25 août 2009
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Nancy, ville d’art et ancienne capitale du duché de Lorraine, sous les règnes des ducs Charles III fils de François 1er et Léopold, fils de Charles V. Dès le XVI eme siècle, la ville bénéficie de nombreuses extensions et constructions d’hôtels particuliers, ainsi que d’un rayonnement culturel sans précédent.
Au XVIII eme siècle, Stanislas Leszczynski, roi de Pologne, beau père du roi de France, sa fille Marie Leszczynska épouse Louis XV en 1725, écarté du trône de Pologne, il reçoit en viager le duché de Lorraine, cédé par les Habsbourg et le duc François III de Lorraine au traité de Vienne. Le duché libéré de la pression militaire française, connaît une période d’apogée, en plein siècle des lumières. Il créé en l’honneur du roi de France une place, qui à sa mort en 1766 portera son nom, le duché revient à la couronne de France.
1871, la ville de Nancy reste française, tandis que l’Alsace et la Lorraine sont rattachées à l’Allemagne ainsi que Strasbourg et Metz par le traité de Francfort. Elle connaît la prospérité et un nouvel âge d’or culturel.
Fin XIX eme début XX eme siècle, Nancy devient le foyer de l’art décoratif français, de magnifiques villas agrémentent la ville, ayant appartenues aux banquiers, commerçants, industriels. On peut découvrir, le Musée de l’Ecole de Nancy situé dans la propriété d’Eugène Corbin, la villa Majorelle, la villa Bergeret, celle de l’architecte Weissenburger.
Auguste Majorelle nait en 1825, père de neuf enfants dont Louis, de Toul il vint s’installer à Nancy, Il est fabricant de meubles. Louis Majorelle nait en 1859, ébéniste décorateur, fait l’école de Nancy, puis à partir de 1877, les beaux-arts à Paris. Au décès de son père il rentre à Nancy.
Il se marie en 1885 avec Marie Léonie Jane Kretz, fille du directeur des théâtres de Nancy. Ils auront un fils Jacques artiste peintre né 1886, il deviendra le peintre de l’atlas.
Louis Majorelle fait des copies de mobilier style Louis XV, et expose en 1894 à l’exposition d’art décoratif et industriel de Nancy, influencé par Emile Gallé qui l’initie à partir de cette date, il donne a sa production une nouvelle orientation. Il remplace le mobilier japonisant par de la marqueterie naturaliste ou symboliste, il prend sa source dans la nature, des plantes à tiges, nénuphars, chardons, libellules seront les motifs de ses marqueteries. Il développe le mobilier de luxe. Il collabore à partir de 1898 avec les verriers de Nancy, les frères Daum.
Vers 1900, il ajoute un atelier de forge pour que les artisans produisent des poignées et des charnières dans l’esprit de lignes fluides en harmonie avec son travail d’ébénisterie. Dans son atelier on réalise également des rampes de balcons en fer forgé pour de nombreux bâtiments de Nancy. Il obtient un grand succès à l’exposition universelle de 1900, et se lance dans le mobilier de série, ce qui lui permet d’élargir son catalogue et sa clientèle. Il devient un des membres fondateur de l’école de Nancy Les œuvres de Louis Majorelle triomphèrent et lui fournirent une clientèle internationale. Dès 1910, il ouvre des boutiques avec ses meubles à Paris, Lille, Lyon, Nancy. Il décède en 1926.
L’école de Nancy ou la naissance de l’art nouveau en France, art né en Angleterre par le mouvement Arts et Crafts, généralisé en Europe de 1870 à 1880. Il s’agit d’un groupe d’artistes, architectes, critiques d’art et industriels de Lorraine qui décident de travailler en collaboration ayant une prédominance pour l’art nouveau, mouvement artistique fin XIX eme début XXeme.
L’Art nouveau connaît un développement artistique international. Tous les domaines de création et techniques sont concernés par ce mouvement artistique, verrerie, mobilier, vitrail, céramique, cuir, ferronnerie, architecture. L’intérêt pour les artistes et artisans : ils rencontrent l’attrait du public, l’art rentre dans les maisons pour la décoration et sa pour sa modernité. L’un des plus connu Emile Gallé, il créa l’Ecole de Nancy en 1901, il expose dès 1889 à l’exposition universelle de Paris. Les artistes nancéiens se font connaître lors du salon de la société nationale des beaux-arts de Paris en 1891 et 1893.
