequin", il s'agit du portrait de l'artiste et de deux monogrammes par Picasso.
1919, il écrit "ode à Picasso"," Le cap de bonne Espérance "
1920, il s’associe avec Marcel Proust, Gide, Barrès. Avec Barrès ils font beaucoup de voyages. Cocteau est très admiratif de Radiguet, il promeut les travaux de son ami dans son cercle artistique, et le fait publier chez l’éditeur Grasset ‘Le diable au corps’ (œuvre autobiographique, sur le rapport adultère entre une femme dont le mari est au front et un homme jeune). Le roman obtiendra le prix littéraire du " Nouveau monde ". Il écrit " Escales ", il s’agit de poésies.
1921, il collabore avec le groupe des six, pour le livret argumentaire des "Mariés de la tour Eiffel", cette œuvre lance la nouvelle génération musicale en France dans le sillage d’Erik Satie qui en est le mentor.
1922, il écrit " vocabulaire", poésie
1923, décès de Radiguet. Cocteau quitte Paris avec Diaghilev pour une représentation des « Noces » par les ballets Russes à Monte-Carlo. Il aura une liaison avec le directeur de l’opéra Louis Laloy (Docteur ès lettres, il devint un éminent musicologue, critique musical, cofondateur du Mercure musical, enseignant à la Sorbonne puis au Conservatoire, secrétaire général de l'Opéra de Paris). Il écrit la poésie, " La rose de François", François Bernouard, portrait de Cocteau par Marie Laurencin et "Plain- chant " poèsie.
La dépendance de Cocteau envers l'opium et ses efforts pour s'en sevrer auront une influence décisive sur son modèle littéraire. Son livret " Les enfants terribles ", est écrit en une semaine.
Jean Cocteau grâce à Christian Bérard (peintre, scénographe, illustrateur, décorateur et créateur de costumes français, il a réalisé les décors de théâtre des pièces de Cocteau) rencontre la famille Bourgoint , famille de trois enfants, Jeanne, Maxime jumeaux et Jean.
1925, Cocteau reverra Jeanne et Jean Bourgoint, chez Jacques Maritain (philosophe français, convertit au catholicisme, il fut ambassadeur de France au Vatican de 1945 à 1948) et Charles Henrion (disciple de Charles Foucauld) il est vêtu d’un burnous blanc orné du Sacré Cœur rouge, grande impression sur le poète qui se convertit. Il écrit" Cri écrit" poésie.
Une autre poésie en 1926, " L'Ange Heurtebise ",photo de l'ange par Man Ray, en 1927," Opéra ".
1929, il fréquente toujours les Bourgoint, mais Jeanne se suicide. La vie de cette femme bouleversa tant le poète qu’il écrit l’histoire de cette famille qui deviendra les enfants terribles.
Dans les années 1930, il fait la connaissance de la princesse Nathalie Paley, Issue d’un mariage refusé par le Tsar Nicolas II, elle est fille du grand duc de Russie, Paul Alexandrovitch. Exilés, les parents de Nathalie, s’établirent à Boulogne Billancourt. Elle était modiste, actrice, modèle ancienne épouse du couturier Lucien Lelong (très en vogue dans les années 20-30).Il écrit une poésie critique "Opium, journa d'une désintoxication", dessins de l'artiste et une pièce "La voix humaine"
Cocteau rencontre deux acteurs, avec qui une relation de longue durée, Jean Marais et Edouard Dermit , acteur et artiste peintre(adopté par le poète).
En 1931, une poésie roman " les enfants terribles"
1934, il écrit la poésie " Mythologie", les quatre chemins, lithographies de Giorgio de Chirico et une pièce de théâtre " La machine infernale", illustration de Cocteau.
En 1938, il écrit une pièce de théâtre "Les parents terribles"
1939, une poésie ‘Enigmes", gravure d'après un dessin de l'auteur.
1940, une pièce écrite pour Edith Piaf " le bel indifférent " remporte un énorme succès. Le poète travaille avec Picasso, Coco Chanel sur plusieurs projets. Il joue un rôle ambigu durant la seconde guerre mondiale, il fut accusé de collaboration avec les allemands, une partie de son passé reste mystérieuse durant les années 39-44. Discret sur son engagement politique, pendant l’Occupation, il est pacifique, il écrit dans son journal en 1942, daté du 5 mai, "l’honneur de la France, sera peut-être, un jour, d’avoir refusé de se battre ", pendant l’été 1942, lors d’une exposition il accueille Arno Breker, sculpteur officiel du troisième Reich.
Il écrit une nouvelle poésie en 1941," Allégories ", une pièce de théâtre "La machine à écrire"
1943, il écrit une poésie critique "Le Greco"
En 1945, " Léone ", autre poésie, deux lithographies de Cocteau
En 1946, il fait le film "La belle et la bête ", référence cinématographique et "L'aigle à deux têtes" pièce de théâtre.
Jean Cocteau, préside le festival de Cannes en 1953 et 1954.
1955, le poète est élu à l’Académie française
1960, il tourne " le testament d’Orphée ", avec le soutien financier de François Truffaut.
1963, le 11 octobre, il apprend le décès de son amie Edith Piaf, il est pris d’une crise d’étouffement, et décède quelques heures plus tard d’une crise cardiaque à Milly La forêt.
Bien sûr, il existe encore de nombreux ouvrages, pièces de théatres et films.
