Georges Braque nait à Argenteuil, région parisienne en 1882, artiste peintre et sculpteur. Avec Picasso il est à l’initiative du cubisme.
Dans un premier temps il fait parti du mouvement fauve, il est le peintre des compositions animées : figures, natures mortes, paysages peintre de collages et sculpteur.
L’artiste grandit au Havre au sein d’une famille d’artisans. Il étudie aux Beaux-arts de 1893 à 1899, il y rencontre Othon Friesz et Raoul Dufy. A Paris il étudie chez un maitre décorateur et obtient un certificat d’artisanat en 1901.
1902, il entre à l’Académie Humbert, il y rencontre Marie Laurencin et Francis Picabia. Il s’installe à Montmartre
Il peint ses premières œuvres sous l’influence impressionniste, jusqu’à ce qu’il découvre en 1905, au Salon d’Automne, les toiles de Matisse et d’André Derain. Il fait une collaboration artistique avec Friesz et part avec lui à Angers, l’année suivante ils partent à l’Estaque, Braque rapporte des tableaux fauves aux couleurs pures et géométriques. (Souvenir d’Angers.)
Période fauve vers le cubisme :
1907, il expose au salon des Indépendants, il vend 12 toiles au marchand Wilhelm Uhde et à Kahnweiler
Fin 1907, il est bouleversé par les tableaux de Cézanne exposés au Salon d’Automne. Il commence à élaborer un nouveau système de représentation en se basant sur la simplification et la géométrisation des formes ainsi que la mise à plat des perspectives. Il rencontre Picasso alors qu’il peint les demoiselles d’Avignon, c’est une révélation. Admiratif, en accord avec ces deux influences et son intérêt pour les arts primitifs, sont orientation picturale est complètement bouleversée.
Fin 1907 à 1908, il peint son grand nu, il représente les volumes hachurés cernés de noir.
Période cubiste :
Il expose à la galerie Kahnweiler, le critique Louis Vauxcelles compare sa peinture à des petits cubes.
1909, Braque passe l’été à la Roche-Guyon, il continue ses recherches picturales.
De 1909 à 1912, avec Picasso ils élaborent les théories du cubisme. Braque ne cherche plus à copier la nature, mais va chercher à la décomposer en masse pour la recomposer. Il représente le modèle sur plusieurs points de vue, en une seule image fixe (comme si l’artiste tournait autour du modèle pour en peindre l’intégralité). Ainsi il aura une multiplication de facettes. L’absence de profondeur spatiale, les formes simplifiées et géométrisées, les couleurs : camaïeux de bruns et de gris caractérisent le cubisme analytique. C’est une peinture figurative et complexe. Ces dernières inventions du cubisme analytique projettent le mouvement dans son ère la plus ludique.
Parallèlement Georges Braque continue sa peinture de paysage très influencé par Cézanne. Il finira par abandonner au profit des natures mortes, un exemple avec " guitare et compotier" en 1909, il peint aussi quelques figures comme "Torse de femme" en 1911.
Si la période analytique avait sacrifié l’unité de l’objet en le logeant dans un espace révélant son essence, la phase du cubisme synthétique trouve un moyen de la restaurer sans renoncer aux innovations spatiales. Suite à l’invasion spatiale de signes, " journal porte-allumette " et "pipe et verre " de Picasso en 1911. Les peintres ont alors l’idée de représenter les objets avec leurs traits essentiels, ou de façon synthétique. Cette nouvelle figuration autorise une liberté figurative jamais atteinte, elle est égayée par le retour des couleurs vives. L’espace de la perspective a désormais disparue au profit d’un espace conceptuel. Mais Braque et Picasso vont œuvrer différemment.
1911, Braque s’aperçoit que sa peinture devient trop figurative, cela lui déplait. Pour renouer avec le réel il intègre dans sa peinture des objets du réel. Un exemple avec " le portugais " il intègre des lettres et des chiffres peints au pochoir.
1912, Picasso loue la villa " les clochettes " à Sorgues, Georges Braque le rejoint en louant la villa" Bel air ". Picasso fit emporter les pierres où il avait peint un tableau ovale.
Braque découvre et invente la technique des papiers collés en 1912, Picasso l’intègre également.