Les artistes les plus célèbres de ce mouvement pour la France : Emile Gallé, René Lalique, les frères Daum, Hector Guimard, Jacques Grüber, Eugène Vallin, Victor Prouvé, Louis Majorelle, les frères Muller.
Dès l’entrée de l’exposition un portrait de Majorelle nous accueille peint par son fils Jacques en 1908.
Une table à thé laquée en chêne et placage de noyer entre 1885 et 1890, motifs floraux, papillo et oiseaux, elle est japonisante. A ses cotés un petit meuble à trois tiroirs daté de 1894.
Dans la seconde salle un certain nombre de chaises et de chevets, les dossiers de ces chaises sont ornés de marqueteries naturaliste pour la plus part. Une chaise à garniture cuir repoussé, à décor marqueté et crosse de fougères, une autre à décor feuille de marronniers, ou décor de pommes de pin et velours, décor de vignes, de Ginkgo biloba. Ces chaises sont datées des années 1898 à 1901.
Les tables de chevet aux décors de marqueterie. L’une en palissandre et citronnier, combaril, noyer mouluré de 1899 Table de chevet muguet applique en bronze ciselé et doré. La table de chevet de la chambre de Majorelle datée de 1902 en frêne placage tamo (frêne du japon) Une autre à décor de fougères et a porte de 1929 en chêne, amarante, placage ébène de Macassar, filets ivoire faïencés. Une table de chevet de la maternité de Nancy datée de 1828-29 en hêtre teint.
Nous parcourons notre visite dans une autre salle avec une vitrine orchidée de 1905, acajou mouluré, placage acajou et bronze doré. Quelques fauteuils dont l’un fauteuil gondole, pomme de pin 1902 garniture soie.
Fauteuil fougère Majorelle 1906 en bois doré, Maison Perrier-Jouet Epernay
Fauteuil pomme de pin velours 1904, moulure acajou .
Un bureau primevère daté de 1905 en noyer sculpté moulures, marqueteries. Autre bureau de dame trèfle 1902 en acajou placage palissandre et bronze doré.
Ecritoire de 1898 noyer marqueterie bois variés moulures garni cuir.
Meuble de musique en noyer mouluré et sculpté, marqueterie d’amarante représentant oiseaux et glycines, 1898
Dans la 3eme salle nous découvrons un meuble de salon « les algues » 1905, bois exotique, placage de palissandre de rio, marqueterie et incrustations de nacre de Majorelle.
Un cabinet à décor d’iris 1901 noyer moulure sculptée marqueterie. Etagère à décor floral 1898, noyer mouluré et sculpté, marqueterie palissandre acajou.
Une vitrine art déco 1920-25 acajou rouge, bois divers pour marqueterie, fleurs en nacre.
Un escalier nous conduit à l’étage, dans une vitrine, un chevalet en acajou sculpté de l’école de Nancy, un porte plante et une sellette en marqueterie.
A l’étage sont exposées quelques tables dont l’une, table aux butomées 1900 acajou, bois serpent, marqueterie d’amarante, coupe d’orme et Amboine, érable, noyer, padouk école de Nancy
Guéridon aux nénuphars, acajou sculpté, bronze doré de Majorelle en 1902. Différents guéridons de l’école de Nancy dont un à décor de clématites de 1900 à 1905.
Dans une autre salle nous découvrons des objets décoratifs tel que : des plateaux en bois datés de 1925 de Majorelle en acajou et palissandre nacré poignées en bronze. Sur un autre une marqueterie, représentation d’un paysage daté de 1900 en noyer.
Quelques beaux exemplaires de lampes, Majorelle travaillait en collaboration avec Antonin Daum L’une représente un figuier de barbarie le pied en bronze doré Majorelle-Daum 1903, une avec libellules pied en bronze doré 1902, lampe magnolia 1902-03 verre soufflé et moulé, lampe pissenlits 1902, une lampe de table ombelle 1903-04, lampe à décor d’algues. Lampadaire Poincaré 1910 de Daum.
L’école de Nancy travaillait aussi avec la manufacture de Rambervillers, un carreau en grès flammé est présenté décor la monnaie du pape ainsi qu’une frise d’algues datée de 1905 .
L’escalier monumental des galeries Lafayette de Paris commande de 1908, en fer forgé, laiton, fer estampé peint et doré, décor floral, démonté en 1974.
