Claude Debussy nait en 1862 à Saint Germain-en-Laye, il à une enfance assez douloureuse, son père est militaire et sa mère n’aime pas les enfants, il est élevé par sa tante qui a un amant banquier et agent de change, Achille Arosa, amateur d’art, vivant à Cannes.
1874, il prend des cours de piano, son professeur Marmontel dira qu’il a des dispositions, et qu’il sera un musicien distingué avec beaucoup d’avenir.
1875, examen de piano il interprète la première ballade de Chopin
1876, il participe pour la première fois à un concert dans l’Aisne. Il accompagne la cantatrice Léontine Mendes qui chante des airs d’opéra. (Il fera plusieurs concerts). En juin de la même année il obtient une médaille pour un examen de solfège.
1877, il perd un de ses frère, et passe un examen de piano, il obtient le 2eme prix en interprétant une sonate de Schumann. En fin d’année il rentre dans la classe d’harmonie d’Emile Durand.
1878 il échoue au concours de piano.
1879, il se fait des amis au conservatoire. En juin a l’examen de solfège et piano, il échoue à nouveau . Il passe l’été au château de Chenonceau (recommandé par Marmontel ) chez Marguerite Wilson-Pelouze, femme fortunée et excentrique qui adore Wagner. Il découvre un mode de vie fastueuse et décide de devenir compositeur. En octobre il entre dans la classe d’accompagnement d’Auguste Bazille, échec au concours de piano. A la fin de cette année, il compose : Madrid, princesse des Espagnes, et, ballade à la lune, mélodies sur des poèmes d’Alfred de Musset.
1880, il obtient le premier prix d’accompagnement, mais est rayé de la classe d’Emile Durand.
De juillet à Novembre, il est engagé comme accompagnateur par Nadeja Von Meck, et séjourne à Interlaken (Suisse), puis à Arcachon (villa Marguerite), Nice, Paris, Gênes, Naples, Florence (villa Hopenheim), en septembre il compose son premier trio en sol majeur pour piano, violon et violoncelle destiné au petit ensemble de Madame Von Meck (au violon Pachulsky, au violoncelle Danilchenko et au piano Claude Debussy). Transcription pour piano à quatre mains de trois danses de l’acte III du lac des cygnes de Tchaïkovski.
En fin d’année, il devient l’accompagnateur du cours de chant de Madame Moreau-Sainti, (cantatrice) fonction qui durera 4 ans, les mardis et vendredis. Il y rencontre Marie Vasnier. En fin d’année, il entre dans la classe d’Ernest Guiraud, et suit pendant quelques mois la classe d’orgue de César Franck.
1881, il envoi sa symphonie en si mineur pour piano à Quatre mains à Madame Von Meck. Il donne des leçons particulières, il a comme élève Georges Cuignache. Il fréquente les Vasnier à Paris, 28 rue de Constantinople, chez qui il compose une dizaine de mélodies en plus d’un an : Caprice, Aimons-nous et dormir, Les baisers, Rondel chinois, Jane, la fille aux cheveux de lin, Fleur des blés.
Il voyage, va à Moscou chez Madame Von Meck, en Octobre à Rome et Florence, il écrit : Triolet à Philis, Souhait, mélodies sur des poèmes de Théodore de Banville, et Diane, ouverture pour piano à 4 mains.
1882,Il termine un poème « Fantoche » sur un poème de Verlaine extrait des fêtes galantes, sûrement découvert chez les Vasnier. Concert public chez Flaxland (facteur de pianos qui se situe rue des Mathurins), avec Marie Vasnier il interprète fêtes galantes et les roses, sur des poèmes de Banville. Sa première œuvre est éditée « Nuit d’étoiles » sur un poème de Banville. C’est aussi le décès de sa tante Clémentine. En fin d’année il part pour la 3eme fois chez Mme Von Meck à Moscou, et à Vienne. Il compose en sourdine et mandolines sur des poèmes de Verlaine.
1883, en début d’année, il travaille pour Marie Vasnier, il réunit dans un recueil 13 mélodies et travaille à Diane au bois, comédie lyrique sur un poème de Banville. Il est accompagnateur, d’une chorale amateur , dirigée par Gounod. Il passe le concours d’essai pour le prix de Rome, il est 4 eme avec « convocation », (chœur pour voix d’hommes), sur un poème de Lamartine, en loge pour le concours définitif, il remporte le deuxième prix avec Gladiateur, cantate sur un texte d’Emile Moreau.
1884, il fait des concerts avec la chorale Concordia, il est mis en loge pour le concours d’essai du Prix de Rome, il est classé 4 eme avec le printemps, (chœur pour voix mixtes) sur un texte de Jules Barbier. Il est mis en scène pour le concours définitif du Prix de Rome, il remporte le 1er prix avec l’enfant prodigue, scène lyrique d’Edouard Guinand, interprété par Rose Caron, Ernest Van Dick, et Alexandre Taskin.
