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11 août 2011 4 11 /08 /août /2011 08:01

La Provence au XVIII eme siècle

La peste fait son apparition, venue de Syrie par Marseille. La population est décimée et la région ruinée.

La vie est rude dans les villages, jusqu’au XIX eme siècle, l’ameublement d’un couple se compose d’une table, lit, d’un coffre, un escabeau, quelques sacs, jarres, tonneaux caisses à provisions.

La région souffre des guerres de Louis XIV, la Provence est envahie pendant la guerre de succession d’Espagne, par le duc de Savoie et le prince Eugène vers le siège de Toulon.

L’Amiral de Grasse (François, Joseph, Paul), issu de la lignée des comtes de grasse, nait au château de Bar (Bar-sur-Loup) en 1722, il s’engage dans les gardes marines à Toulon, puis à Malte, en 1734  comme page du Grand Maitre de l’Ordre de Malte, passe au service de la marine royale en 1740. Il gravit les échelons de la hiérarchie militaire, il obtient son premier commandement en 1756 sur le vaisseau Le Prothée. Il combat sur toutes les mers et principalement aux Antilles, c’est dans ce lieu que son nom va entrer dans l’histoire, il intervient de manière décisive dans la victoire des USA contre les colons Britanniques, le 22 mars 1781, sur l'ordre de Louis XVI qui le nomme lieutenant général des armées navales, le comte de Grasse part de Brest avec une escadre pour aller au secours des américains, en lutte contre les anglais pour leur indépendance..

Louis XV arrière petit fils de Louis XIV n’a que 5 ans donc trop jeune, ainsi la Régence va durer jusqu’en 1723. Cequi entraine la banqueroute, les caisses sont vides. Louis XV est malade, il abandonne le pouvoir à ses ministres et à Madame de Pompadour. La Cour et ses privilégiés, la passivité du roi, attisent le mécontentement à Paris, un esprit révolutionnaire se développe. De nombreuses guerres se sont développées en Europe, en Pologne montée militaire de la Prusse, guerre en Autriche, les austro-sardes reprennent  Nice et occupe une partie de la Provence orientale.

Antibes résiste à l’attaque autrichienne. L’Evêque de Vence (Jean-Baptiste Surian), oratorien , prédicateur , et aussi membre de l’Académie française, son intervention sauve la ville des excès des impériaux.

Parmi les différents points fortifiés, le Maréchal de Belle-Isle, établi au château de Tournon, fait élever des fortifications dans la région de Grasse, il reconquiert la Provence, rejetant les austro-sardes à l’est (vallée de la Vésubie et la Roya).

L’abbaye de Lérins est en pleine décadence puis fermée elle est ensuite rattachée à l’Evêché de Grasse.

Louis XVI au pouvoir, il à peu de volonté, Marie-Antoinette son épouse l’influence, elle a le gout des fêtes. La crise économique et financière et l’impopularité du roi et son épouse provoquent l’anarchie et la révolte des parlements. Aux Etats généraux de 1789 la noblesse l’emporte sur le roi.

Dans les campagnes  c’est la famine, les pillages, il n’y a pas de travail, les paysans sont armés, la population a peur. A Paris, l’insurrection populaire du 14 juillet mène à la prise des Invalides et de la Bastille. Le 4 aout 1789 c’est la  suppression des droits féodaux à caractère de servitude et la possibilité de rachats des autres, l’abolition des privilèges et de la vénalité des offices.

Grasse ville commerçante, est plutôt opposée à la Révolution. De nombreux grassois sont emprisonnés, les ennemis du peuple sont guillotinés.   

Cannes ne souffre pas trop de la révolution. Les iles Lérins sont débaptisées et portent les noms d’ile Marat et Lepeletier, les biens ecclésiastiques sont déclarés biens nationaux.