Des coupes circulaires en verre soufflé inclusion d’or pour certaines de chez Daum, monture en fer forgé elles sont de différentes couleurs dont l’une en jade datée de 1925. Un vase Daum cylindrique également de 1925 .
Devant de foyer et chenets 1905 Majorelle Bronze doré et verre.
De nombreux dessins, modèles préparatoires pour deux verreries cloisonnées 1920 à 1925 au crayon et aquarelle sur papier, école Daum de dessin. Autres dessins pour des loges de théâtres aquarelle et gouache avec tampon Majorelle .Quelques dessins aux motifs d’algues.
Des faïences provenant du château de Lunéville datant de 1895 de Keller et Guérin.
Le mobilier de la villa Majorelle ou villa Jika initiales du nom de l’épouse de Louis Majorelle, première maison d’art nouveau à Nancy. Une chambre a couché l’armoire à décor de clématites, le lit décor roses et tulipes 1899 marqueteries en amarante, citronnier et palissandre. Lit et chevet nénuphar 1905-1908.
Une commande du maréchal Foch (1851-1929) un bureau et un fauteuil. Palais du gouverneur Nancy.
La publicité est importante elle est présentée a l’exposition, ainsi on passe du dessin à l’image publicitaire, les dessins de Majorelle, sont des projets de mobilier pour décorer les villas, illustrations des premiers catalogues à diffuser, cartes d’invitation à une exposition, cartes de visite.
Une dernière oeuvre, une bibliothèque tournante et bureau, elle est circulaire éclairée il y a possibilité de rentrer à l’intérieur, de Majorelle en collaboration avec Etienne Cournault datée de 1937.
C’est un éventail de cette grande exposition qui nous montre les œuvres de Louis Majorelle et des artistes de l’école de Nancy, mobilier, dessins, mais aussi la ferronnerie, le grès, l’art du verre partagé avec Daum, des bronzes, environ 170 œuvres sont exposées, elles proviennent pour la plus part du musée de l’école de Nancy , Orsay , des collections
particulières.
Le style est raffiné agrémenté de belles marqueteries montrant le style imaginatif des ébénistes sur un mobilier fonctionnel.
Exposition organisée pour les 150 ans de la naissance de Louis Majorelle.
Exposition à la galerie Poirel à Nancy jusqu'au 30 aout.
Au XVIII eme siècle, Stanislas Leszczynski, roi de Pologne, beau père du roi de France, sa fille Marie Leszczynska épouse Louis XV en 1725, écarté du trône de Pologne, il reçoit en viager le duché de Lorraine, cédé par les Habsbourg et le duc François III de Lorraine au traité de Vienne. Le duché libéré de la pression militaire française, connaît une période d’apogée, en plein siècle des lumières. Il créé en l’honneur du roi de France une place, qui à sa mort en 1766 portera son nom, le duché revient à la couronne de France.
1871, la ville de Nancy reste française, tandis que l’Alsace et la Lorraine sont rattachées à l’Allemagne ainsi que Strasbourg et Metz par le traité de Francfort. Elle connaît la prospérité et un nouvel âge d’or culturel.
Fin XIX eme début XX eme siècle, Nancy devient le foyer de l’art décoratif français, de magnifiques villas agrémentent la ville, ayant appartenues aux banquiers, commerçants, industriels. On peut découvrir, le Musée de l’Ecole de Nancy situé dans la propriété d’Eugène Corbin, la villa Majorelle, la villa Bergeret, celle de l’architecte Weissenburger.
Auguste Majorelle nait en 1825, père de neuf enfants dont Louis, de Toul il vint s’installer à Nancy, Il est fabricant de meubles. Louis Majorelle nait en 1859, ébéniste décorateur, fait l’école de Nancy, puis à partir de 1877, les beaux-arts à Paris. Au décès de son père il rentre à Nancy.
Il se marie en 1885 avec Marie Léonie Jane Kretz, fille du directeur des théâtres de Nancy. Ils auront un fils Jacques artiste peintre né 1886, il deviendra le peintre de l’atlas.
