8 novembre 2009
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5 juillet 1889, naissance de Jean Cocteau à Maisons Laffitte, dans une famille bourgeoise parisienne. Son père, avocat et peintre, se suicide lorsqu’il a 9 ans. Elève au lycée Condorcet, il n’a pas un grand intérêt pour les études.
Ayant des talents artistiques et poétiques, il écrit son premier livre de poèmes à 20 ans " La lampe d’Aladin ", il devient ainsi connu dans les cercles artistiques. A 21 ans il publie son second recueil de poèmes " le prince frivole "
1919, il rencontre le poète Raymond Radiguet, admiration de son travail littéraire, Cocteau promeut les travaux de son ami dans son cercle artistique, et fait publier " le diable au corps ".
Dans les années 20, période des années folles, le jazz, venu d’Amérique fait son apparition. L’utopie positive du XIX eme siècle fait place à un individualisme déchainé et extravagant. André Gide et Marcel Proust donnent le ton littéraire de cette tendance qui s’exacerbe et croit avec le mouvement Dada dont Tristan Tzara publie "le manifeste ".
Le Surréaliste d’André Breton est proche, l’art nouveau foisonnant, cède la place à l’art déco.
Cocteau s’associe avec Maurice Barrès, André Gide et Marcel Proust. Il est fasciné par Diaghilev, maitre des ballets russes. Il va collaborer avec le maitre et créer le ballet " Parade " ballet produit en 1917, sur une musique d’Eric Satie, les décors de Picasso, cette œuvre est inspirée de Guillaume Apollinaire.
En, 1921 il collabore avec le Groupe de Six pour le livret des " Mariés de la Tour Eiffel ", œuvre collective qui lance la nouvelle génération musicale en France dans le sillage d’Erik Satie qui en est le mentor.
En 1923 à la mort de son ami Radiguet, il quitte Paris avec Diaghilev, ils partent à Monté Carlo pour la représentation
" les noces" par les ballets russes. La dépendance de Cocteau envers l'opium et ses efforts pour s'arrêter changent profondément son modèle littéraire.
Dans les années 30 il rencontre l’acteur Jean Marais.
En 1938, il écrit la pièce de théâtre " les parents terribles " elle remporte un grand succès.
" Le bel indifférent "pièce écrite pour Edith Piaf, nous sommes en 1940, il travaille sur plusieurs projets avec Picasso et Coco Chanel. Il écrit et dirige ses films, un de ses plus grands succès " la belle et la bête " en 1946, plus tard en 1960, il tourne " le testament d’Orphée ".
En 1953 et 1954, Il dirige le festival de Cannes.
1955 il est élu à l’académie française.
Il décède en 1963 à Milly-la-Forêt à 74 ans, quelques heures après le décès de son amie Edith Piaf.
Il est un des grands artistes qui ont marqué leur époque, et côtoya ceux qui menèrent la vie artistique du moment, peintres, littéraires, chorégraphes, danseurs, chanteurs, musiciens…..
Jean Marais en compagnie de Jean-Luc Tardieu, fit la réalisation et la conception de cette pièce d’après l’œuvre de Cocteau. Jean Marais a signé les décors, supervisé le montage des textes assemblés en un monologue biographique tissé de près de quatre-vingts sources : romans, théâtre, films, journaux inédits ou correspondances particulières.
Beaucoup de délicatesse pour parcourir le voyage intime de cet immense artiste, de son enfance douloureuse à son adolescence, les guerres, le décès de Raymond Radiguet dont il fut inconsolable, le mondain, le fumeur d’opium, l’artiste provocateur, novateur. Ses rencontres avec les plus grands de son époque, Picasso, Satie, Diaghilev, Nijinski, Chanel, Piaf, sa nomination à l’académie française.
Très bel hommage rendu à Jean Cocteau, interprété par Jacques Sereys sociétaire honoraire de la comédie française. Au studio Théâtre de la Comédie Française .
Ayant des talents artistiques et poétiques, il écrit son premier livre de poèmes à 20 ans " La lampe d’Aladin ", il devient ainsi connu dans les cercles artistiques. A 21 ans il publie son second recueil de poèmes " le prince frivole "
1919, il rencontre le poète Raymond Radiguet, admiration de son travail littéraire, Cocteau promeut les travaux de son ami dans son cercle artistique, et fait publier " le diable au corps ".
Dans les années 20, période des années folles, le jazz, venu d’Amérique fait son apparition. L’utopie positive du XIX eme siècle fait place à un individualisme déchainé et extravagant. André Gide et Marcel Proust donnent le ton littéraire de cette tendance qui s’exacerbe et croit avec le mouvement Dada dont Tristan Tzara publie "le manifeste ".
Le Surréaliste d’André Breton est proche, l’art nouveau foisonnant, cède la place à l’art déco.
Cocteau s’associe avec Maurice Barrès, André Gide et Marcel Proust. Il est fasciné par Diaghilev, maitre des ballets russes. Il va collaborer avec le maitre et créer le ballet " Parade " ballet produit en 1917, sur une musique d’Eric Satie, les décors de Picasso, cette œuvre est inspirée de Guillaume Apollinaire.
En, 1921 il collabore avec le Groupe de Six pour le livret des " Mariés de la Tour Eiffel ", œuvre collective qui lance la nouvelle génération musicale en France dans le sillage d’Erik Satie qui en est le mentor.
En 1923 à la mort de son ami Radiguet, il quitte Paris avec Diaghilev, ils partent à Monté Carlo pour la représentation
" les noces" par les ballets russes. La dépendance de Cocteau envers l'opium et ses efforts pour s'arrêter changent profondément son modèle littéraire.
Dans les années 30 il rencontre l’acteur Jean Marais.
En 1938, il écrit la pièce de théâtre " les parents terribles " elle remporte un grand succès.
" Le bel indifférent "pièce écrite pour Edith Piaf, nous sommes en 1940, il travaille sur plusieurs projets avec Picasso et Coco Chanel. Il écrit et dirige ses films, un de ses plus grands succès " la belle et la bête " en 1946, plus tard en 1960, il tourne " le testament d’Orphée ".
En 1953 et 1954, Il dirige le festival de Cannes.
1955 il est élu à l’académie française.
Il décède en 1963 à Milly-la-Forêt à 74 ans, quelques heures après le décès de son amie Edith Piaf.
Il est un des grands artistes qui ont marqué leur époque, et côtoya ceux qui menèrent la vie artistique du moment, peintres, littéraires, chorégraphes, danseurs, chanteurs, musiciens…..
Jean Marais en compagnie de Jean-Luc Tardieu, fit la réalisation et la conception de cette pièce d’après l’œuvre de Cocteau. Jean Marais a signé les décors, supervisé le montage des textes assemblés en un monologue biographique tissé de près de quatre-vingts sources : romans, théâtre, films, journaux inédits ou correspondances particulières.
Beaucoup de délicatesse pour parcourir le voyage intime de cet immense artiste, de son enfance douloureuse à son adolescence, les guerres, le décès de Raymond Radiguet dont il fut inconsolable, le mondain, le fumeur d’opium, l’artiste provocateur, novateur. Ses rencontres avec les plus grands de son époque, Picasso, Satie, Diaghilev, Nijinski, Chanel, Piaf, sa nomination à l’académie française.
Très bel hommage rendu à Jean Cocteau, interprété par Jacques Sereys sociétaire honoraire de la comédie française. Au studio Théâtre de la Comédie Française .