Braque artiste décorateur fait des imitations de matières "la femme à la guitare " 1913, il introduit dans sa peinture des collages soit du papier peint, des affiches, des journaux, cette technique est celle du papier collé. Il est plutôt question d’aplats de papier dans un plan frontal que d’amoncellement de volumes, phase synthétique du cubisme.
L’artiste ayant rendu les formes et la couleur autonomes dans les papiers collés, va jusqu’en 1913 traduire en peinture tous ces bouleversements spatiaux tout en conservant un espace plat jusqu’en 1913. Désormais l’objet n’est plus présenté dans l’ordre, mais doit être reconstitué par l’esprit. Les papiers sont remplacés par des plans verticaux et horizontaux. La technique du faux bois pratiquée en 1912, est affinée de façon à créer un espace sans relief ou l’objet synthétisé semble avancer vers le spectateur un exemple avec "Le violon (valse) " daté de 1913
1914, La première guerre mondiale interrompt la collaboration des deux artistes. Braque est mobilisé et doit partir à ce qu’il appelle le grand carnage.
En 1915, il est blessé à la tête, alors qu’il est au front, et doit être trépané.
1917, l’artiste reprend la peinture. Il va faire évoluer son style, préoccupé par la représentation de son sujet, de nombreuses études d’ateliers, guéridons, natures mortes le prouvent. Il attache une grande importance à la matière de ses couleurs, aux libertés des formes et au rythme des figures. Il poursuit son œuvre dans la même perspective du cubisme en le faisant évoluer vers des formes moins angulées et des tons plus colorés, plus proche de la réalité. Il se rapproche du peintre Juan gris et du sculpteur Henri Laurens.
1918, il peint de manière plus traditionnelle, des séries de cheminées et guéridons.
1922 à 1927, il peint des Canéphores (porteuses d’offrandes dans l’antiquité grecque). Braque change sa palette il travaille avec des verts, des bruns, des noirs. Le Salon d’Automne le consacre peintre français majeur. Il quitte Montmartre pour Montparnasse.
1924, il collabore avec Diaghilev et les ballets russes dessine pour deux ballets "les fâcheux" et "salade" décors et costumes.
1925, l’artiste s’installe à Montparnasse.
1928, les couleurs réapparaissent et sa peinture devient plus fluide.
1929, il se fait installer une villa atelier à Varengeville sur mer en Normandie.
1930, il peint des séries, les baigneuses, plages, falaises. Des natures mortes décoratives jusqu’en 1938.
Pour l’artiste la guerre est synonyme d’austérité, d’accablement, il peint des objets de la quotidienneté de cette période de l’occupation, le verre de vin, le pain, les poissons, Eléments représentatifs de son œuvre.
De 1937 à 1945, l’artiste explore plusieurs thèmes en séries tel que les vanités (1937-43), les oiseaux (1939 à sa mort), les poissons (1941-44), les billards (44-49),
1942, la production de l’artiste est encore plus féconde, il achève le poêle, plusieurs guéridons, des compositions introduisant la figure humaine tel que "Intérieur à la palette".
1945, il tombe malade et doit arrêter sa production artistique.
1948, il a réalisé la sculpture de la porte du tabernacle de l’église d’Assy. Il obtient le grand prix de la peinture à la Biennale de Venise.
1949 à 1956, il compose les ateliers, une série de 8, les tons sont très sombres, le thème de l’oiseau apparaît déjà dans ses toiles d’une manière très schématisée. L’essor de son vol, de la liberté, de ses jeux avec la pesanteur et l’espace, ses migrations semblant sans limites, il en a fait un symbole de paix, d’évasion et de rêve.
1952-53, il a réalisé le décor du plafond de la salle des Etrusques au Louvre, sur le thème de l’oiseau.
1954, il a réalisé sept vitraux de la chapelle Saint-Dominique, dont un représentant un arbre de Jessé, de l’église Saint-Valery de Varengeville-sur-mer. Décoration du mas Bernard à Saint-Paul de Vence.
1961, exposition "l’atelier de Braque" au musée du Louvre
Il décède en 1963, Il a des funérailles nationales. L’éloge funèbre devant la colonnade du Louvre est prononcée par André Malraux.
Braque est un artiste qui a continué toute sa vie ses recherches loin des modes et des salons parisiens.