Pendant la période de la Révolution la famille Bonaparte fuyant la Corse, trouve refuge à Antibes, dans une bastide provençale (propriété du roi de France autrefois). Après le neuf thermidor à la chute de Robespierre, (Bonaparte est provisoirement suspendu  suite a ses attaches avec celui-ci).

L’Assemblée constituante décide la division de la France en 83 départements, les villes   situées à l’ouest feront parties du Var, Grasse en est la préfecture. Ce département s’étend de Grasse à Toulon. Les armées de la Révolution occupent Nice et la Savoie, évacuée par les troupes austro-sardes, la Convention entérine l’intégration du comté de Nice en créant le département des Alpes-Maritimes. La Convention accepte la terreur, vont en suivre de nombreuses exécutions. Louis XVI est guillotiné, les biens nationaux sont mis sous séquestre.

Sous l’ordre de Bonaparte, des fours à rougir les boulets sont construits à Lérins.

C’est le Directoire qui dirige la France jusqu’au coup d’Etat du 18 Brumaire, pendant cette période il y aura les campagnes d’Italie de Bonaparte et plusieurs coups d’état.

Les arts  à Grasse:

Jean-Honoré Fragonard est né à Grasse en 1732, entre à l’école des élèves protégés à Paris, il devient le peintre à la mode dans le genre Erotique du grand siècle. Il fut le peintre du roi, sous l’influence de la marquise de Pompadour.

 Constructions de  nombreux hôtels particuliers pour la noblesse provençale qui séjourne à Grasse, tel que : 

L’Hôtel  Gazan de la Peyrière : Honoré, Théodore, Maxime Gazan, comte de la Peyrière,1er général d’Empire, Pair de France, grand-croix de la Légion d'honneur et de l'Ordre de la Réunion

Fils de Joseph Gazan, philosophe et subdélégué de l'Intendant de Provence, il guerroya toujours avec bravoure, comme le rapportent les historiens. Il fut tout d'abord garde du corps de Louis XVI. Plus tard, il servit sous les ordres de Moreau, puis Masséna, il se distingua aussi à Zurich, Saragosse, Marengo, Orthez et Iéna...

L’Hôtel Théas-Thorenc : François de Théas, comte de Thorenc, est né à Grasse le 19 janvier 1719. 3ème fils de Jacques de Théas. Seigneur de Caille, Angles, Esclan & Penafort, et de Françoise de Durand-Sartoux, fille de noble Albert de Durand, Seigneur de Sartoux. Il commence une carrière militaire à 15 ans et sera un remarquable officier au service du roi de France.

 

L’Hôtel Clapiers-Cabris : C'est un architecte milanais, Jean Orello, qui dressa les plans de ce qui reste l'une des plus élégantes maisons de Provence, surnommée « le Trianon de Grasse » en raison de son appartenance à la culture néoclassique.. Ce parti pris architectural est cependant adouci par des façades ocre rose d'esprit très italianisant. Ruinés par des aménagements somptueux qui ne furent jamais achevés, le marquis et la marquise de Cabris furent contraints de se défaire de leur hôtel, vendu aux enchères en 1813. Le bâtiment fut reconverti en musée en 1921, et appartient désormais à la ville de Grasse. L'hôtel offre un cadre idéal aux collections thématiques (faïences, verres, costumes, objets archéologiques) et restitue l'atmosphère de la vie quotidienne dans la Provence orientale du XVIIIème siècle 

L’Hôtel De Pontevès : La famille de Pontevès est une ancienne famille de la noblesse provençale issue des d'Agoult. Un des premiers seigneurs est Bertrand de Pontevès, fils du seigneur de Barjols, au XIe siècle. Un des prestigieux hôtes qui le fréquenta est la soeur de Napoléon Ier, la princesse Pauline. 

L’Hôtel De Villeneuve : remanié au XVIIIe siècle et restauré dans l'esprit des grandes demeures du Midi. On a retrouvé les plafonds à croisées d'ogives, les tommettes à l'italienne, le pavé d'ardoise des marches du grand escalier. Le banquier Jean Luce qui vécut ici fit construire dans le jardin un atelier de photographie.