Jean Cocteau est enterré dans la Chapelle Saint-Blaise-des-simples à Milly la Foret. Cette chapelle était une léproserie au XII eme siècle. De confession catholique, dédiée à l’évêque et médecin Blaise de Sébaste. En 1959, lors de sa restauration, elle fut décorée par Cocteau, il dessina les vitraux et les fresques murales représentant alternativement la résurrection du Christ et les plantes médicinales, les simples qui donnent leurs noms à la chapelle (les plantes médicinales sont : l’aconit, la menthe, renoncule, valériane et belladone), cultivées traditionnellement par les moines sont appelées ainsi car on n'utilisait au départ qu'une seule plante, elles sont toujours cultivées dans le village). La Résurrection est symbolisée par un chat.
Le portrait du poète en bronze y est exposé, il fut réalisé par Arno Breker quelques mois auparavant et l’épitaphe célèbre de l'académicien : "Je reste avec vous. "
Autour de la chapelle un jardin présentant les plantes médicinales, décoré de la croix en fer let de la cloche des halles.
La maison se situe dans un magnifique jardin entouré par une rivière.
C’est la maison du Bailli, lieu que Jean Cocteau vint habiter de 1947 à 1963, date de son décès. Il s’agit de l’ancien corps de logis des dépendances du château de la Bonde, qui possède deux tourelles de brique, donnant sur une impasse.
Au rez-de-chaussée : dans les premières salles, présentation de photos, une biographie, quelques citations, des livres, le poète se livre.
Le grand salon, un immense tapis , deux fauteuils, une petite table avec une lampe , sur cette table des feuillets du poète, derrière une bibliothèque, devant une fenêtre un paravent, des paons en bronze, une tête de bélier posée sur un guéridon, des photos, des palmiers en bronze et laiton ,des bustes et tableaux décorent ce salon, un peu de désordre laisse imaginer la présence de l’artiste.
Au premier étage un couloir, son bureau, sa chambre et quelques salles pour présenter les œuvres du poète, livres, dessins, projets de décors pour le théâtre, le cinéma, tout cela explique ses nombreuses rencontres que ce soit dans le monde de la mode, du cinéma, théâtre, littéraire, et les temps forts de son existence
Dans le couloir : quelques photos sont accrochées dont une photo de Picasso accompagné de Jean Cocteau, une autre ou le poète est en compagnie de son amie Edith Piaf. Une de Christian Bérard elle est datée de 1940.Un dessin de l’artiste représentant Charlie Chaplin en 1936, des dessins à la mine de plomb présente Guillaume Apollinaire à la guerre 14-18 de Cocteau en 1956, un dessin représentant Paul Eluard en 1842, au crayon noir, le portrait de Max Jacob en 1961 au crayon noir, par Cocteau,
un dessin de Coco Chanel en 1930 à la mine de plomb, plusieurs dessins de mode exécutés par l’artiste pour Harper’s Bazaar, en 1937 ,un portrait de Colette fait au charbon de bois et à la farine sur un plateau de table en bois, daté de 1944,
un tableau « sommeil Hollywoodien « daté de 1953 huile sur bois, un autoportrait cubisme daté 1910-12 encre de chine.
L’artiste est aussi séduit par le cinéma, on peut voir un miroir avec l’équipe du tournage du ‘sang d’un poète » Sacha Mansour 1831, des photos de Jean Marais dans la belle et la bête, de Josette Day , une photo de plateau datée de 49-50, de François Perier et Jean Marais dans Orphée, le manuscrit autographe avec photos d’Orphée 1949, une photo de Francine Weiswiller et Pablo Picasso pendant le tournage du testament d’Orphée, 1960.
Son bureau, les murs recouverts de motifs léopard, dans ce lieu s’accumulent un certain nombre d’objets de diverses provenances. Sur un tableau noir différentes photos, dont une dédicacée d’Orson Welles en Othello, une son ami Radiguet, une de Picasso. Des portraits accrochés un de Baudelaire par Manet, on peut voir également le buste de Byron. Son bureau est situé face à la fenêtre, devant un fauteuil cathédrale de style néogothique, l’assise recouverte d’une peau de bête, surmontée d’un assemblage de cornes de buffles, une cheminée, sur le manteau reposent des poteries, des bustes antiques, au dessus accroché un haut relief figurant une montgolfière prise dans la tempête de Lapruffe, un autre tableau représente le portrait d’une jeune fille, de l’Amaury-Duval daté de 1867.
En face du bureau se trouve sa chambre, meublée d’un lit à baldaquin, accroché au dessus du lit un buste d’un enfant nègre en ébène et albâtre, une cheminée, dessus un buste antique, en marbre (il appartenait au grand-père de l’artiste), sur le mur on peut y voir une fresque attribuée à Jean Marais.
La dernière salle présente les portraits de l’artiste, l’un peint Jacques-Emile Blanche en 1922,
un de Modigliani,
Andy Warhol, Bernard Buffet et un buste par Jacques Lipchitz, sculpté en granit daté de 1920.
Quelques extraits du catalogue.
Jean Cocteau compte parmi les artistes qui ont marqué le XXe siècle, il a côtoyé la plupart de ceux qui animèrent la vie artistique de son époque. Il fut l'imprésario de son temps, le lanceur de modes, le bon génie d'innombrables artistes et posa sa touche inspirée sur tout ce qu'il créa avec une grâce particulière, une originalité et une intuition rare.
En dépit de ses œuvres littéraires et de ses talents artistiques, l’artiste insiste sur le fait qu'il est avant tout un poète et que tout travail est poétique.
Magnifique havre de paix, ou le visiteur va à la découverte de la vie artistique très riche et mondaine du poète. Un grand moment d’émotion.
Dernièrement on pouvait admirer les décors et costumes de l’artiste dans le ballet « Phèdre » à l’opéra de Paris.
Un lieu à visiter absolument, sans oublier la chapelle Saint Blaise ou repose le poète.