L’exposition présente " l’artiste dans son atelier "
La période Fauve 1906-1907, George Braque appartient à la génération des enfants Cézanne. Les paysages peints de l’Estaque en 1906 et la Ciotat en 1907, des nus aux couleurs pures, morcelées et non mimétiques reflètent sa conversation à l’espace-couleur du Fauvisme.
Le port de l’Estaque 1906
L’Estaque 1906-07
Le port de la Ciotat 1907
Paysage de la Ciotat 1907
Port de l’Estaque automne 1906
L’Estaque automne 1906
Paysage de l’Estaque automne 1906
Le golfe des Lecques automne 1907
Paysage à L’Estaque automne 1907
La petite baie de la Ciotat 1907
Nu assis 1907
Fauve et Cubisme 1906 et 1907 : Apollinaire entoure l’artiste à Paris, il le présente à Kahnweiler jeune marchand d’art, puis la rencontre avec Picasso au Bateau-lavoir en 1907
Femme nue assise
Quelques photos de l’artiste, affiches d’Apollinaire pour " Si je mourais là-bas ".
Cinq bananes et deux poires, œuvre daté de 1908
Etudes de dessins, et quelques photos.
L’univers du cubisme 1908-1917 : c’est Kahnweiler qui présente les premières œuvres de Georges braque.
Arbre à l’Estaque 1908
Le viaduc de l’Estaque 1908
Grand nu 1908
Tête de femme 1909
Les instruments de musique 1908
Maison à l’Estaque 1908
Maison et arbre 1908
Le cubisme analytique 1909-1914, avec Picasso il mène plusieurs étapes dont une révolution esthétique, l’éclatement de la forme homogène entraine l’annulation de la perspective traditionnelle. La couleur camaïeux gris-beige, les formes annulées en facettes se dissolvent dans le continuum spatial, la présence des sujets est seulement suggérée par l’orientation des plans et de leurs arêtes est résumée par des signes analogiques.
Paysage des carrières à Saint Denis 1909
Le parc de Saint Denis 1910
Le sacré cœur 1909-10
Le port 1909
Broc et violon 1909-10
Guitare et compotier 1909
Nature morte à la mandore et au métronome 1909
La mandore 1909-10
Violon et palette 1909-10
Piano et mandore 1909-10
" Le château de la Roche Guyon ", près de Mantes en 1909, il s’agit d’une série de trois tableaux, l’artiste illustre le processus cubiste d’éclatement de la forme, homogène en facettes transparentes, la ligne d’horizon est relevée, la perspective traditionnelle annulée. Les plans sont échelonnés en hauteur suivant un mouvement ascensionnel dont le lyrisme est porté par une touche active, structurante, d’origine cézannienne.
Femme à la mandoline 1910
Femme lisant 1911
L’homme à la guitare Céret 1910
Les toits à Céret 1911
Nature morte au violon 1911, œuvre exemplaire du cubisme analytique.
Les papiers collés : 1912-1914
Mon regard était préparé, attendait cette surprise. Dans la vitrine, des galons de tapisserie avec des motifs a imitation de fleurs, des fruits, des faux bois ………Braque
Compotier et verre 1912, 1er papier collé
Compotier et cartes début 1913 sorte de réplique peinte du premier papier collé
La guitare 1912
Bouteille de marc 1912-13
Rhum 1912-13
Violon et pipe 1913-14 au fusain, mine graphite et papiers collés.
Nature morte à la terre 1913
Guitare le petit éclaireur 1913
Nature morte sur la table 1914
Le damier 1913
Verre, bouteille de marc et journal 1912
Bouteille de rhum 1914
La mandoline 1914
Le cubisme synthétique : 1913-1917, la production contemporaine ou postérieure aux papiers collés intègre les acquits et fait évoluer le cubisme vers une forme plus lisible, qualifiée de synthétique.