Une promenade dans la ville de Grasse, cité des fleurs et des parfums, permet de découvrir ces très beaux hôtels particuliers, souvent cachés dans les ruelles de la vieille ville. On y découvre de petites places pittoresques et leurs fontaines, dont la célèbre place des Aires et sa fontaine Louis XV,  la cathédrale Notre-Dame du Puy construite à partir du XIIeme siècle dans le style lombard, quelques toiles dont le "lavement des pieds " seule œuvre religieuse de Fragonard, trois Rubens et un retable de Louis Brea.

Ces hôtels sont richement meublés. La mode du mobilier vient de la capitale, mais arrive jusqu’à Grasse, c’est le style Louis XV décliné par les grassois, il est quelques fois tardif. Les ébénistes provençaux compensent ce décalage par une grande imagination dans leur manière de traiter les styles et dans la variété des meubles. Le XVIII eme siècle cultive les courbes et les motifs floraux, les vasques qui décorent, armoires, commodes, buffets. Il existe des formes propres à la Provence comme les panetières, boites à farine et à sel, buffet à glissants ou banquettes trois places, qui se trouvaient dans l’entrée des maisons (pour une petite sieste).

Au XVIII eme siècle,l’activité culturelle est intense à Grasse, on se rencontre dans les salons, chez la marquise de Cabris, sœur de Mirabeau, chez l’Evêque Monseigneur de Prunières.

Jean-Honoré Fragonard  nait en 1732 à Grasse dans une  famille modeste d’origine italienne. Son père Marco Fragonard, maitre gantier parfumeur à la cour de Louis XV.

1739, la famille s’installe à Paris ou Jean-Honoré reçoit son premier enseignement artistique auprès de Chardin puis rentre dans l’atelier de François boucher dès l’âge de 14 ans.

Il est un des principaux peintres du XVIII eme siècle. Peintre d’histoire de Genre et de paysages.

En 1752, Boucher le présente au prestigieux concours de Rome, il remporte  le prix avec le tableau " Jéroboam sacrifiant aux idoles ", ce tableau sera offert à l’école des Beaux-arts à Paris.

Sa carrière s’oriente dans la peinture d’histoire et rentre trois ans à l’Ecole Royale des élèves protégés à Paris, cette école est dirigée par le peintre Carle Van Loo.

En 1756, Jean-Honoré part pour l’Académie de France à Rome, Hubert Robert son ami l’accompagne  (il obtient aussi le prix de Rome). fragonard y reste  jusqu’en 1761. Avant de rentrer en France il parcourt différentes villes tel que Florence, Bologne, Venise.

Mais c’est dans le genre érotique que l’artiste obtient son plus grand succès, il devient le peintre à la mode. (Il obtient une grande fortune qu’il perdra lors de la révolution française).

1769, il épouse Marie-Anne Gérard (1745-1823), artiste peintre grassoise spécialisée en miniatures. La même année ils auront une fille Rosalie (1769-1788).

1773, il voyage en Flandre, il rencontre Pierre-Jacques Onésyme Bergeret de Grandcourt (comte de Nègrepelisse, une halte se fit dans ce lieu lors du voyage), Fragonard y dessina le château, propriété de Bergeret, il lui propose d’être son guide lors d’un voyage en Italie et en Europe centrale.

1774, fin du voyage et  retour en France après avoir visiter Vienne, Prague, Dresde, Francfort, Strasbourg.

1780, Naissance d’Alexandre-Evariste, artiste peintre et sculpteur. Rosalie décède alors qu’elle n’a que 19 ans au château de Cassan (région parisienne).

Fragonard revient à Grasse de 1790 à 1791.

1793, il devient membre de la Commune des arts. Il fut également nommé par la suite un des conservateurs du Louvre par l’Assemblée nationale.

1805, il est expulsé du Louvre par décret national comme beaucoup d’artistes. Il s’installe chez un ami, Veri, au Palais royal.