1885, il arrive à Rome à la villa Médicis, il retrouve Paul Vidal, Pierné et Marty, le directeur est Louis Cabat. Les premiers mois sont difficiles et Debussy ne fait rien pour s’adapter à sa nouvelle vie. Il fait une escapade à Paris en avril pour retrouver les Vanier .En juin le directeur de la villa Médicis change, c’est Ernest Hébert, avec son épouse Gabrielle, qui remplace Louis Cabat, une vie plus mondaine s’annonce pour Debussy, le soir il donne des récitals pour les Hébert, il devient ami avec le peintre Gustave Popelin. Il travaille à Zuleima, ode symphonique d’après Henri Heine, son premier envoi de Rome. Il obtient un congé et vient deux mois en France, il rejoint Marie Vasnier à Dieppe. Dès son retour à Rome, il fait un séjour dans la propriété du Comte Primoli à Fiumicino (sa mère Charlotte était la fille de Charles Lucien Bonaparte et de Zénaïde Bonaparte (fille de Joseph roi de Naples). Marcel Baschet, pensionnaire à la villa Médicis, fait son portrait au pastel. Il termine l’année en travaillant à Diane au bois et compose deux nouvelles mélodies sur des textes de Paul Bourget : Romance et les cloches.
1886, Il va écouter Aida au théâtre Apollo. Franz Liszt est reçu à la villa Médicis, Debussy et Vidal, lui joue Faust, symphonie à deux pianos. Liszt joue une transcription de son ave-Maria de Schubert, et au bord d’une source. Debussy compose green, ariettes oubliées sur des poèmes de Verlaine. Xavier Leroux (compositeur), arrive à la villa et avec Vidal ils formeront un trio inséparable. Debussy vient passer l’été à Paris.
1887, Il achève le printemps, second envoi de la villa, il est sévèrement jugé par l’institut. Debussy quitte définitivement Rome et rentre en France. Il fréquente les mardis de Mallarmé.
1888, Il part à Bayreuth, il assiste à plusieurs opéras de Wagner, il est marqué par ses œuvres. Il y rencontre Robert Godet, il est suisse, issu d’une famille aisée, il est admirateur de Moussorgski, il aura une grande importance, il fera découvrir à Debussy sa musique et la musique orientale.
Il rencontre également Gabriel Mouret, qui lui fait découvrir Turner, avec ses paysages londoniens, la lumière particulière, ses brouillards et brumes. On pense au poème de Guillaume Apollinaire « Brouillard »
1889, Année de l’exposition universelle, il découvre des rythmes et des associations de sonorités nouvelles exotiques à travers ceux du Gamelan javanais (ensemble instrumental principalement composé de percussions : de gongs, métallophones, xylophones, tambours) , lui font forte impression et vont l’influencer pour ses œuvres futures : gammes, couleurs sonores, ruptures rythmiques).
1890, il écrit sa ,suite bergamasque, pour piano, influencé par les poèmes de Verlaine et la musique de Fauré
1891, il débute la composition des fêtes galantes, trois mélodies sur des poèmes de Verlaine, il rencontre Camille Claudel qui lui offre la valse (sculpture).
1892, mise en musiques de quelques poésies influencées par le symbolisme. Il compose également sur un poème de Mallarmé la musique de l’après-midi d’un faune. Chez Mallarmé, il rencontre le poète Pierre Louÿs.
1893, la demoiselle élue, est programmée. A la société nationale de musique son quatuor à cordes est interprété par le quatuor Ysaye. Il va régulièrement chez son ami Ernest Chausson à Luzancy sur les bords de la Marne, avec henry Lerolle, Raymond Bonheur. Chausson lui apporte une aide financière pendant deux années.
1894, Il termine Pelléas et Mélisande, (seul opéra qu’il terminera), mélange de poésie sur un livret de Maeterlinck. Il rencontre Erik Satie et publie des mélodies pour Piano. Il découvre également Edgard Poe. Il rentre à la société des auteurs, parrainé par Messager et Hartmann, qui va jouer un rôle providentiel dans sa vie. Il fréquente le salon de Marguerite de Saint-Marceaux boulevard Malherbes à Paris (elle chante et est bonne pianiste, elle tient Salon où elle reçoit, plasticiens, hommes de lettres, musiciens, lieu où l’on s’entretenait de musique, peinture, littérature).
1895, l’opéra Pelléas et Mélisande est achevé.
1896, année médiocre ou l’artiste ne verra pas aboutir ses projets, tel que Daphnis et Chloé, la saulaie.
1897, il compose les trois chansons de Bilitis et chevelure, les textes sont de Pierre Louÿs. Il assiste au banquet offert par Mallarmé en février, pour célébrer la publication des divagations, il y rencontre José-Maria de Hérédia.
1898, composition de Nuits blanches, deux mélodies sur ses propres tectex, qu'il considère bientôt comme le second cahier des proses lyriques. Il quitte Gabrielle Dupont.