Louis Majorelle fait des copies de mobilier style Louis XV, et expose en 1894 à l’exposition d’art décoratif et industriel de Nancy, influencé par Emile Gallé qui l’initie à partir de cette date, il donne a sa production une nouvelle orientation. Il remplace le mobilier japonisant par de la marqueterie naturaliste ou symboliste, il prend sa source dans la nature, des plantes à tiges, nénuphars, chardons, libellules seront les motifs de ses marqueteries. Il développe le mobilier de luxe. Il collabore à partir de 1898 avec les verriers de Nancy, les frères Daum.
Vers 1900, il ajoute un atelier de forge pour que les artisans produisent des poignées et des charnières dans l’esprit de lignes fluides en harmonie avec son travail d’ébénisterie. Dans son atelier on réalise également des rampes de balcons en fer forgé pour de nombreux bâtiments de Nancy. Il obtient un grand succès à l’exposition universelle de 1900, et se lance dans le mobilier de série, ce qui lui permet d’élargir son catalogue et sa clientèle. Il devient un des membres fondateur de l’école de Nancy Les œuvres de Louis Majorelle triomphèrent et lui fournirent une clientèle internationale. Dès 1910, il ouvre des boutiques avec ses meubles à Paris, Lille, Lyon, Nancy. Il décède en 1926.
L’école de Nancy ou la naissance de l’art nouveau en France, art né en Angleterre par le mouvement Arts et Crafts, généralisé en Europe de 1870 à 1880. Il s’agit d’un groupe d’artistes, architectes, critiques d’art et industriels de Lorraine qui décident de travailler en collaboration ayant une prédominance pour l’art nouveau, mouvement artistique fin XIX eme début XXeme.
L’Art nouveau connaît un développement artistique international. Tous les domaines de création et techniques sont concernés par ce mouvement artistique, verrerie, mobilier, vitrail, céramique, cuir, ferronnerie, architecture. L’intérêt pour les artistes et artisans : ils rencontrent l’attrait du public, l’art rentre dans les maisons pour la décoration et sa pour sa modernité. L’un des plus connu Emile Gallé, il créa l’Ecole de Nancy en 1901, il expose dès 1889 à l’exposition universelle de Paris. Les artistes nancéiens se font connaître lors du salon de la société nationale des beaux-arts de Paris en 1891 et 1893.
Les artistes les plus célèbres de ce mouvement pour la France : Emile Gallé, René Lalique, les frères Daum, Hector Guimard, Jacques Grüber, Eugène Vallin, Victor Prouvé, Louis Majorelle, les frères Muller.
Dès l’entrée de l’exposition un portrait de Majorelle nous accueille peint par son fils Jacques en 1908.
Une table à thé laquée en chêne et placage de noyer entre 1885 et 1890, motifs floraux, papillo et oiseaux, elle est japonisante. A ses cotés un petit meuble à trois tiroirs daté de 1894.
Dans la seconde salle un certain nombre de chaises et de chevets, les dossiers de ces chaises sont ornés de marqueteries naturaliste pour la plus part. Une chaise à garniture cuir repoussé, à décor marqueté et crosse de fougères, une autre à décor feuille de marronniers, ou décor de pommes de pin et velours, décor de vignes, de Ginkgo biloba. Ces chaises sont datées des années 1898 à 1901.
Les tables de chevet aux décors de marqueterie. L’une en palissandre et citronnier, combaril, noyer mouluré de 1899 Table de chevet muguet applique en bronze ciselé et doré. La table de chevet de la chambre de Majorelle datée de 1902 en frêne placage tamo (frêne du japon) Une autre à décor de fougères et a porte de 1929 en chêne, amarante, placage ébène de Macassar, filets ivoire faïencés. Une table de chevet de la maternité de Nancy datée de 1828-29 en hêtre teint.
Nous parcourons notre visite dans une autre salle avec une vitrine orchidée de 1905, acajou mouluré, placage acajou et bronze doré. Quelques fauteuils dont l’un fauteuil gondole, pomme de pin 1902 garniture soie.
Fauteuil fougère Majorelle 1906 en bois doré, Maison Perrier-Jouet Epernay
Fauteuil pomme de pin velours 1904, moulure acajou .
Un bureau primevère daté de 1905 en noyer sculpté moulures, marqueteries. Autre bureau de dame trèfle 1902 en acajou placage palissandre et bronze doré.
Ecritoire de 1898 noyer marqueterie bois variés moulures garni cuir.
Meuble de musique en noyer mouluré et sculpté, marqueterie d’amarante représentant oiseaux et glycines, 1898
Dans la 3eme salle nous découvrons un meuble de salon « les algues » 1905, bois exotique, placage de palissandre de rio, marqueterie et incrustations de nacre de Majorelle.