Le violon printemps 1911
Bouteille et verre 1911
Nature morte aux banderilles 1911
Le bougeoir à Céret 1911
Bouteille, verre de marc, journal 1911-12
Soda 1912
Guitare 1912
Femme à la guitare Sorgue 1913
L’homme à la guitare Paris 1914
Nature morte à la pipe 1914
Le guéridon Céret
Cartes et dès 1914
Rhum à la guitare 1918
La joueuse de mandoline 1917
Une série d’eaux-fortes noires :
Paris 1910 datée 1010-11
Bass 1911
Composition nature morte 1 datée 1911
Fox pointe sèche en noir 1911
Job pointe sèche en noir 1911
Pal (bouteille de Bass et verre sur table) 1911 pointe sèche en noir
L’après-guerre 1917-1925, Braque se remet à peindre après la guerre en 1917. L’artiste noue des liens intellectuels avec le poète Pierre Reverdy.
Quelques photos : Braque dans l’atelier de Laurens en 1915, en militaire, une photo de Picasso.
7 lithographies pour l’illustration de " la liberté des mers" 1952 texte de Pierre Reverdy, des planches gravées pour les éditions nord sud en 1918.
Les natures mortes :
Nature morte cubiste 1921
Nature morte à la sonate 1919
Les séries de natures mortes des années 1920 prolongent le cubisme synthétique, en reprenant le principe des compositions marquetées, les aplats positifs.
Nature morte au guéridon 1918
Guiare et compotier 1919
Guitare et partition 1914
Guitare et verre 1921, orné de la partition du Socrate d’Erik Satie, un rappel de l’amitié qui liait les deux hommes.
Le buffet 1920
Guitare et pipe et polka 1920-21
La cheminée 1928
Guitare et nature morte sur la cheminée 1925
« Le sujet n’est pas l’objet, c’est l’unité nouvelle, le lyrisme qui sort complètement des moyens » Braque
« Le peintre pense en formes et en couleurs »
« J’aime la règle qui corrige l’émotion »
Pensées et réflexions sur la peinture Nord-Sud en 1917
Nu et Canéphores 1922-1930 : Braque surprend en exposant les canéphores bien que rapprochées de Nymphes de la fontaine des Innocents de jean Goujon, elles sont drapées à l’antique, (emblématique du classicisme français), ces figures s’inscrivent encore par leurs proportions et leurs couleurs antiacadémiques dans la continuité du dernier cubisme, elles incarnent la complexité du retour à l’ordre et ou figuratif effectué par Braque épris de Corot et Chardin, dans les années 20.
Canéphores et nus imposants dont les couleurs font écho aux baigneuses.
Braque dès 1927 poursuit parallèlement une série consacrée aux cheminées et une consacrée aux canéphores.
La musique a une très grande importance dans l’univers de l’artiste, nous avons pu le constater dans le déroulement de son œuvre à partir du cubisme, mandolines et guitares peuplent les toiles de l’artiste musicien amateur et participent à leur échelle tactile recherché par Braque.
Femme à la mandoline, étude libre d’après Corot 1922-23
Nu, pastel daté de 1927
Les trois baigneuses 1923-24
Nature morte au pichet 1926-27
Nature morte au compotier 1926-27
Deux Canéphores 1922
Les canéphores sont porteuses d’offrandes de l’Antiquité grecque. Statues calmes et douces jaillies de la terre. L’artiste travaille avec des verts, des bruns, des noirs jusqu’en 1928
Natures mortes intérieures et figures 1932-1939 : fidèle à la science des rapports entre formes et couleurs, Braque s’ouvre à diverses sources d’inspirations : natures mortes ou formes, couleurs et lumières.
Le duo 1937
Femme à la palette 1936
Nature morte au compotier 1936
Nature morte à la nappe rouge 1934
Guitare et bouteille de marc sur une table 1930
Une table ronde 1920
Le guéridon rouge 1939-52
Grande nature morte brune 1932
La théogonie d’Hésiode 1931-32 : l’artiste illustre la théogonie du poète grec Hésiode, VII eme siècle avant JC pour Ambroise Vollard. La naissance de l’univers et à l’origine des dieux, grand texte mythologique grec. L’artiste a exécuté une série de 8 gravures à l’eau forte sur Vélin crème, pour l’illustration de la Théogonie d’Hésiode commande d’Ambroise Vollard.
Dans un espace rectangulaire, des lignes enchevêtrées dessinent deux corps au fil de fer, ils se font face, autour d’eux des animaux, deux groupes de lettres grecque sont placées dans la partie supérieure, comme sur les poteries grecques. Zelos, Zao, Héraclès
Les années 1930 : période de consécration de l’artiste, Bale lui consacre une rétrospective.