C’est en 1806, qu’il décède.

La famille Fragonard était composée de plusieurs artistes

Marie-Anne Gérard l’épouse du peintre.

Marguerite Gérard sœur de son épouse et élève de l’artiste, peintre intimiste

Alexandre-Evariste son fils peintre et sculpteur

Théophile Fragonard son petit-fils (fils d’Alexandre)

 

Le musée Fragonard, se situe dans un bel hôtel particulier, l’hôtel de Villeneuve.

Dans la première salle un tableau du fils de Jean-Honoré Fragonard, Alexandre-Evariste, né en 1780 à Grasse, peintre et sculpteur. Cette toile montre  Marie Thérèse présentant le futur empereur Joseph II aux grands de Hongrie », l’artiste a mis Marie-Thérèse en lumière. Scène historique offert par Mme Claude Costa-Lalanne en souvenir de son père François.

" Le Marché à Grasse " de Jean-Honoré à la pierre noire, estompe et tons bruns, dans ce dessin on retrouve l’atmosphère propre aux marchés du midi, les personnages typiques du répertoire de l’artiste. L’usage des techniques variées permet de donner une animation toute particulière à la scène.

"Jeune-fille au ruban vert ", ce serait le portrait de l’actrice Marie-Catherine Colombe. Ici la touche est rapide, la lumière vient du bas, comme celle d’une scène de théâtre.

" Tête de vieillard de profil " la tète est comparable à celle du lavement des pieds qui se situe dans la cathédrale de la ville.

" Portrait de petit garçon en buste " il s’agit peut-être d’Alexandre Evariste le fils de l’artiste surnommé Fanfan (né le 26-10-1780).

Deux dessins de Jean-Baptiste Mallet (autre artiste de Grasse né en 1759, il fut élève de Simon Julien à Toulon et de Pierre-Paul Prud’hon à Paris) cet artiste a réalisé des gouaches et aquarelles de petites dimensions, qui constituent aujourd’hui une véritable chronique de la société du Directoire et Premier Empire. Peintre de genre, il réalise aussi des tableaux dans le goût troubadour.

" Jeune fille au bain" et" Jeune femme à sa toilette et sa servante " au lavis

" L’arbre " de Jean-Honoré Fragonard à la sanguine et pierre noire vers 1770. A partir de son premier séjour romain l’artiste exécute de nombreux dessins d’arbres, il les utilisera dans ses peintures.

" La jeune mère " pierre noire, estompe et lavis.

" Le voyage de Jacob " composition complexe ( l’artiste tient à devenir peintre d’histoire) dynamique d’ensemble, impression d’adieu et de séparation de deux groupes, ce qui renvoi au passage de la Bible qui parle du voyage de Jacob).

" Le diable en enfer " illumination des contes de la Fontaine (grande fidélité par rapport au texte) à la pierre noire et lavis.

fragonard le diable en enfer

" La ferme " sanguine datée de 1759, réalisée lors de son premier séjour à Rome, très bel exemple d’étude de la nature.

" Comment l’esprit vient aux filles ", illustration d’une œuvre littéraire des contes de la Fontaine.

" Trois vases antiques "1760 encre et lavis rehauts de blancs.

" Le triomphe de Neptune " 1761, l’artiste a réalisé ce dessin lors d’une halte à Florence accompagné de Bergeret de Grand Court, impressionné par les peintures de Luca Giordano.

" La visitation " œuvre préparatoire.

" La visite à la nourrice ", il s’agit peut-être un passage de l’œuvre du roman de Jean François de Saint Lambert Sarah TH…….. Jeune anglaise qui renonce à sa position sociale.

fragonard la visite à la nourrice

" Le sacrifice à la rose " peinture allégorique, elle évoque un monde ou poésie et mythes se confondent.

fragonard le sacrifice à la rose

" Le troupeau ", la reproduction de la nature, le ciel est nuageux .fragonard le troupeau

  .

fragonard l'amour folie  " L’Amour folie " gouache et aquarelle.