1899, il termine nuages, fêtes et sirènes. Il épouse Lilly Texier, couturière qui habite un petit village de l’Yonne, dans cette maison il y passe plusieurs étés 1902 et 1904, l’artiste y compose en grande partie la mer.
1900, Il publie les nocturnes chez Fromont. La damoiselle élue est interprétée lors du 7 eme concert de l’exposition universelle, sous la direction de Paul Taffanel, avec Blanche Marot, dans le rôle de la Damoiselle, Laure Beauvais, la récitante. Il se lie au groupe « les Apaches »,( Maurice Ravel, Ricardo Vines, Lucien Garban). Première audition des deux premiers nocturnes aux concerts Lamoureux, sous la direction de Camille Chevillard.
1901, Debussy reçoit d'Albert Carré l'engagement écrit de faire jouer Pelléas et Mélisande à l'Opéra Comique. Maeterlinck le presse de confier le rôle de Mélisande à Georgettes Leblanc, sa compagne. Ricardo Vines joue chez Debussy sa suite pour piano, c'est le début d'une collaboration qui durera dix ans. Debussy débute l'orchestration de Pelléas et Mélisande.
1902, Début des répétitions de Pelléas et Mélisande à l'Opéra Comique. Pendant trois mois, Debussy assiste aux répétitions pratiquement tous les jours, il choisit Mary Garden pour le rôle de Mélisande. Première audition avec Mary Garden, Jean Périer et Hector Dufranne, sous la direction d'André Messager. Il commence à travailler sur le conte d'Edgar Poe, le diable dans le beffroi. Premier voyage à Londres, à l'invitation d' André Messager. Il assiste à une représentation d'Hamlet de Shakespeare avec Mary Garden. Il fait la connaissance de Louis Laloy qui vient de publier un article sur Pelléas et Mélisande dans la revue musicale.
1903, drame familial, il rencontre Emma Bardac (cantatrice française, après une relation avec Gabriel Fauré elle devient l’épouse de Debussy), il se fâchera avec quelques amis. Il est promu chevalier de la légion d’honneur, grâce à Louis Laloy.
1904, il compose d’un cahier d’esquisses, il est désigné comme juré suppléant aux concours de la ville de Paris.
1905, il signe un contrat d’exclusivité avec les éditions Durand, il termine la mer en octobre.
1906, Victor Segalen rencontre l’artiste, il lui parle des musiques entendues en Polynésie.
1908, il se remarie avec Emma Bardac, elle lui fut présentée par un de ses élèves, le fils d’Emma. Ils ont une fille Emma-Claude, qu’ils nomment Chou-Chou,
1909, il écrit children’s corner, pour sa fille Emma-Claude, elle décèdera en juillet 1919.
1910, l’artiste écrit de nombreux articles dans les journaux et revues, son pseudonyme musical « Monsieur croche » Il collabore avec Diaghilev, Léon Bakst, sur une idée de Nijinski, création d’un ballet, jeux, il devient ami avec Stravinsky.
1911 , en mai première du Martyr de Saint-Sébastien au théâtre du Châtelet, sous la direction d’André Caplet
1912, Version chorégraphique du Prélude à l'après-midi d'un faune aux ballets russes : Nijinski réalisa une chorégraphie à l'égard de laquelle Debussy reste critique. Igor Stravinsky et Debussy déchiffrent la réduction pour piano à quatre mains du sacre du printemps chez Louis Laloy, Debussy joue la basse. Signature du contrat de Jeux par Debussy et Diaghilev.
1913, il fait une tournée en Russie, notamment à Saint-Pétersbourg, il obtient le succès. Il rencontre la fille de Madame Von Meck, Sonia.
1914, Voyage à Rome : Debussy dirige à l'Augusteo , la mer, rondes de printemps, le prélude à l'après-midi d'un faune, la marche écossaise. A Amsterdam, il dirige au Concertgebouw, nocturnes (I et II), le prélude à l'après-midi d'un faune, et la marche cossaise. Au festival Debussy à la Société Philarmonique, l'artiste accompagne Ninon Vallin pour la première audition des trois poèmes de Stéphane Mallarmé. Nouveau concert en Hollande, il dirige Nocturnes, Prélude à l'après-midi d'un faune et marche écossaise. Représentation au Châtelet d'extraits de children's corner (orchestration d'André Caplet) dans une chorégraphie de Loic Fuller, l'orchestre des concerts Colonne est dirrigé par Gabriel Pierné. Debussy achève les six épigraphes antiques, tirés de l'ancienne musique de scène écrite pour les chansons de Bilitis de 1901. Debussy et sa famille partent se réfugier à Angers, devant l'avancée allemande. Il compose la berceuse héroique, pour rendre hommage à S.M. le roi Albert 1er de Belgique et à ses soldats.
1915, sa mère Victorine décède. Il débute la composition de l'oeuvre en noir et blanc. Il annonce à son éditeur, la composition de six sonates pour divers instruments, la première sonate pour violoncelle et piano. Il travaille aux études pour piano. Il apporte à Durand le manuscrit de la sonate en trio (pour flûte, harpe et alto).