Un cabinet à décor d’iris 1901 noyer moulure sculptée marqueterie. Etagère à décor floral 1898, noyer mouluré et sculpté, marqueterie palissandre acajou.
Une vitrine art déco 1920-25 acajou rouge, bois divers pour marqueterie, fleurs en nacre.
Un escalier nous conduit à l’étage, dans une vitrine, un chevalet en acajou sculpté de l’école de Nancy, un porte plante et une sellette en marqueterie.
A l’étage sont exposées quelques tables dont l’une, table aux butomées 1900 acajou, bois serpent, marqueterie d’amarante, coupe d’orme et Amboine, érable, noyer, padouk école de Nancy
Guéridon aux nénuphars, acajou sculpté, bronze doré de Majorelle en 1902. Différents guéridons de l’école de Nancy dont un à décor de clématites de 1900 à 1905.
Dans une autre salle nous découvrons des objets décoratifs tel que : des plateaux en bois datés de 1925 de Majorelle en acajou et palissandre nacré poignées en bronze. Sur un autre une marqueterie, représentation d’un paysage daté de 1900 en noyer.
Quelques beaux exemplaires de lampes, Majorelle travaillait en collaboration avec Antonin Daum L’une représente un figuier de barbarie le pied en bronze doré Majorelle-Daum 1903, une avec libellules pied en bronze doré 1902, lampe magnolia 1902-03 verre soufflé et moulé, lampe pissenlits 1902, une lampe de table ombelle 1903-04, lampe à décor d’algues. Lampadaire Poincaré 1910 de Daum.
L’école de Nancy travaillait aussi avec la manufacture de Rambervillers, un carreau en grès flammé est présenté décor la monnaie du pape ainsi qu’une frise d’algues datée de 1905 .
L’escalier monumental des galeries Lafayette de Paris commande de 1908, en fer forgé, laiton, fer estampé peint et doré, décor floral, démonté en 1974.
Des coupes circulaires en verre soufflé inclusion d’or pour certaines de chez Daum, monture en fer forgé elles sont de différentes couleurs dont l’une en jade datée de 1925. Un vase Daum cylindrique également de 1925 .
Devant de foyer et chenets 1905 Majorelle Bronze doré et verre.
De nombreux dessins, modèles préparatoires pour deux verreries cloisonnées 1920 à 1925 au crayon et aquarelle sur papier, école Daum de dessin. Autres dessins pour des loges de théâtres aquarelle et gouache avec tampon Majorelle .Quelques dessins aux motifs d’algues.
Des faïences provenant du château de Lunéville datant de 1895 de Keller et Guérin.
Le mobilier de la villa Majorelle ou villa Jika initiales du nom de l’épouse de Louis Majorelle, première maison d’art nouveau à Nancy. Une chambre a couché l’armoire à décor de clématites, le lit décor roses et tulipes 1899 marqueteries en amarante, citronnier et palissandre. Lit et chevet nénuphar 1905-1908.
Une commande du maréchal Foch (1851-1929) un bureau et un fauteuil. Palais du gouverneur Nancy.
La publicité est importante elle est présentée a l’exposition, ainsi on passe du dessin à l’image publicitaire, les dessins de Majorelle, sont des projets de mobilier pour décorer les villas, illustrations des premiers catalogues à diffuser, cartes d’invitation à une exposition, cartes de visite.
Une dernière oeuvre, une bibliothèque tournante et bureau, elle est circulaire éclairée il y a possibilité de rentrer à l’intérieur, de Majorelle en collaboration avec Etienne Cournault datée de 1937.
C’est un éventail de cette grande exposition qui nous montre les œuvres de Louis Majorelle et des artistes de l’école de Nancy, mobilier, dessins, mais aussi la ferronnerie, le grès, l’art du verre partagé avec Daum, des bronzes, environ 170 œuvres sont exposées, elles proviennent pour la plus part du musée de l’école de Nancy , Orsay , des collections
particulières.
Le style est raffiné agrémenté de belles marqueteries montrant le style imaginatif des ébénistes sur un mobilier fonctionnel.
Exposition organisée pour les 150 ans de la naissance de Louis Majorelle.
Exposition à la galerie Poirel à Nancy jusqu'au 30 aout.