Photos des œuvres.
XX eme siècle Braque par Carl Einstein (poète et théoricien)
La falaise d’Etretat 1930
Quelques sculptures :
Pur sang en pierre 1955-56
Ibis en bronze 1942-43
Hélios 1946-47
Un portrait de Braque épreuve de Man Ray 1933
Varengeville, Vanités, intérieurs, ateliers :
Pendant l’occupation l’artiste est à Varengeville ou il possède un atelier, il exécute des œuvres sombres et douloureuses, sensible à l’atmosphère, têtes de morts, paysans etc.
Les 2 rougets 1942 mélange de violence et sensibilité
L’homme au chevalet en 1942
L’homme à la guitare 1942
Grand intérieur à la palette 1942
Les poissons noirs 1942
Tête de mort 1943
Le salon 1944
Le cabinet de toilette 1944
Le poêle 1942-43
Mon vélo 1941-60
Les années 1950 ; En 1946 Nicolas de Staël écrit que Braque est le plus grand des peintres de ce monde. Peintre phare pour la nouvelle génération des artistes de l’école de Paris de l’après-guerre, considéré par l’écrivain jean Paulhan une des grandes figures morales de la résistance intellectuelle sous l’occupation.
Photos, vidéos, lettre, illustrations de presse pour évoquer cette période.
Les billards 1944-1949, Braque récupère avec brio l’espace cubiste et ses deux homothétiques. Entre formes, signes et couleurs.
La nappe rose 1961
Le vase de fleurs 1952
La caisse d’emballage 1947
Les billards
Les derniers paysages 1955-1963, ce sont de longs panoramas où l’on ne voit à perte de vue rien d’autre que la terre et le ciel, parfois traversés de signes noirs (oiseaux) ou blanc (nuages). Ce sont les dernières œuvres de Braque.
Les champs de colza 1956-57
Paysage au ciel sombre 1956-57
La charrue 1960
La sarcleuse 1963
Marine 1956
La plaine 1855-56
Paysage 1959
Braque/Prévert Varangéville en 1968
Braque sur la grève 1956
Les ateliers 1949-1956
1er atelier en 1949, 8 sont exposés : Atelier 8 ci-dessous
Quelques photos, lettres. La correspondance avec René Char est abondante.
Un galet avec un message écrit par René Char en 1956
Nature morte au citron, ce serait la dernière œuvre de l’artiste.
L’œuvre ultime, il fut invité à illustrer le Louvre. André Malraux et le directeur des musées de France Georges Salles, ce fut pour le plafond de la salle Henri II.
Quelques illustrés par Georges Braque datés de 1948-56-55
Un catalogue avec les œuvres de l’artiste pour les années 1916-23-73.
On voit l’artiste à la fondation Maeght à Saint Paul de Vence, Mr Maeght était aussi son marchand d’art.
Etude pour le plafond du Louvre 1953
Les oiseaux 1954-1962 : le thème des oiseaux, surgit des ateliers et stimulé par la commande du Louvre, où l’artiste peint ses grands oiseaux bleus, les 10 peintures présentées attestent de l’importance du thème emblématique et archétypal dans l’œuvre ultime de l’artiste.
Le nid dans les feuillages 1958
L’oiseau et son nid 1955
Composition aux étoiles 1954-58
L’écho 1955-56
Les oiseaux en vol 1959
L’oiseau noir et l’oiseau bleu à tire d’aile 1956-61
Les oiseaux noirs 1956-57
L’exposition se termine par un dessus de porte représentant deux oiseaux face à face, daté de 1954.
Magnifique exposition, l’artiste n’a cessé d’évoluer dans son art, toutes les périodes de sa création sont représentées. Très belle mise en perspective du travail avec la peinture, la littérature et la musique très présente dans la vie de l’artiste, sa complicité avec le musicien Erik Satie, les poètes Pierre Reverdy, René Char et les intellectuels, Jean Paulhan et Carl Einstein. Une section de l’exposition est consacrée à l’œuvre de Georges Braque vue par les photographes Cartier-Bresson, Doisneau, Man Ray
A ne pas manquer jusqu’au 6 janvier au Grand Palais Paris