1916, première audition chez la Princesse de Polignac d'en noir et blanc par Walter Rummel et sa femme Thérèse Chaigneau, concert donné au profit de l'aide affectueuse aux musiciens. Debussy donne à son éditeur la version définitive du livret de la chute de la Maison Usher. Première audition française de la sonate pour flute,alto et harpe chez Durand, par Albert Manouvrier (flûte), Darius Milhaud (alto) et Jeanne Dalliès (harpe chromatique).
1917, Concert consacré à Debussy, donné au profit de l'oeuvre, le vêtement du blessé, il accompagne Claire Croiza dans, les trois ballades de François Villon, Fêtes galantes (2eme recueil) et Noel des enfants qui n'ont plus de maison, ainsi que Jacques Salmon dans la sonate pour violoncelle et piano. En septembre, il donne ses deux derniers concerts à Biarritz.
1918, il décède en mars à Paris
Le contexte de l’artiste :
En 1886, Debussy est à la villa Médicis à Rome, il rentre à Paris pour l’été. A Paris, la dernière exposition impressionniste a eue lieue, Seurat expose la Grande jatte, œuvre technique, le pointilliste, se référant à l’analyse scientifique de la vision colorée. Gauguin, s’affranchie des règles de la perspective pour affirmer la primauté de la couleur et la force suggestive des contours.
1887, Debussy quitte Rome et rentre en France, pour l’artiste ce sera des années difficiles mais riches de rencontres dans les cercles littéraires et artistiques qu’il fréquente plus que le milieu musical, à cette époque la littérature est en pleine effervescence, le symbolisme s’affirme. Les illuminations de Rimbaud fascinent, les revues sont nombreuses ; mais éphémères : Le mercure de France, la revue wagnérienne, la plume, la revue blanche etc……les illustrations de ces revues sont gravées par de jeunes artistes, Bonnard, Vuillard, Vallotton
1888, il part à Bayreuth écouter Wagner, à Paris, Gauguin devient à la jeune peinture, ce que Mallarmé devient à la jeune poésie. Mallarmé lance ses mardis, Debussy y participe.
L’artiste, ne fut pas indifférent aux œuvres qu’il a pu voir en Italie, lors de son séjour à la villa Médicis, ou lors de ses voyages à Florence avec Madame Von Meck, il fut impressionné par la Résurrection de Signorelli à Orvieto, les « loggie » de Raphael, le génie de Michel Ange, l’œuvre de Botticelli à Florence. Il a visité le Louvre, il fut particulièrement admiratif de la Vénus du Pardo de Titien ; il a dit de Watteau : il est le plus grand, le plus troublant génie du XVIII eme siècle.
Chez ses amis Henry Lerolle, Ernest Chausson, Arthur Fontaine, collectionneurs d’art, il pouvait y admirer des œuvres de Degas, Renoir, Vuillard, Gauguin, Camille Claudel, Maurice Denis, Redon, Bonnard, Puvis de Chavannes.
Les salons fleurissent à Paris, le salon des Indépendants existe depuis 1884, la société nationale des beaux-arts en 1890, chez le Père Tanguy exposition des Nabis, au café Volponi de l’exposition universelle de 1889, à la revue blanche (ou salon des cent), les salons chez les bourgeois, tel que chez Marguerite de Champeaux, les Mardis de Mallarmé, Debussy y assistait.
L'artiste appréciait les œuvres de Frits Thaulow artiste peintre norvégien (passionné de musique, il était introduit dans les milieux artistiques parisiens), Debussy possédait une de ses œuvres, sûrement offerte par le peintre à l’artiste.
Les années 1900 l’art, la société, l’architecture annonce la guerre de 14-18. C’est une époque foisonnante de créativité. Debussy adore Edgard Poe, il rencontre le poète italien Gabriel D’Annunzio.
1911, les russes arrivent à Paris, Diaghilev, Nijinski, Stravinski, Bakst, enflamment Paris, Debussy est à la mode.
Ses rencontres amicales :
Henry Lerolle 1848-1929, artiste peintre et collectionneur. Henry Lerolle aime s’entourer d’artistes peintres, musiciens, il collectionne leurs œuvres : Renoir, Degas, Manet, Moreau, Denis. Violoniste et compositeur amateur, grâce à son épouse Madeleine Escudier (dont la sœur a épousée Ernest Chausson) il peut s’initier à la musique contemporaine. C’est chez sa belle-sœur qu’il rencontre Claude Debussy avec qui, il devient ami, il noue aussi des relations avec Duparc, Prokofiev, Ravel, Satie, Stravinsky. Ses deux filles ont épousé les fils de son ami Henri Rouart industriel et collectionneur. Il a posé ainsi que son épouse et ses filles pour de nombreux peintres : Degas, Renoir, Maurice Denis et Albert Besnard qui a fait des vitraux, pour son hôtel particulier de l’avenue Duquesne à Paris. Henry Lerolle a peint des décorations murales pour l’hôtel de Ville de Paris, la Sorbonne, pour l’église Saint-Martin-des-Champs et pour la Scola Cantorum.