Deux œuvres en forme de tondo (ces œuvres étaient des dessus de porte), "  jeune fille délivrant un oiseau  de sa cage" surement le portrait de Marie-Catherine, l’une des sœurs de Colombe (actrice de la compagnie italienne) allégorie de la chasteté.

fragonard jeune fille delivrant un oiseau de sa cage

" Portrait de François de Bourbon " conte d’Enghien (c’est une des toiles du palais Bourbon)

" Portrait d’enfants au béret vert " Edmond et Jules de Goncourt ont écrit au sujet des portraits d’enfants « vraies miniatures de soleil où vous cherchez vraiment le travail, les hachures, le pointillé, les sécheresses desminiatures "

Cette exposition réserve un espace aux œuvres d’artistes de Grassois.

Tel que Marguerite Gérard née à Grasse en 1761, artiste peintre, fille du parfumeur Claude Gérard et belle-sœur de Jean-Honoré Fragonard elle fut son élève et sa collaboratrice. Connue comme portraitiste, elle peint aussi des scènes de genre.           

" Portrait de Jean-Honoré Fragonard "

" Portrait d’une grassoise " ou instantané de la vie familiale.

" Portrait présumé de Mirabeau "

" Portrait de Jean-Joseph Mougins de Roquefort " avocat au parlement  de Provence.

" La lecture " une des rares esquisses de Marguerite Gérard, elle est dans les tons ocre. Dans cette œuvre on retrouve le style de Fragonard.

 " Une mère avec ses deux enfants " il s’agit de la Duchesse de Berry ou Marie-Caroline de Bourbon (1798-1870), fille de François 1er, roi des Deux-Siciles (1777-1830) et Marie-Clémentine d’Autriche (1777-1801), fille de l’empereur Léopold II.  La duchesse est représentée avec ses deux enfants Louise et Henri, elle porte un chapeau gout renaissant oriental.

" Le concert " faisait parti des sujets fréquents de la peinture du XIX eme siècle, très beau rendu des vêtements, il permet de découvrir la mode de l’époque.

" La bonne nouvelle " ou la lecture d’une lettre, le dessin est très précis, rendu du détail.

marguerite gerard labonne nouvelle

" La jeune guitariste " jeune fille assise jouant de la guitare.

" ‘La nourrice ", une femme allaite son enfant (intimité féminine) cette peinture fut remarquée au salon de 1802.

marguerite gerard la nourrice

" L’instant de méditation " scène de genre et de portrait.

" Le livre ouvert " entre scène de genre et portrait, on remarque toujours la précision du dessin.

Nous retrouvons Jean-Baptiste Mallet, ses œuvres sont en général de petits formats. Une grande précision dans le dessin, les intérieurs reflètent le gout de l’époque ainsi que les vêtements. L’artiste apprécie également le gout néoclassique, il situe certaines compositions dans un décor gothique ou renaissance.

" L’entremetteuse " témoignage de la leçon de chant de son talent artistique.

"  Le déjeuner de l’accouchée "

" Réunion dans un salon "

"  La bénédicité ", " La lecture ", "l’allaitement ", " scène d’intérieur ",mallet scène d'interieur

" Héloïse à l’abbaye de Périclès ",

mallet duchesse d'angoulème" Madame la duchesse d’Angoulême",

" jeune couple avec servante"

Une visite de ce musée permet de découvrir plusieurs artistes grassois dans cette belle demeure aux plafonds à croisées d'ogives, ce qui donne  un petit air italien. A voir absolument.

fragonard musée

La collection présente des peintures et dessins, acquis par Hélène et Jean-François Costa. Grands amateurs d’art. Jean-François Costa a voulu rendre hommage à la ville de Grasse lieu de sa naissance, et veut faire partager sa passion pour l’art français du XVIII eme siècle.

Grasse hôtel de Villeneuve.  

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