Ernest Chausson 1855-1899, compositeur, la richesse de sa famille bourgeoise, lui a permis de se consacrer pleinement à la musique. Ses premières œuvres, sonatine pour pianos à 4 mains, chanson et l’âme des bois en 1878. Il a pris des leçons dans l’école de Jules Massenet au Conservatoire de Paris. Grand admirateur de Wagner, il voyage en Allemagne, et se fait un nouvel ami, il rencontre Vincent D’Indy en Bavière en 1878. Il complète ses études musicales avec César Franck, en 1851 il tente le concours d’essai pour le prix de Rome, ce fut un échec. Il rejoint la société nationale de musique qui présente ses mélodies en 1882. En 1883, il épouse Jeanne Escudier. Avec ses amis musiciens (Duparc, Indy, Husson) il donne un nouvel élan aux concerts populaires d’Ernest Pasdeloup en s’engagent financièrement et artistiquement. Il se lie d’amitié avec Paul Dukas et Claude Debussy.
Arthur Fontaine1860-1931, industriel et mécène français. Il a joué un rôle important dans le secteur industriel début XX eme siècle. Inspecteur général des mines, conseiller d’état, directeur honoraire du travail. Président des conseils d’administration du réseau de l’état et des mines de la Sarre, président du conseil d’administration du bureau international du travail. Il entre à Polytechnique en 1880, et sort second de sa promotion, il intègre l’école des Mines en 1882, nommé ingénieur des mines, il s’installe à Béthune en 1886. C’est un mécène, il aime la littérature et se créé des relations avec de nombreux artistes et écrivains tel que Francis Jammes, Fernand Leger, André Gide, il organise des rencontres artistiques (très appréciées), Claude Debussy y anime les soirées musicales. Vuillard fit son portrait.
Cette exposition a été organisée pour les 150 ans de la naissance de Claude Debussy.
Première œuvre, un tableau de Cross, l’air du soir daté de 1893.
Une citation de l’artiste, Moi qui aime les images autant que la musique. Debussy.
Un portrait de Marie-Blanche Vasnier, peint par Emile Blanche, daté de 1888, pastel sur papier marouflé sur toile. C’est une artiste lyrique, elle est soprano. Debussy écrivit pour elle de nombreuses mélodies. Elle est très élégante, vêtue de noir, ce qui fait ressortir son regard vert et sa chevelure rousse.
Les iles d’or, de Cross toile datée de 1891-92, paysage méditerranéen, ces iles sont proches des iles Porquerolles dans le Var, dans le lointain la chaine des Maures. L’artiste a utilisé le pointillisme, ce qui donne mouvement et nuances de couleurs à la mer.
Personnage dans un intérieur, la musique de Vuillard daté de 1896.
Une photo de Debussy et les pensionnaires de la villa Médicis à Rome en 1885.
De Pierre Louÿs, une photo de Claude Debussy, datée de 1894 sur papier argentique.
Un portrait de Claude Debussy peint par Marcel Baschet daté de 1885, huile sur acajou. (L’artiste avait rencontré Baschet lors de son séjour à la villa Médicis, il a obtenu le prix de peinture en 1863)
Nuit étoilée, de Munch daté de 1901. Trois femmes au ¾ de Burnes-Jones, vers 1870.
Quelques œuvres dans une vitrine :
Une partition de chant et piano, la demoiselle élue, poème de Gabriel Dante Rossetti, dédicacée par Claude Debussy en 1893, la couverture de la partition est illustrée par Maurice Denis.
Un portrait de Claude Debussy à la sanguine par Baschet daté de 1885, un livre d’André Gide, le voyage d’Urien, dont la couverture est illustrée par une lithographie de Maurice Denis.
Deux tableaux, la procession, et, les muses, Maurice Denis datés 1893.
Autour de la demoiselle élue :
Au temps de la demoiselle élue, Claude Debussy est sensible au charme des Préraphaélistes et des objets issus des ateliers des Arts and Crafts (mouvement anglais) de Williams Morris.
La demoiselle élus, le texte est écrit dans le style du poète romantique John Keats, évoquant la conversation impossible entre deux amoureux par-delà la mort, il est emblématique de l’attirance nouvelle pour l’imaginaire médiéval, notamment le thème de l’amour galant dans l’Angleterre du XIX eme siècle.
Ce poème fut transposé en peinture par Gabriel Dante Rossetti.
La limite entre le rebord doré des cieux où repose la demoiselle et la terre où attend son amant est habillement incarnée par l’imposant cadre renaissant séparant le panneau central et la prédelle. L’œuvre présente une méditation poétique entre sacré et profane.
Claude Debussy à surement découvert cette œuvre dans une revue contemporaine en 1885 qui se nomme : Les poèmes modernes de l’Angleterre, elle lui inspira une cantate à son retour de la villa Médicis et va révéler le véritable talent de l’artiste.
Une esquisse de Baschet en 1847, le printemps.
Princesse Sabra de Burnes-Jones 1865.Ci-dessous.
Du même artiste, esquisse de la Damoiselle à la craie rouge, noire sur papier, datée de 1873.
Le cercle artistique Lerolle, Chausson, Fontaine :
Les amis se retrouvaient régulièrement chez Ernest Chausson, Claude Debussy au piano. L’univers y est feutré. Quelques œuvres immortalisent ces doux moments : peintures, sculptures, photographies, partitions, lettres…….
Une œuvre d’Henry Lerolle, il représente une scène d’intérieur, Madame Lerolle au piano, toile datée de 1890
Intérieur au fauteuil, Henry Lerolle 1890
Portrait de Claude Debussy, par Emile Blanche 1902
A l’orgue, œuvre d’Henry Lerolle 1887, la scène se situe dans l’église saint François Xavier à Paris, de gauche à droite Henry Lerolle, Ernest Chausson regarde sa femme, Madame Lerolle mère joue à l’orgue.
Portrait d’Yvonne Lerolle, par Edmond-Jean Amand en 1898 (elle est la fille d’Henry Lerolle, elle suscita l’attention des artistes peintres, ainsi que celle de Debussy, il lui offrit à cette époque, le manuscrit : les images.)
Yvonne et Christine Lerolle au piano, Œuvre de Renoir, à l’arrière au mur, deux œuvres de Degas les danseuses et les courses.
Portrait d’Arthur Fontaine par Vuillard daté de 1901.
Jardin des Tuileries le soir, œuvre de Lerolle 1890.
Marche des fiançailles de Maurice Denis, 1894.
La farandole de Maurice Denis 1895.
Orphée de Pubis de Chavannes, tableau daté de 1853.
Debussy en pied, photographie de Louÿs, datée du 4 mai 1894.
Lily Debussy, photographiée devant un saule en 1900.
Gaby Dupont au chapeau d’homme, photographie de Louÿs en 1894.
Les repasseuses de Degas, monotype de pierre noire 1880.
Dans la forêt, œuvre d’Henri Lerolle, il s’agit d’une invitation à diner pour le 11 juin 1896, les invités Degas et Debussy.
Au café-concert des Ambassadeurs, de Degas œuvre de 1893, (Debussy allait quelques fois dans les cafés-concerts, au cirque, au cabaret du Chat Noir, il y jouait du piano)
Portrait au miroir, avec Henry Lerolle et ses filles, photographie de Degas.
Autoportrait en compagnie d’Yvonne et Christine Lerolle, de Degas (photo, tirage argentique).
Claude Debussy et Jane Chausson (photo prise à Luzency) en 1893.
Une sculpture de Camille Claudel, Torse de femme debout, datée de 1888.
Le violon et la flûte, œuvres de Félix Vallotton, gravure sur bois de 1896.
Art nouveau et japonisme :
1895, ouverture à Paris d’une galerie nommée, l’art nouveau, C’est le magasin de Siegfried Bing, amoureux de l’art japonais. Il y présente mobiliers et objets de décoration.
A l’exposition certaines œuvres sont présentées, poteries, vases, sculptures, peintures …..
Un vase, un pot, une gourde en céramique et grès émaillé de Carrès.
D’Emile Gallé un vase en verre soufflé à trois couches, avec parcelles métalliques (or, platine), daté de 1900, nommé : les feuilles des douleurs passées, ce titre choisi par Emile Gallé fait écho au dernier vers du poème, verre ardent des serres chaudes, de Maeterlinck.
Autre pièce d’Emile Gallé, il s’agit d’un pot couvert en cristal soufflé avec parcelles métalliques, nommé : les eaux dormantes, daté de 1889-90, sous la pièce est inscrit un poème de Victor Hugo.
L’échelle dans le feuillage œuvre de Degas.
Un buste en marbre, il s’agit de la petite châtelaine, de Camille Claudel, œuvre datée de 1895-96.
Une peinture de Degas, les bateaux, 1893.
Une partition d’Ernest Chausson, datée de 1895, paysage pour piano.
Une autre de Claude Debussy, poème lyrique, de 1895, sur carton lithographié, orné de motifs de roseaux (style art nouveau), quelques corrections sont apportées par le musicien à l’encre.
D’Alexandre Charpentier, une vitrine sculptée style art nouveau (1898-1902), en ébène .Une plaque de serrure, en bronze patiné ayant pour motif, la musique, une seconde ayant pour motif le chant, elles sont dates de 1892. (Charpentier tait violoncelliste, il était très proche de Debussy, l’artiste lui dédia en 1908, cloches à travers les feuilles de ses Images pour piano).
L’implorante statue de Camille Claudel datée 1900 en bronze, et , la Valse autre œuvre de l’artiste, datée de 1893-95.
Une tapisserie de Paul Rousson, le printemps, tapisserie à l’aiguille datée de 1895, une lampe à huile de électrifiée d’Arthur Smith Benson 1895.
Derrière ces œuvres, en toile de fond, Debussy avec Stravinsky.
En poursuivant, la table de travail de Claude Debussy, par Henry Lerolle , elle est datée de 1895, elle est en chêne. Sur cette table quelques objets sont déposés : un crapeau presse-papier, une écritoire chinoise du XVIII eme siècle, un étui à cigarettes du XX eme siècle.
Bodhisattva méditant, en bronze doré daté du VI eme siècle, Corée.
Une partition de Claude Debussy, Children’s corner, petite suite, pour piano seul datée de 1908. Couverture repliée, lithographiée en couleur, dessinée par Debussy, se référent à trois titres de la suite, dédiée à sa fille Chouchou.
Estampes, pagodes, la soirée dans les jardins de Grenade, jardin sous la pluie de Debussy, il s’agit d’une édition originale, dont la couverture repliée de papier Vergé, dans les tons bleu-gris, lettrage bleu et or. Ex-libris ms : Emma (future épouse de l’artiste) relié d’un trait au monogramme imprimé CD. A la page titre envoi autographe du compositeur, à l’encre bleue, à celle qu’il devait épouser en 1908, Emma Bardac.
La mer, trois esquisses symphoniques 1905, partition réduite, à quatre mains par l’auteur ; couverture repliée sur papier Vergé, illustrée d’une gravure sur bois en couleur, d’après la vague d’Hokusai.
Quelques œuvres d’artistes japonais :
Shizuka de la maison Tamaya, œuvre du XVIII eme siècle, d’Utamaro, gravure sur bois en couleur. Titre de la série : Tableau des beautés suprêmes du jour présent.
Sous la grande vague à Kanagawa, 1830-33, gravure sur bois en couleur d’Hokusai.
Poissons d’or du XIX eme siècle, élément surement détaché d’un meuble japonais , en bois laqué noir, décor rehaussé d’or et d’une perle de nacre, cadre bois de style chinois de Nanzhou.
Une gourde est exposée elle date de la fin de la période Edo, une coupe à alcool, Chine XVII eme siècle.
Une toile de Whisler, variations en violet et vert datée de 1871,
Derrière ces objets, en toile de fond, une immense photo avec Stravinsky, Debussy et Satie, ils sont au studio Debussy, qui se situait au bois de Boulogne.
Un portrait de moine japonais daté de 1819, en bois laqué polychrome, un éventail japonais fin XIX eme.
Un tableau de Vuillard, le salon aux trois lampes, rue saint Florentin, œuvre de 1899.
D’Odilon Redon, jeune fille au bonnet bleu,
le vieillard ailé, tous les deux au pastel.
Le silence, de Lucien Lévy Dhurner daté de 1895
La digue de mer à Ostende, par Léon Spilliaert œuvre de 1908.
Retour à l’Antique :
Inspiré d’un poème de Mallarmé, pour la création d’un ballet, l’après-midi d’un faune, chorégraphie de Nijinski, décors de Bakst, musique de Claude Debussy.
Bakst suggéra à Nijinski de s’inspirer des poteries grecques exposées au Louvre (ce qu’il fit), pour les costumes que les sept danseuses devaient porter, pour cela il fallait que les danseuses soient pieds nus. Le faune tant qu’à lui, porterait un collant recouvert de taches brunes, des cornes sur une perruque bouclée. Son rôle, s’avancer vers les nymphes sur la pointe des pieds, les mains tendues, ce qui est un geste de possession, (repris sur le vase grec), s’emparant d’un voile abandonné par la grande nymphe, le faune s’étend sur celui-ci, un bref sursaut final, suggérant la satisfaction de son désir. Ce ballet déclencha un scandale.
Une partition de l’après-midi d’un faune est exposée, date de 1915, Claude Debussy.
Partition , les chansons de Bilitis, traduites du grec par Pierre Louÿs et ornes d’un portrait de Bilitis dessiné par Paul Albert Laurens d’après le buste polychrome du Louvre.
Tête d’un vase Canope.
Ménélas retrouvant Hélène (peinture de Ménélas vers 440 avant JC),
Un cratère en cloche Lucanien à figures rouges (satyre poursuivant une Ménade, vers 430 avant JC), peinture de Pistici.
Un projet de décor pour l’après-midi d’un faune par Léon Bakst.
Quelques photographies d’Adolphe Meyer : Nymphes les bras levés, le faune, Nijinski et la grande nymphe, nymphe de profil les bras levés datées de 1912.
Pelléas et Mélisande :
Un tableau de Marianne Stokes représentant Mélisande en 1895, tempéra.
Six projets de costumes pour la création de Pelléas de Charles Bianchini, pour l’opéra Comique en 1902, dont la mise en scène était d’Albert Carré, Décors de Lucien Jusseaume et Eugène Ronsin, direction de Messager.
Dans une vitrine, quelques partitions, une photographie de Maeterlinck date de 1906, un pastel de Maurice Denis, Pelléas et Mélisande daté de 1892.
Figure de douleur, tableau de Vuillard 1890-91,
Portrait d’Yvonne Lerolle en trois aspects, Maurice Denis 1897.
Six projets de costumes pour la nouvelle production de Pelléas et Mélisande, par Valentine Hugo en 1947.
Le martyr de Saint-Sébastien et Jeux :
Création de deux ballets …………
Trois projets pour les décors et pour les costumes du martyr de Saint Sébastien ; par Léon Bakst en 1911, dessins à la mine de plomb.
Une photographie du danseur Nijinski par Charles Gershel, datée de 1913.
Des scènes de danses pour le ballet jeux, par Valentine Hugo et un projet de décor par Bakst en 1913.
Esquisse pour le décor de jeux, à la mine de plomb sur papier par Pierre Bonnard en 1920,
Un manuscrit autographe par Gabriele d’Annunzio, pour le martyr de Saint Sébastien en 1911.
Boite à joujoux, maquette de la partition imprimée : crayon noir, encre de Chine ; gouache, aquarelle et or, sur papier de fil Vergé, d’André Hellé (en vue d’un ballet).
Une toile de Cross, la chevelure datée de 1892.
Affinités artistiques, littéraires et musicales :
Quelques œuvres musicales et littéraires qui ont inspirées les peintres.
Parsifal, lithographie de 1892, Odilon Redon
Les filles du Rhin, Fantin Latour, œuvre datée de 1873
Tristan et Yseut, de Delville 1887, au crayon, craie noire, fusain sur papier.
Un buste de Claude Debussy, en bronze daté de 1919, par Henry de Groux et un portrait de l’artiste sur toile.
Portrait de Mallarmé par Manet daté de 1876,
Portrait de Wagner par Renoir en 1882,
Portrait de Paul Verlaine, par Eugène Carrière en 1890,
L’après-midi d’un faune, sculpté par Paul Gauguin en 1892, en bois de tamanu (ancien bois sacré de Polynésie française, réservé à la reproduction d’idoles).
Portrait de Claude Debussy, par Henri Destouches en 1908.
Une lettre de Mallarmé, adressée à Claude Debussy datée du 20-12-1894.
Quelques carnets d’esquisses de Claude Debussy, pour la boite à joujoux, sur feux d’artifice, poème de Mallarmé, au crayon noir, bleu, encre noire, rouge, bleue.
Trois poèmes de Tristan L’Hermite, cycle publié sous un titre emprunté à Tristan l’Hermite : Le promenoir des deux amants. Pour ses derniers cycles de mélodies Debussy, s’inspira des poètes des XV et XVII eme siècle, avant de revenir à Mallarmé.
Edgard Poe, peint par Félix Vallotton en 1894.
D’Erik Satie, sonnerie de la rose croix daté de 1892, couverture lithographie reprenant un fragment de la guerre, de Puvis de Chavannes. Sur la couverture, timbre ex-libris d’Ernest Chausson, autographe à l’encre rouge, au bon vieux Claude A . Debussy, Paris le 27 du mois de octobre 92. Son frère en Notre Seigneur. Erik Satie.
Fêtes galantes, trois mélodies de Debussy sur des poèmes de Paul Verlaine.
La nature comme source d’inspiration : nocturnes, marines, paysages.
Paysage de Bourgogne, œuvre de Degas datée de 1890,
Nuit d’été par Winslow Homer datée de 1890,
La main d’ombre, de Charles Lacoste 1896,
Paysage avec miroir, avec une baie dans le lointain par Turner 1845,
Une marine de Degas vers 1869, pastel.
Place de Clichy la nuit, par Carrière 1899-1900.
Les nymphéas de Monet 1915-17.
Une vieille fabrique en Norvège, par Thaulow 1892
Le cyclone d’Henri Groux daté de 1894
Tempête du coté de Belle-Ile, Monet 1880
Une marine d’Harisson
Bateau en mer, soleil couchant de Monet daté de 1869-73,
Les falaises d’Yport par Emile Blanche en 1892,
La vague violette, Georges Lacombe 1895-96,
Sur la plage, Manet 1873,
D’Emile Gallé, la mer, inclusions de parcelles métalliques 1900.
Le Talisman de Paul Sérusier 1900,
Une partition pour piano, les reflets dans l’eau, datée de 1905, manuscrit autographe de Claude Debussy.
Rosiers sous les arbres de Gustave Klimt, 1905.
Nouveaux mondes :
Le parc de Saint-Cloud de Kandinsky daté de 1906, huile sur carton.
Le faubourg de Collioure par André Derain 1908,
Improvisation III de Kandinsky daté de 1909,
Disques de couleurs (étude pour fugue et deux couleurs) de Kupla 1911-12.
Quelques extraits du catalogue.
Cette magnifique exposition nous emmène dans l’univers et l’époque de cet artiste de génie, il dialogue avec la poésie, l’œuvre picturale, la nature, ce qui compose le paysage esthétique de sa création musicale.
Jusqu’au 11 juin à l’Orangerie à Paris. A ne pas manquer.